Alex Killorn et Martin St-Louis ont partagé la glace pendant deux saisons avec le Lightning de Tampa Bay de 2012 à 2014.

St-Louis, alors vétéran respecté, a agi comme un mentor pour le jeune Killorn.

Ce dernier se souvient de St-Louis comme d'un "deuxième coach" sur la glace, toujours prêt à analyser des vidéos et à fournir des conseils pour améliorer leur jeu.

Leur relation, construite sur une base solide de respect mutuel et d’admiration, pourrait bien trouver un nouveau chapitre à Montréal.

L'an dernier, Alex Killorn signait un contrat de quatre ans avec les Ducks d’Anaheim, pour un salaire annuel de 6.25 millions de dollars.

À 33 ans, ce contrat semblait risqué et les préoccupations se sont avérées justifiées lorsqu'une blessure au genou l’a tenu éloigné des patinoires pendant six semaines au mois de janvier 2024.

Son rôle de mentor auprès des jeunes joueurs comme Trevor Zegras et Jamie Drysdale n’a pas porté les fruits escomptés.

Drysdale a été échangé à Philadelphie et Zegras, devenu une personnalité problématique dans le vestiaire, n’a pas su profiter de l’expérience de Killorn.

Pour les Ducks, racheter le contrat de Killorn serait une opération coûteuse, avoisinant les 12 millions de dollars.

Ainsi, Pat Verbeek, le directeur général des Ducks, pourrait envisager de le transiger en offrant une compensation significative.

Le cas de Sean Monahan, où les Flames de Calgary ont dû sacrifier un choix de première ronde pour se défaire de son contrat, en est un exemple pertinent.

Les Ducks pourraient être contraints de suivre une voie similaire, en offrant un choix de première ronde aux Canadiens de Montréal pour qu’ils acceptent de récupérer le contrat volumineux de Killorn.

Alex Killorn a toujours montré un enthousiasme certain pour Montréal.

Né à Halifax et francophone, il a suivi le Canadien de Montréal tout au long de sa jeunesse.

Son arrivée pourrait offrir au CH un vétéran capable de guider les jeunes talents comme Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Lane Hutson.

Cependant, pour que cette transaction soit réalisable, il faudrait que les Ducks acceptent de sacrifier un choix de première ronde, ce qui n’est pas une décision à prendre à la légère pour une équipe en pleine reconstruction.

L'intérêt de Martin St-Louis pour Alex Killorn ne date pas d'hier.

Déjà l'année dernière, St-Louis poussait pour que le directeur général du Canadien, Kent Hughes, signe Killorn, affirmant que ce dernier était le vétéran parfait pour encadrer les jeunes joueurs.

St-Louis connaît bien Killorn, non seulement comme ancien coéquipier mais aussi comme leader naturel sur et hors de la glace.

La possibilité de voir Alex Killorn rejoindre les rangs du Canadien de Montréal pour retrouver son mentor Martin St-Louis est fascinante.

Bien que cette transaction impliquerait des sacrifices et une gestion prudente des actifs, elle pourrait apporter une valeur ajoutée considérable en termes d'expérience et de leadership.

Killorn, avec son riche palmarès et son attachement à la ville de Montréal, pourrait être le catalyseur nécessaire pour guider les jeunes talents vers la prochaine étape de leur développement.

Bref, l’idée d’une réunion entre Killorn et St-Louis à Montréal est séduisante, mais elle repose sur une série de décisions stratégiques cruciales pour les deux équipes impliquées.

Seul l'avenir dira si cette spéculation deviendra réalité.

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