Arber Xhekaj impliqué dans une autre controverse: Martin St-Louis est tanné

Arber Xhekaj impliqué dans une autre controverse: Martin St-Louis est tanné

Par David Garel le 2025-03-17

Encore une fois, Arber Xhekaj se met les pieds dans la bouche. Encore une fois, il parle trop, il parle mal, et il parle au pire moment possible. 

Avant un match crucial contre les Sénateurs d’Ottawa, alors que le Canadien se bat désespérément pour se qualifier séries, Xhekaj a trouvé le moyen de détourner l’attention du hockey pour se donner un rôle qu’il ne mérite pas : celui de l’arrogant qui alimente la controverse inutilement.

Lorsqu’on lui a demandé s’il voyait une rivalité entre le Canadien et les Sénateurs, il a répondu sans détour :

« C’est probablement l’équipe que j’aime le moins. Il y a une histoire avec Boston, évidemment, mais dans le hockey d’aujourd’hui, je dirais que ce sont les Sens.

On joue souvent en présaison contre eux, on se voit tout le temps. C’est toujours une bonne bataille. »

Pourquoi dire ça ? Pourquoi rajouter de l’huile sur le feu avant un match aussi important ? Pourquoi, alors que le Canadien n’est même pas en position de force, jouer les durs et provoquer une équipe qui, en ce moment, est bien meilleure et bien plus dangereuse que le CH ?

Ce n’est pas la première fois que Xhekaj se tire lui-même dans le pied avec ses paroles.

On se souvient encore de ses déclarations ridicules sur Brady Tkachuk. Il avait gonflé la poitrine, prétendu qu’il allait le “détruire”, qu’il voulait lui faire vivre un cauchemar, et comment cela s’est terminé ?

Avec Xhekaj a été "benché" en troisième période, humilié, et moqué sur tous les réseaux sociaux.

Lorsque ses propos agressifs sur Tkachuk avaient enflammé les médias d’Ottawa, Xhekaj avait tenté de jouer les victimes, affirmant que ses paroles avaient été mal traduites et sorties de leur contexte. 

Anthony Martineau de TVA Sports avait même pris sa défense, suggérant qu’il y avait eu un malentendu dans la transmission du message.

Mais la vérité, on la voit bien aujourd’hui : il n’a jamais été mal cité.

C’était bien ses propres mots, et aujourd’hui, il recommence avec les Sénateurs d’Ottawa.

Xhekaj aime jouer avec le feu, mais dès que ça brûle, il essaie de se sauver en blâmant les autres. 

Et aujourd’hui, il recommence.

Alors que les Sénateurs sont en pleine ascension, avec six victoires consécutives et une qualification en séries à portée de main, il décide de jouer au fier, de les rabaisser comme si c’était encore une équipe de bas de classement.

Mais Ottawa n’est plus une équipe de bas de classement.

Et Montréal ? Au coeur de la course des séries, et pourtant, Xhekaj croit bon de réveiller l’ennemi.

À quoi pense-t-il ?

Pourquoi ne pas tourner sa langue sept fois avant de parler ?

On parle d'un défenseur numéro 6 qui parle comme un numéro 1

Le plus gênant dans tout ça, c’est que Xhekaj ne joue même pas à un niveau qui lui permettrait de se donner ce genre de rôle.

On parle ici d’un sixième défenseur, qui pourrait très bien être retiré de l’alignement dès que Kaiden Guhle reviendra en santé d'ici 3 semaines.

On parle d’un joueur qui passe plus de temps sur le banc que sur la glace en troisième période.

On parle d’un joueur que Martin St-Louis ne juge même pas assez fiable pour les moments critiques.

Et pourtant, il parle comme s’il était Cale Makar.

Mais Xhekaj n’est pas Cale Makar.

Il n’est même pas un défenseur de deuxième duo sur une équipe sérieuse.

Et pourtant, il alimente la rivalité, il provoque l’adversaire, il rajoute de l’inutile alors que Montréal a déjà assez de difficultés comme ça.

À un moment donné, quelqu’un va devoir lui rappeler où est sa place.

D’ailleurs, il paraît que Martin St-Louis n’a pas du tout apprécié cette nouvelle sortie publique.

Déjà que le coach ne lui faisait pas confiance récemment, déjà qu’il l’avait cloué au banc pendant toute une période, voilà maintenant que Xhekaj se remet à faire parler de lui pour les mauvaises raisons.

Et cette fois, il ne peut pas accuser une mauvaise traduction ou dire que ses propos ont été mal rapportés. Il a choisi ses mots. Il savait ce qu’il disait.

Et maintenant, il va devoir assumer.

Pendant ce temps, les fans des Sénateurs s’en donnent à cœur joie. Comme prévu, les partisans d’Ottawa n’ont pas mis de temps à réagir.

Depuis hier soir, les réseaux sociaux sont en feu, et Xhekaj est encore la cible de moqueries sans fin.

“Il déteste Ottawa ? Ottawa le déteste aussi. Mais surtout, Ottawa gagne.”

“Le gars joue 10 minutes par match et il croit pouvoir dicter une rivalité.”

"La dernière fois qu’il a parlé, il a passé la troisième période sur le banc. Pourquoi il recommence ?”

“Tkachuk ne sait même pas c’est qui.”

Et la liste continue.

Xhekaj n’a pas le droit à l’erreur ce soir.

Parce que si les Sénateurs viennent au Centre Bell et écrasent le Canadien, ce sera encore lui qui portera le blâme.

Arber Xhekaj doit comprendre une chose : il n’est pas un homme fort de l’époque des Broad Street Bullies. Il n’est pas une légende qui peut se permettre d’allumer l’adversaire sans conséquence.

Il est un jeune défenseur de troisième paire qui a encore tout à prouver.

Et jusqu’à présent, il ne fait que prouver qu’il parle trop.

La prochaine fois, il ferait mieux de laisser son jeu parler à sa place. Parce que s’il continue comme ça, il ne parlera bientôt plus en tant que joueur du Canadien.