Après avoir RAMASSÉ Carey Price...José Théodore LICHE le CUL de....

Après avoir RAMASSÉ Carey Price...José Théodore LICHE le CUL de....

Par Nicolas Pérusse le 2018-12-04
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- Après avoir RAMASSÉ Carey Price...

- José Théodore LICHE le CUL...

La dernière semaine du Canadien n’a pas été parfaite, mais j’aime la fondation de cette équipe et l’arrivée de Shea Weber la cimente. Le capitaine du Canadien est un grand joueur et on a vu tout de suite son impact à son retour.

Ça fait drôle à dire à propos d’une équipe qui a perdu six de ses sept derniers matchs, mais je vous avoue que je n’aimerais pas affronter le Canadien. Il a quand même dominé ses adversaires dans ses trois derniers matchs et avec un peu de chance, il aurait pu gagner chacune de ces rencontres.

Bon, le CH a mal démarré contre San Jose, mais à ses trois derniers matchs avec Weber, il a doublé le nombre total de tirs de ses adversaires, soit 131 à 65. C’était 49-22 contre la Caroline, 41-22 contre les Rangers et 41-29 contre San Jose. Il faut lui donner du crédit.

Il est évident depuis le début de la saison que la chimie est bonne et que la combativité est au rendez-vous. Le Canadien a excellé à cinq contre cinq et le retour de Weber va grandement aider dans plusieurs aspects, dont l’attaque massive, qui était en panne. Weber peut recoller bien des morceaux et il va faciliter le travail de Carey Price.

Le défenseur a marqué deux buts contre les Rangers et il a fracassé le bâton du gardien des Sharks, Martin Jones, dimanche, avec un de ses tirs canon. Jones n’a pas eu le temps de réagir. Il a juste été chanceux que le manche de son bâton soit dans la trajectoire de la rondelle.

Je m’attendais à ce que ça prenne deux à trois semaines au capitaine pour qu’il retrouve ses moyens, mais il m’impressionne déjà. C’est incroyable comment ce gars-là est bon et on a tendance à l’oublier, mais il a drôlement manqué au Canadien.

Le prochain défi de Bergevin

La grande question à propos de Weber est maintenant de savoir qui va jouer avec lui. Ça me fait rire, parce que ça me rappelle la fameuse question du joueur de centre numéro un du Canadien. C’est un peu la même chose et je ne crois pas que la solution soit à l’interne.

C’est assurément le prochain défi du directeur général, Marc Bergevin. Est-ce qu’il va réussir à régler ce problème en cours de saison ? Ça reste à voir.

La semaine de Price

J’ai dit la semaine dernière que Carey Price jouait comme un gardien numéro deux. Je précise que je n’ai pas dit qu’il était un gardien numéro deux. Il a quand même relativement bien fait.

Malheureusement, il n’a pas été meilleur que Curtis McElhinney contre la Caroline et il n’a pas été meilleur que Martin Jones contre les Sharks. Je ne demande pas à Price de gagner le trophée Hart. Je veux jusque qu’il soit meilleur que le gardien adverse et si c’est le cas, il va gagner pas mal plus souvent qu’il va perdre. Weber devrait l’aider à atteindre cet objectif.

Deux matchs en deux soirs

J’étais heureux et soulagé de voir Price dans un deuxième match en deux soirs dimanche. Je crois que Claude Julien envoie le bon message. On veut voir le Canadien gagner avec Price et on estime qu’on a plus de chances de gagner avec Price devant le filet.

C’était d’ailleurs la bonne situation pour un deux en deux. Price n’avait reçu que 22 tirs la veille et le Canadien n’a pas voyagé. J’aimerais que les entraîneurs comprennent que jouer deux matchs en autant de soirs à la maison, c’est quasiment une balade dans le parc.

Petry doit s’ajuster

Après un an, Jeff Petry doit reprendre son rôle de défenseur numéro deux. Il a commis quelques bourdes depuis le retour de Shea Weber et c’est un peu normal. On voit ça souvent lorsqu’un joueur dominant revient au jeu. Petry veut se démarquer. Il ne doit pas être son pire ennemi en essayant d’en faire trop.

Miller marque l’histoire

Ryan Miller, des Ducks d’Anaheim, a rejoint John Vanbiesbrouck pour le plus grand nombre de victoires par un gardien américain, soit 374. À 38 ans, ses meilleures années sont derrière lui, mais il a été un grand gardien de but. Comme tous les meilleurs, sa principale qualité est la combativité. Je l’ai affronté souvent et il ne nous donnait pas de cadeaux. Je devais être prêt à chaque match.

Attention aux Maple Leafs !

Les Maple Leafs de Toronto viennent de prendre une sérieuse option sur la coupe Stanley avec la mise sous contrat de William Nylander. L’attaque des Leafs fait peur et défensivement, ils font le travail. Leur gardien, Frederik Andersen, est solide. J’ai joué avec le père de William, Michael, à Washington. William avait 12 ou13 ans à l’époque et il pratiquait ses échappées avec moi après les entraînements. C’était clairement un surdoué.

Dommage pour Hextall

J’ai été déçu d’apprendre que Ron Hextall avait été congédié comme directeur général des Flyers de Philadelphie. Je crois qu’il était parti sur de bonnes bases et il misait beaucoup sur le développement des jeunes. On ne lui a toutefois pas laissé le temps de récolter les fruits de son travail.