Le Carrefour Laval, célèbre centre commercial situé à Laval, se retrouve au cœur d'une polémique qui évoque curieusement les idées controversées de Geoff Molson, propriétaire du Canadien de Montréal.

Après le récent scandale impliquant Molson, où il demandait aux parents de débourser la somme exorbitante de 195 dollars pour une visite de Youppi aux sièges des amateurs, voilà que le centre commercial emprunte une idée tout aussi discutable en demandant 15 dollars pour s'asseoir avec le Père Noël.

Cette initiative a entraîné une controverse, laissant de nombreux parents perplexes face à la décision du Carrefour Laval. Si l'intention première était probablement de créer une expérience unique avec le Père Noël, cette tarification a soulevé des interrogations légitimes quant à l'esprit de la saison des Fêtes.

L'ironie de la situation réside dans le fait que cette mesure pourrait briser la magie de Noël pour de nombreux enfants. En effet, en associant le Père Noël à une transaction monétaire, le risque est que les jeunes esprits puissent réaliser que la féérie de Noël a un prix. Un constat d'autant plus troublant si l'on se réfère à l'univers de Geoff Molson, où la passion sportive semblait également conditionnée par des considérations financières.

Cette controverse soulève la question fondamentale de la commercialisation croissante de traditions ancrées dans la joie et l'innocence. Le Père Noël, symbole universel de la générosité et de la magie, devrait-il vraiment être associé à des tarifs d'entrée ? La réponse à cette question semble évidente pour nombre de parents, pour qui l'esprit de Noël ne devrait pas être compromis par des considérations financières.

On pourrait dire exactement la même chose pour Youppi, qui a été créé pour les enfants et uniquement pour les enfants. 195 dollars pour pouvoir toucher Youppi...15 dollars pour s'asseoir avec le Père Noël...

Mais où va le monde?

On ne peut s'empêcher de penser à Geoff Molson et à l'influence qu'il exerce dans des domaines parfois inattendus. Si les intentions du Carrefour Laval étaient de créer une expérience unique pour les familles, la méthode choisie pourrait bien avoir l'effet inverse, éliminant la magie de Noël au nom du capitalisme.

Le débat autour de cette tarification pour une rencontre avec le Père Noël au Carrefour Laval soulève des questions plus larges sur la commercialisation des personnalités publiques qui sont supposées être gratuites à la base.

Une mascotte n'est pas supposée coûter de l'argent. Encore moins le Père Noël...

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