Antoine Roussel est trop précoce envers Juraj Slafkovsky

Antoine Roussel est trop précoce envers Juraj Slafkovsky

Par André Soueidan le 2024-02-16

Antoine Roussel a récemment suggéré sur les ondes de TVA Sports que le CH devrait offrir un contrat de huit ans à Juraj Slafkovsky dès cet été, malgré le fait que le jeune joueur n'ait que 19 ans.

Cette proposition audacieuse soulève des questions quant à la sagesse de lier un joueur si jeune à un contrat aussi long.

Roussel a salué les performances récentes de Slafkovsky, soulignant sa confiance et sa capacité à gérer la pression malgré son jeune âge.

Il a également loué l'attitude travailleuse du joueur, affirmant que son désir de s'améliorer était contagieux au sein de l'équipe.

Cependant, l'idée de Roussel de récompenser le jeune joueur avec un contrat de huit ans suscite des interrogations.

Le vétéran a argumenté que cela démontrerait que le travail acharné porte ses fruits et motiverait l'équipe.

Cependant, il est crucial de prendre en considération les implications de lier un joueur de 19 ans à un contrat aussi long, notamment en termes de pression et d'attentes.

Offrir un contrat de huit ans signifierait que l'agent de Slafkovsky négocierait le salaire d'un joueur de premier trio de la LNH, dépassant probablement les 7 millions de dollars en moyenne. 

On parle donc d'un mimimum de 49M$.

Cette somme, bien que méritée sur le plan des performances, pourrait exercer une pression énorme sur les épaules du jeune joueur.

De plus, la ville de Montréal, réputée pour ses vices et tentations, pourrait représenter un environnement difficile pour le jeune prodige.

La tentation de tomber dans la facilité, la paresse, les excès et le mode de vie associé à la richesse et à la célébrité pourrait s'avérer un défi de taille pour Slafkovsky.

La proposition de Roussel soulève donc des inquiétudes quant à la prudence de lier un joueur aussi jeune à un contrat de longue durée, surtout dans un contexte où la maturité et la stabilité personnelle peuvent être mises à l'épreuve.

La suggestion d'offrir un contrat à court terme pour maintenir la motivation de Slafkovsky et évaluer sa capacité à résister aux tentations semble une option plus prudente et réaliste.

La récompense est justifiée pour les performances exceptionnelles de Slafkovsky, mais la prudence doit prévaloir dans le contexte d'un contrat à long terme, laissant la porte ouverte à des ajustements en fonction de l'évolution du joueur sur et hors de la glace.

Amen ...