- Antoine Roussel s'inquiète...pour ses enfants...
«Nous, on avait reçu l’information qu’à partir du 19 (décembre), il fallait être en ville. Sans ça, ça devenait compliqué de mettre tout le monde en quarantaine et d’appliquer les mesures mises en place par la Colombie-Britannique et par le gouvernement fédéral canadien.»
"Pour les joueurs américains des Canucks qui reviennent au Canada, une quarantaine de 14 jours est obligatoire. Pour les joueurs qui sont basés ailleurs au Canada, les règles sanitaires de la Colombie-Britannique recommandent sept jours."
«Tout le monde est arrivé, mais j’étais ce matin à l’aréna et on était seulement sept, parce nous, on était arrivés avant. C’est un peu compliqué à analyser mais tout le monde est là. C’est juste qu’on n’est pas tous ensemble.»
«C’est sûr qu’en ce moment, être un Canucks, c’est stressant, car on n’a toujours pas l’autorisation de la santé publique pour jouer à Vancouver. Ça amène énormément de stress. Je suis un papa de trois enfants.»
«Si on ne peut pas jouer à Vancouver, il va falloir qu’on joue ailleurs. Ça ne sera pas forcément évident d’amener ta famille à ce moment-là. Il y a beaucoup de points d’interrogations. Il y a beaucoup d’incertitude. Si on doit commencer ailleurs… Quelques semaines, c’est faisable, mais quatre mois, ce n’est pas réaliste.»
«Dans la bulle, ça a bien été. Mais il faut mettre les choses en perspective. Quand tu joues dans la bulle à Edmonton l’été, en séries éliminatoires, c’est totalement différent."
«L’équipe qui a gagné, ça a pris deux mois. Là, on parle de quatre mois pour la saison et si tu vas en séries et que tu vas jusqu’au bout… Imagine… Six mois enfermé! Ce n’est pas réaliste. Personnellement, je n’ai pas fait des enfants pour ne pas les voir.»
«Les joueurs les plus susceptibles de prendre cette option de ne pas jouer la saison, c’est des joueurs qui sont probablement en fin de carrière. Des joueurs qui ont très bien gagné leur vie et qui ont les reins assez solides. Une année de plus, une année de moins, ça ne change rien à leur vie."
«Il y aura peut-être un ou deux joueurs, mais les gars, ce sont des compétiteurs. Ils veulent jouer. On est excités par la nouvelle saison. On a hâte de commencer.»
«Je pense qu’il va y avoir énormément d’animosité entre les équipes. Ça ne va plus être juste Calgary et Edmonton dans l’Ouest et Montréal et Toronto dans l’Est. Là, ça va être contre toutes les équipes. Tout le temps.»