C’est maintenant confirmé, officiel, dans le béton : Alexis Lafrenière est bel et bien sur le marché des transactions. Et contrairement aux années précédentes, où son nom flottait comme une rumeur sans lendemain, cette fois, le feu est réel, et la fumée envahit déjà les rues de Saint-Eustache.
Le Canadien de Montréal pourrait enfin saisir l’occasion historique de rapatrier le prodige québécois, pendant que les Rangers de New York… s’effondrent sous le poids de leurs erreurs salariales.
Car derrière ce brusque virage dans le dossier Lafrenière, il y a une autre bombe qui éclate dans les bureaux de Chris Drury : K’Andre Miller est à risque de recevoir une offre hostile. Et c’est le Canadien qui est la plus grande menace.
Les chiffres sont là, froids et sans pitié. Selon les règles de la LNH en vigueur en 2025, une offre hostile entre 6 et 7 millions de dollars par saison ne coûte qu’un choix de première ronde et un choix de troisième ronde en compensation. Un prix ridiculement bas pour un défenseur aussi mobile, aussi robuste et aussi efficace que K’Andre Miller, considéré comme le futur pilier de la défensive new-yorkaise.
Et c’est là que la menace du Canadien de Montréal devient terrifiante pour les Rangers : si Kent Hughes dépose une offre hostile à K’Andre Miller entre 7,02 M$ et 9,36 M$ par saison, la compensation exigée par la LNH serait un choix de première ronde, un choix de deuxième ronde et un choix de troisième ronde seulement.
Bref, les options sont multiples, et la menace est réelle. Gorton et Hughes sont reconnues pour leur habileté à exploiter les failles du système, ont toutes les cartes en main pour forcer les Rangers à sacrifier Lafrenière simplement pour éviter le pire scénario avec Miller.
Le hic? Les Rangers n’ont que 8,42 millions $ d’espace sous le plafond salarial. Et ils doivent signer non seulement Miller, mais aussi l'attaquant Will Cuylle, autre jeune joueur clé.
Une offre de 7 M$ du CH à Miller suffirait à faire exploser l’organigramme des Rangers… et c’est exactement la menace qui flotte en ce moment.
Et si vous connaissez Kent Hughes et Jeff Gorton, vous savez qu’ils ne bluffent pas. I
Devant cette menace d’une offre hostile, Chris Drury doit agir. Et son choix est douloureux : il ne veut pas échanger K’Andre Miller. Il ne peut pas perdre Cuylle. Il doit donc libérer de l’espace immédiatement. Et le candidat tout désigné, c’est… Alexis Lafrenière.
Son contrat de 7 ans et 52,15 M$, signé en octobre dernier, semblait à l’époque un coup sûr. Mais après une saison décevante de 17 buts et 45 points, il est devenu un joueur surpayé dans un système en implosion.
Et surtout, sa clause de non-échange n’entre en vigueur qu’en 2026-2027. Ce qui veut dire que pour Drury, le moment est maintenant.
Et devinez qui possède les choix 16 et 17 au repêchage de 2025? Le Canadien. Deux atouts incroyables pour séduire une équipe qui veut se rajeunier et alléger sa masse salariale.
Soudainement, une idée folle mais réaliste prend forme : offrir ces deux choix à New York en retour de Lafrenière.
Du côté de Montréal, Michael Hage est jugé intouchable pour l’instant, ce qui empêche un « package deal » avec lui.
Mais Logan Mailloux, en revanche, pourrait être ajouté à la transaction. L’organisation n’a jamais vraiment confirmé son rôle à long terme dans l’équipe. Et il représente une monnaie d’échange alléchante pour une équipe qui cherche à rester compétitif tout en regardant vers le futur.
La nouvelle a explosé ce matin dans les pages du New York Post, sous la plume de Larry Brooks. Des discussions ont eu lieu à Buffalo lors du Combine. Des propositions concrètes ont été échangées. Et surtout, la panique commence à se faire sentir.
Les Rangers veulent toujours Vladislav Gavrikov, un joueur autonome qui pourrait combler une lacune à gauche de la ligne bleue. Mais sans espace salarial, ils sont piégés. Et s’ils veulent éviter l’humiliation publique d’une offre hostile "non matchée" à Miller, ils doivent agir rapidement.
Imaginez le scénario. Lafrenière, de retour au Québec. Le Rimouskois dans l’uniforme bleu-blanc-rouge. Sur une ligne avec Suzuki et Slafkovsky. Le Centre Bell en transe. Une rédemption complète, tant pour le joueur que pour une province qui attend depuis trop longtemps un héros local à la hauteur du rêve.
Et pour Kent Hughes, ce serait le coup de maître ultime.
Il ne sacrifie ni Slafkovsky, ni Reinbacher, ni Hage. Il utilise des choix non-indispensables pour voler un ancien premier choix au total.
C’est le genre d’opération qui marque l’histoire d’une organisation.
Certes, d’autres équipes s’intéressent à Lafrenière. Calgary, Chicago, Utah, Minnesota, Anaheim. Mais aucune n’a la combinaison de munitions que Montréal possède. Et aucune ne peut menacer les Rangers avec une offre hostile comme le CH le peut avec Miller.
Les Ducks sont aussi bien placés. Mais leur priorité est Mitch Marner, alors qu'Anaheim a déjà bien assez de jeunes attaquants sous-performants.
Chris Drury est acculé au pied du mur.
Soit il échange Lafrenière. Soit il risque de perdre Miller pour une compensation ridicule.
L’écosystème new-yorkais est au bord de l’effondrement.
Il faut aussi penser au joueur. Alexis Lafrenière n’a jamais demandé à être échangé. Il aime New York. Il voulait faire partie de la solution. Mais on le pousse vers la sortie parce qu’il est devenu un obstacle administratif.
C’est inhumain. Et c’est précisément ce qui pourrait nourrir sa flamme de revanche à Montréal.
Offrir à Lafrenière un nouveau départ, c’est offrir une deuxième vie à un talent unique. C’est l’encadrer, le valoriser, lui donner un rôle central et du temps d’avantage numérique. C’est faire de lui ce qu’il n’a jamais pu devenir à Manhattan.
Et ce serait peut-être la meilleure chose qui puisse arriver à sa carrière.
Alexis Lafrenière n’est plus juste une rumeur. Il est une cible prioritaire. Et les Rangers sont dans un gouffre structurel qui les oblige à le sacrifier pour survivre.
Le Canadien de Montréal, de son côté, détient tous les leviers. Deux choix de première ronde. Logan Mailloux. Et une menace d’offre hostile à K’Andre Miller qui fait trembler la Grosse Pomme.
Kent Hughes n’a qu’à choisir le bon moment pour appuyer sur la gâchette.
Le vol du siècle se prépare en silence.
Le Québec entier retient son souffle. Alexis Lafrenière est à portée de main.
Et cette fois, le rêve pourrait vraiment se réaliser.