Pascal Vincent se retrouve aujourd'hui dans une position délicate alors que des critiques fusent à son égard, notamment pour son absence aux funérailles de Johnny Gaudreau.
L'entraîneur-chef du Rocket de Laval, est au cœur d'une controverse pour plusieurs raisons ces derniers jours. Tout d'abord, son absence remarquée aux funérailles de Johnny Gaudreau, l'ancien joueur des Blue Jackets de Columbus, a soulevé des questions sur sa relation avec la star disparue.
De plus, les tensions entourant sa gestion passée à Columbus ont refait surface, amplifiant les critiques.
Pascal Vincent était le dernier entraîneur-chef de Johnny Gaudreau avec les Blue Jackets avant sa mort tragique. Voilà pourquoi les médias de Columbus étaient si étonnés qu'il ne soit pas présent.
Il est de notoriété publique que Gaudreau avait, à un moment, demandé au directeur général des Blue Jackets, Don Waddell, de reconsidérer la position de Vincent au sein de l'équipe.
Gaudreau, qui dominait la colonne des pointeurs sous la direction de Vincent, aurait été mécontent du style de gestion de son entraîneur, jugé trop autoritaire.
Vincent, qui n'a pas assisté aux funérailles, a justifié son absence en raison d'engagements professionnels et personnels, lui qui entame le camp des recrues aujourd'hui, mais cette justification a laissé place à de nombreuses spéculations.
Plusieurs se demandent si l'absence était également liée à ces tensions non résolues avec Gaudreau, bien que Vincent n'ait jamais ouvertement parlé d'un quelconque conflit.
Outre sa relation avec Gaudreau, Pascal Vincent a aussi été critiqué pour sa gestion controversée de Patrik Laine, un autre joueur vedette des Blue Jackets.
Vincent avait pris la décision de reléguer Laine sur le banc à plusieurs reprises, une action que de nombreux analystes et fans ont perçue comme humiliante pour un joueur de ce calibre.
Les critiques se sont intensifiées lorsque Vincent a publiquement qualifié Laine de "nonchalant" et d'être "moins engagé" sur la glace.
Voici l'une des déclarations de Vincent concernant Laine :
"Je vais faire jouer les joueurs qui jouent avec intensité, pas ceux qui sont paresseux et nonchalants. Je me fous de ton nom ou de qui tu es. C'est à propos des Blue Jackets de Columbus, et ce soir, je n'ai pas aimé son match."
Ces commentaires ont alimenté les rumeurs de tensions entre Vincent et Laine, qui persistaient même après le départ de Vincent.
Pourtant, Vincent a tenté de dissiper ces rumeurs aujourd'hui en affirmant :
"Ma relation avec Patrik Laine a toujours été bonne. Je l’agace tout le temps."
Le passage de Pascal Vincent à Columbus a été marqué par d'autres conflits, notamment avec de jeunes talents comme David Jiricek et Kent Johnson.
Vincent, souvent critiqué pour son style de gestion autoritaire, a eu des altercations verbales avec Jiricek, le comparant à "un enfant capricieux" lorsque ce dernier a exprimé son mécontentement face à son temps de jeu réduit.
Un autre incident a également marqué sa carrière lorsqu'il a "benché" Johnny Gaudreau pendant toute la troisième période d'un match crucial contre les Capitals de Washington.
Vincent a justifié cette décision en disant que Gaudreau n'était "pas suffisamment impliqué", mais cette action a été perçue comme une humiliation publique pour l'un des joueurs vedettes de l'équipe.
"Nous savons que Johnny peut faire une différence quand il patine et quand il est impliqué. Ce soir, il n'était tout simplement pas là."
Le directeur général des Blue Jackets, Don Waddell, a été l'une des voix critiques de Vincent après son départ. Bien qu'il ait admis que Vincent avait une bonne compréhension du jeu, Waddell a précisé que certains incidents "préoccupants" dans le vestiaire ont mené à la décision de se séparer de l'entraîneur.
"J’ai parlé à de nombreux joueurs. Tu ne veux pas laisser les joueurs t’imposer un choix d’entraîneur, mais j’ai entendu des choses que je ne m’attendais pas à entendre."
Waddell a reconnu qu'il ne pouvait pas ignorer les plaintes récurrentes des joueurs concernant le style de gestion de Vincent et qu'une nouvelle direction était nécessaire.
Bien que Pascal Vincent n'ait pas donné de raison officielle pour son absence aux funérailles de Gaudreau, plusieurs hypothèses circulent.
La plus évidente est que les tensions entre lui et Gaudreau, bien qu'elles n'aient jamais été publiquement confirmées, ont pu jouer un rôle.
De plus, la relation troublée entre Vincent et plusieurs joueurs de Columbus a peut-être contribué à son exclusion des cérémonies, d'autant plus que les médias locaux ne lui ont pas demandé d'interviews à ce sujet.
Vincent a mentionné dans une déclaration officielle après la mort de Gaudreau :
"Je suis sous le choc. Johnny était probablement le joueur le plus talentueux que j'ai dirigé. Une perte immense pour notre sport et une tragédie pour sa famille."
Toutefois, malgré ces paroles, les tensions passées ont continué à jeter une ombre sur sa relation avec l'équipe et sur son rôle dans le vestiaire des Blue Jackets.
On peut comprendre que Pascal Vincent, qui a fait face à de nombreuses critiques concernant sa gestion des joueurs et ses relations tendues avec certaines figures importantes des Blue Jackets de Columbus, notamment Johnny Gaudreau et Patrik Laine, ne voulait pas se présenter aux funérailles pour ne pas rajouter de l'huile sur le feu.
Mais son absence aux funérailles de Gaudreau n'a fait qu'accentuer les spéculations, bien qu'il continue de défendre ses actions et de nier tout conflit personnel durable avec ses anciens joueurs.
Cependant, le nouvel entraîneur-chef du Rocket de Laval tient à rectifier les faits et à défendre sa relation avec Patrik Laine, une autre figure centrale dans les récentes polémiques le concernant.
Depuis son départ des Blue Jackets de Columbus, des rumeurs persistent selon lesquelles Vincent entretiendrait des tensions avec Laine.
Toutefois, l’entraîneur a tenu à dissiper ces rumeurs, affirmant que sa relation avec le Finlandais a toujours été cordiale, malgré des décisions difficiles.
Au-delà de ces tensions supposées, Vincent a été durement critiqué pour sa gestion passée à Columbus, notamment après que des informations ont circulé, indiquant que Johnny Gaudreau aurait demandé son congédiement.
Cette révélation a mis Vincent dans une posture inconfortable, alors que Gaudreau était l’une des figures publiques les plus importantes des Blue Jackets sous ses ordres.
Lorsqu'il a appris la tragique disparition de Johnny et de son frère Matthew, Vincent a exprimé sa profonde tristesse.
Il a décrit Gaudreau comme un joueur exceptionnel avec une force de caractère discrète, mais aussi comme un homme humble et généreux, malgré ses accomplissements.
Cependant, ce témoignage ému a été entaché par les rumeurs qui entourent son départ de Columbus. Le directeur général, Don Waddell, avait évoqué des « informations préoccupantes » venant du vestiaire et du personnel de l’équipe pour justifier son départ.
Des accusations de comportement autoritaire, rappelant les méthodes controversées de Mike Babcock, ont été portées contre Vincent, notamment concernant la gestion des jeunes talents comme David Jiricek et Kent Johnson.
Malgré ces critiques, Vincent se défend et insiste sur l’importance de la communication avec ses joueurs. Concernant l’incident avec Patrik Laine, il a tenu à souligner qu’il s’agissait d’une décision collective et non personnelle.
Il espère que son nouveau rôle avec le Rocket de Laval lui permettra de démontrer qu’il a appris de ses erreurs passées, et qu’il est prêt à adopter une approche plus empathique et moderne envers les jeunes talents qu’il encadre.
En dépit de ces polémiques, la nomination de Vincent à Laval représente une nouvelle opportunité pour l’entraîneur de prouver qu’il peut diriger une équipe avec respect et humanité.
L’avenir dira si Vincent parviendra à se racheter aux yeux de ses critiques ou s’il reproduira les mêmes erreurs qui ont terni sa réputation à Columbus.