Alex Ovechkin remis à sa place : tout le Québec en redemande

Alex Ovechkin remis à sa place : tout le Québec en redemande

Par André Soueidan le 2025-05-10

C’est une séquence qu’on n’est pas prêts d’oublier. Samedi soir, au PNC Arena de Raleigh, Alex Ovechkin s’est fait ramasser proprement et solidement par Brent Burns.

Une mise en échec légendaire. Le genre de moment qui fait tourner la série, qui humilie un capitaine, qui fait taire un vestiaire. Et qui rappelle que les Hurricanes de la Caroline sont en mission.

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Ovechkin, habituellement celui qui sème la peur en zone adverse, s’est fait sortir du match physiquement et mentalement par un Brent Burns en état de grâce.

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit le Tsar russe décoller de la glace, dépossédé de son aura. Mais c’est arrivé. Et la scène a été captée en vidéo, pour les amateurs de drame pur.

Parce que ce match a été une leçon. Une claque au visage. Une humiliation.

Les Capitals sont entrés fort. Tom Wilson a obtenu une chance en or dès les premières secondes. Mais après ce sursaut initial? Zéro. Rien. Du vide.

Caroline, infatigable, a imposé son tempo.

Svechnikov a brisé l’impasse avec un tir surprise. Roslovic a doublé l’avance en avantage numérique. Robinson a porté le coup de poignard. Et Jackson Blake a clôturé la démolition avec un autre but en supériorité.

Score final : 4-0 Hurricanes. Mais le chiffre ne raconte pas tout.

Ce match, c’était une déclaration de guerre. Un message adressé à toute la LNH. Et un exorcisme collectif infligé à un Ovechkin vieillissant, incapable d’inverser la tendance.

Frederik Andersen? Parfait. Vingt arrêts. Quatrième blanchissage en carrière en séries.

Le PNC Arena? Forteresse. Intouchable. Les Hurricanes? Intenses, organisés, brutaux, patients. Bref, tout ce que Washington n’a pas été.

Et dans cette déroute, la scène la plus brutale n’a pas été un but. C’est celle où Brent Burns a envoyé Ovechkin sur le cul. Le symbole était trop fort. Le message, trop clair. Le mythe, dégonflé en direct.

Le match #4 approche. Mais les Capitals, eux, semblent déjà à court d’idées.

Et pendant que les Hurricanes dansaient sur les ruines des Capitals, tout le Québec, lui, savourait ce moment.

Parce que pour les partisans du CH, Ovechkin reste ce rival honni, celui qui a tant de fois brisé des rêves et fait taire des espoirs.

Le voir ainsi éteint, bousculé, humilié, c'était comme une revanche douce, une vieille rancœur qu'on déguste à froid.

Ce soir-là, c'était tout le Québec qui voulait revoir la scène en boucle.

Haha!!