Un scandale a éclaté hier à Long Island alors que Patrick Roy, nouvel entraîneur-chef des Islanders, a catégoriquement refusé de rencontrer les journalistes avant le match contre les Panthers, en dépit des exigences de la LNH.
Selon plusieurs journalistes couvrant les activités des Islanders, Roy et le directeur général Lou Lamoriello auraient eu une altercation verbale la veille au sujet de l'alignement de l'équipe.
Cet accrochage aurait motivé Roy à éviter la conférence de presse d’avant-match, amplifiant les rumeurs de tensions croissantes entre les deux hommes.
Cette situation révèle un conflit d’opinion entre deux figures au palmarès impressionnant. Lamoriello et Roy, tous deux connus pour leur caractère fort et leur vision bien arrêtée, semblent ne pas être sur la même longueur d’onde en ce début de saison.
Si Lamoriello a toujours voulu avoir le contrôle sur ses entraîneurs, Roy est reconnu pour son franc-parler et son refus de compromis. Ces deux personnalités à l'opposé ont rapidement mené à des frictions internes.
Malgré les critiques croissantes à l’égard de Lamoriello sur le fait qu'il a créé une équipe vieillisante et sans avenir, certains observateurs soulignent que des désaccords entre le directeur général et l’entraîneur peuvent être sains.
« Avoir des opinions divergentes est bénéfique », souligne un journaliste local.
« Lou encourage d'ailleurs ceux qui l’entourent à exprimer leur désaccord. »
Pourtant, la tension est évidente entre les deux hommes laisse planer un doute sur l'avenir de leur collaboration.
Un autre aspect dont parlent certains journalistes est que la langue maternelle de Patrick Roy étant le français, certaines de ses déclarations en anglais pourraient être mal interprétées.
« Il dit toujours ce qu’il pense, mais cela peut passer différemment en anglais ».
Roy, connu pour son honnêteté brutale, n'a jamais été du genre à filtrer ses propos, ce qui pourrait amplifier la tension de la situation.
Sur les réseaux sociaux, les réactions des partisans des Islanders sont mitigées. Beaucoup critiquent Lamoriello, l’accusant d’imposer des décisions sur l'alignement et de freiner l’évolution de l’équipe.
« Tant que Lou est là, cette équipe ne sera jamais un prétendant sérieux à la Coupe », déclare un fan frustré.
D'autres craignent que cette mésentente entre Roy et Lamoriello n’entraîne un désastre cette saison.
« Si la situation dégénère et que Roy est écarté, UBS Arena deviendra un désert », avertit un autre, alors que l'amphithéâtre des Islanders est bon dernier de la LNH au niveau des assistances
Certains, peu nombreux, restent optimistes quant à la relation chaude bouillante entre les deux hommes.
« C’est presque fascinant de voir comment deux esprits aussi forts peuvent collaborer. Si ça marche, ça peut aller loin », commente un observateur.
Mais le doute persiste : qui remportera cette lutte de pouvoir si la situation continue de se détériorer ?
Alors que cette crise interne éclate au grand jour, les regards se tournent vers la direction des Islanders et leur propriétaire.
La pression monte : laisser Lamoriello imposer sa volonté au détriment de Roy pourrait coûter cher à l’équipe, tant sur la glace qu’auprès des partisans.
L’avenir de la franchise repose désormais sur un équilibre fragile entre deux personnalités qui ne se laisseront pas marcher sur les pieds.
L’arrivée de Patrick Roy aux Islanders cet été avait créé un enthousiasme monstre parmi les partisans, mais la pression est immense aujourd'hui.
Les Islanders, après plusieurs saisons marquées par des échecs en séries éliminatoires et un bassin d'espoirs médiocre, espéraient que Roy puisse insuffler un nouvel élan.
Toutefois, la rigidité de Lamoriello et son incapacité à s’adapter à la LNH d'aujourd'hui, lui qui a 82 ans, est déjà en train de faire dérailler le projet.
Cette altercation a également ravivé de vieilles critiques contre Lamoriello. Les internautes sur les réseaux sociaux n’ont pas tardé à rappeler que plusieurs entraîneurs sous sa direction – tels que Barry Trotz et Doug Weight – ont également quitté l’organisation après des conflits similaires.
« Lou est un tyran dépassé par le hockey moderne », lance un internaute. D’autres vont encore plus loin, accusant le directeur général de mener l’équipe droit dans le mur avec des décisions catastrophiques qui ont détruit l'avenir de l'équipe.
La tension entre Roy et Lamoriello repose sur un désaccord fondamental quant au rôle de l’entraîneur-chef.
Selon des sources proches de l’équipe, Lamoriello aurait tenté d’imposer certains joueurs dans la formation de départ, un geste perçu par Roy comme une atteinte à son autorité.
Ce genre de contrôle n’est pas inhabituel chez Lamoriello, connu pour son approche stricte et son influence sur toutes les sphères de l’équipe.
Cette attitude est particulièrement mal reçue par Roy, qui insiste pour avoir une autonomie complète quant à l’alignement des joueurs.
Les rumeurs suggèrent aussi que Roy aurait voulu donner plus de temps de jeu à certains jeunes joueurs, une décision à laquelle Lamoriello se serait opposé, préférant s’appuyer sur des vétérans.
Cette divergence illustre une opposition de philosophies : alors que Lamoriello mise sur l’expérience pour stabiliser l’équipe, Roy croit davantage en un renouvellement avec ce cette formation vieillissante.
Le fait de rappeler Pierre Engvall de la ligue américaine est une décision de Lamoriello, alors que Roy avait décidé de le rétrograder malgré son contrat de 6 ans et un salaire annuel de 3 M$ jusqu'en 2030.
Les discussions en coulisses laissent entendre que les propriétaires des Islanders pourraient devoir intervenir si les tensions persistent.
Certains journalistes estiment que le refus de Roy de rencontrer la presse était un signal clair envoyé à la direction : soit Lamoriello lui laisse carte blanche sur le terrain, soit leur collaboration sera de courte durée.
Un coup dur pour l’organisation, qui avait misé gros sur le recrutement de Roy pour redorer l’image de l’équipe.
Le vent du changement souffle fort sur Long Island. Avec une équipe en pleine crise identitaire et un directeur général vieillissant, la situation devient de plus en plus insoutenable.
Les Islanders, bons derniers au classement de The Athletic quant à la confiance des fans envers leur organisation, se trouvent à un tournant décisif.
Les critiques enflent, et les partisans, tannés des années d’incertitude, réclament de plus en plus bruyamment le départ de Lou Lamoriello.
L’idée que Patrick Roy puisse non seulement devenir le directeur général, mais aussi orchestrer une reconstruction complète de l’équipe, commence à séduire de nombreux fans.
Roy a toujours été un homme de défis, et ce rôle de DG représente pour lui l’ultime consécration. Sa vision ambitieuse pourrait enfin donner un cap clair à une organisation trop longtemps "pognée" dans des décisions à court terme.
Au centre de ce projet, l’ascension fulgurante de Benoît Desrosiers est tout aussi stratégique. Roy sait que, pour réussir cette transition, il lui faut un homme de confiance sur le banc.
Avec son style moderne et son approche directe, Desrosiers représente l’énergie dont les Islanders ont cruellement besoin.
Il pourrait devenir le visage de cette nouvelle ère, où la jeunesse et de bons choix au repêchage remplacent la prudence de Lamoriello et le fait de vouloir "patcher des trous".
Patrick Roy, connu pour sa capacité à anticiper et à manœuvrer en coulisses, semble déjà avoir tracé la voie. La possibilité qu’il prenne les rênes de la direction générale est plus qu’un simple fantasme : c’est une perspective de plus en plus réaliste, encouragée par la grogne des fans et les limites évidentes de Lamoriello.
À 82 ans, ce dernier ne semble plus avoir l’énergie nécessaire, encore moins la vision moderne pour diriger une équipe dans une ligue en constante évolution.
Il ne reste plus que deux ans au contrat de Roy en tant qu’entraîneur-chef, mais il est clair que ce délai pourrait être écourté si Lamoriello venait à être congédié avant la fin de son mandat.
Roy a toujours voulu être DG. Tout le monde le sait.
Les partisans des Islanders, impatients de voir un nouveau chapitre s’ouvrir, espèrent que cette transition se fera plus tôt que tard.
Roy pourrait alors prendre place dans le fauteuil de DG, mettant en œuvre son plan de reconstruction avec Desrosiers comme entraîneur-chef.
Les signes sont clairs : les Islanders sont à l’aube d’une transformation profonde. L’éventuel départ de Lamoriello marquerait la fin d’une époque et ouvrirait la voie à une nouvelle ère dirigée par Patrick Roy et son protégé Benoît Desrosiers.
Le projet est ambitieux, mais il est aussi nécessaire. Les Islanders ne peuvent plus se contenter de patcher leurs failles chaque saison en espérant atteindre les séries éliminatoires.
Ils doivent désormais embrasser pleinement une reconstruction pour aspirer à de plus grandes ambitions. Et avec Roy et Desrosiers à la barre, cette transformation pourrait enfin devenir réalité.
Les jours de Lou Lamoriello à la tête de l’équipe semblent comptés. Roy, lui, se tient prêt à saisir cette opportunité tant désirée de devenir DG, réalisant ainsi un rêve qu'il caresse depuis longtemps.
Et si cette chicane avec Lamoriello avait été prévue d'avance par Roy? Après tout, il agit toujours d'avance...