Arber Xhekaj continue de prouver, match après match, qu’il est un défenseur sous-estimé et méritant d’un rôle bien plus significatif au sein de l’alignement des Canadiens.
Et pourtant, mardi soir, Martin St-Louis n’a accordé à Xhekaj que 11 minutes et 34 secondes de temps de jeu, faisant de lui le défenseur le moins utilisé de l’équipe.
Pendant ce temps, Jayden Struble, une machine à revirements, a bénéficié de presque 15 minutes sur la glace. Ce déséquilibre soulève des questions sur la gestion de St-Louis, surtout lorsque l’on voit Xhekaj rattraper les erreurs de Struble.
Un triangle amoureux des plus malsains.
Un moment marquant illustre cette injustice : en milieu de deuxième période, Struble a provoqué un dangereux revirement dans sa propre zone.
Face à cette situation critique, c’est Xhekaj qui a jailli pour sauver les meubles, se jetant de tout son long devant Samuel Montembeault pour bloquer l’angle de passe.
Il a ensuite récupéré le disque, relançant l’attaque du Canadien et annulant ainsi une menace potentielle. Ce genre d’action démontre non seulement son engagement, mais aussi son intelligence de jeu et sa capacité à gérer des situations sous pression, des qualités essentielles chez un défenseur.
Surtout, il venait de sauver Struble...le chouchou de Martin St-Louis...
Malgré cette preuve de solidité défensive, Xhekaj semble être constamment mis de côté par son entraîneur.
Martin St-Louis ne cesse de parler de la « belle progression » de Xhekaj et de l’effet positif de la « compétition interne » en défense.
Pourtant, ses actions ne suivent pas ses paroles. Plutôt que de renforcer la confiance de Xhekaj en le valorisant sur la glace, St-Louis semble plus enclin à le punir à la moindre occasion, au point où certains observateurs se demandent s’il ne cherche pas à « casser » le jeune défenseur plutôt qu’à le construire.
Dans ses explications, St-Louis évoque souvent sa propre expérience en tant que jeune joueur relégué aux estrades, ou encore en tant que joueur de quatrième trio.
Il affirme comprendre la difficulté de trouver son identité dans des conditions limitées, mais semble appliquer le même traitement à Xhekaj, un joueur qui pourrait justement bénéficier d’une confiance plus grande pour améliorer son rôle et s’imposer.
Chaque minute supplémentaire sur la glace pourrait permettre à Xhekaj de se développer davantage, d’utiliser sa robustesse de manière plus stratégique et de dissiper les doutes à son égard.
Les partisans commencent à s’interroger : pourquoi St-Louis semble-t-il si réticent à laisser Xhekaj s’épanouir pleinement?
À ce jour, les justifications de l’entraîneur-chef sonnent "fausses", et l’impression demeure que cette gestion pourrait freiner la progression de Xhekaj, qui est pourtant en train de démontrer qu’il est un bien meilleur défenseur que Struble.
Xhekaj semble être utilisé comme un bouc émissaire.
Chaque erreur dans son jeu semble amplifié, tandis que les erreurs de Struble ou même de vétérans plus expérimentés passent souvent sous le radar.
Cela crée une impression d’injustice et on se demande l’intention réelle de St-Louis vis-à-vis de Xhekaj. L'entraîneur insiste pour dire qu’il veut le « construire », mais ses actions trahissent peut-être une volonté de le « casser », le gardant en quelque sorte sous pression constante pour tester sa capacité de résilience.
En effet, dans son discours devant les médias, St-Louis a expliqué qu’il comprenait ce que Xhekaj vivait, faisant référence à ses propres débuts dans la LNH.
Il a partagé ses souvenirs en tant que jeune joueur qui passait beaucoup de temps dans les estrades et qui n’avait pas la même confiance que les autres membres des deux premiers trios.
Cela trahit une vision de St-Louis qui se rapproche plus d’une « école dure » que d’une véritable construction de confiance.
On ne peut plus ignorer l’impact de cette gestion sur le moral de Xhekaj. En plus d’être sous-utilisé, il est parfois forcé de justifier sa situation face aux médias, minimisant les tensions ou parlant de « progression » là où beaucoup perçoivent un traitement injuste.
Au sein des partisans, l’indignation monte, beaucoup remettant estimant que Xhekaj mérite mieux que de faire constamment les frais d’une stratégie incohérente.
Alors que St-Louis parle d’une « compétition interne » saine, on parle plutôt d'un poids lourd malsain pour Xhekaj, qui n’a d’autre choix que de prouver sa valeur à chaque présence sur la glace, sans jamais bénéficier de la stabilité qui pourrait justement l’aider à révéler tout son potentiel.
St-Louis n'aimait, n'aime et n'aimera jamais Arber Xhekaj. Peu importe ce qu'il dit.