Arber Xhekaj n'a jamais accepté que Ryan Reaves l'ait accusé de simuler une blessure pour éviter une confrontation directe avec lui en avril dernier.

Reaves, connu pour sa réputation de grande bouche, avait tout simplement été cinglant, insinuant que Xhekaj tremblait à l'idée de le rencontrer sur la glace.

Il a même allégué que Xhekaj avait rompu le "code des bagarreurs" en jetant les gants de manière inattendue lors de leur première confrontation en octobre dernier, cherchant à déstabiliser Reaves.

La réalité a rapidement rattrapé Reaves. Peu de temps après ces accusations, Xhekaj a dû subir une opération à l'épaule, prouvant ainsi la véracité de sa blessure.

Cette révélation a mis en lumière l'erreur de jugement de Reaves, qui, malgré sa mauvaise langue, n'avait pas saisi la gravité de la situation.

La nouvelle a cloué le bec au joueur des Leafs, qui se retrouve désormais dans une position délicate. Non seulement il est un "goon fini", mais surtout, il est maintenant considéré comme un menteur. Et il n'est pas le seul. 

À Toronto, certains journalistes malveillants ont suivi les paroles de Reaves en prétendant que le Canadien avait orchestré une mascarade pour protéger Xhekaj de Reaves, alléguant que la blessure n'était qu'une couverture pour dissimuler une prétendue lâcheté.

Ces rumeurs, bien que sans fondement, ont trouvé un écho chez les détracteurs du Canadien, qui ont crié au complot, ce qui avait mis Xhekaj dans une position délicate.

Malgré cette tempête médiatique, la réalité est claire : la blessure de Xhekaj était bien réelle et l'opération subie en est la preuve indéniable.

Ce rebondissement a non seulement fermé le clapet à Reaves, mais a également renforcé la réputation de Xhekaj comme un joueur prêt à se sacrifier pour son équipe.

Tandis que Reaves continue d'essayer de sauver la face après cette humiliation publique, Xhekaj, après sa signature de deux ans, reste un élément clé pour le Canadien.

Reaves, lui, reste un joueur nuisible, qui n'arrive plus à suivre la cadence et qui fait seulement distraire son équipe avec ses singeries.

Les Leafs devront reconsidérer l'utilisation de Reaves, qui, malgré son contrat encore valide pour deux ans, semble de plus en plus hors de propos sur la glace, comme dans les médias.

Son impact négatif, accentué par des erreurs coûteuses et une perte de confiance visible, contraste fortement avec l'énergie et la détermination affichées par Xhekaj.

Ce dernier, malgré les accusations et les doutes, demeure une figure respectée, prêt à défendre ses coéquipiers et à imposer sa présence sur la glace.

Il l'a encore répété devant les journalistes. Il fera tout pour protéger ses frères:

« Je sais que je peux contribuer offensivement comme défensivement. Je sais que je suis un défenseur de calibre LNH dans tous les aspects. Je veux être une bête sur la glace, et je n'ai peur de personne."

"Je vais jeter les gants contre n'importe qui. Je n'ai pas peur de personne."

Le fait qu'il répète..."Je n'ai peur de personne" veut tout dire. Il n'a pas accepté les propos de Reaves qui s'en est pris à son intégrité. Il ne lui pardonnera jamais.

Et il ne lui pardonnera pas non plus le fait d'avoir corrigé le pauve Michael Pezzetta qui a reçu toute une volée en l'absence de Xhekaj.



« Tu ne vas plus te permettre de faire mal à mes coéquipiers, parce que la prochaine fois, je serai là pour m'assurer que ça n'arrive jamais! »

Ça va chauffer. Cette affaire n'est pas terminée et montre bien que le conflit entre les deux hommes va au-delà de simples altercations sur la glace.

La rivalité entre Reaves et Xhekaj reste vive, et les futurs affrontements promettent d'être aussi passionnés que jamais.

Pour Reaves, cette saison pourrait bien être la dernière dans sa carrière, alors que des rumeurs de rachet de contrat circulent autour de lui.

Pendant ce temps, Xhekaj, malgré les obstacles, les blessures, les opérations, les conflits avec Martin St-Louis, continue de s'affirmer comme une force à ne pas sous-estimer.

Il a une mission en tête. Envoyer Reaves à la retraite une bonne fois pour toutes. Le 9 octobre, lors du match d'ouverture, les deux vont régler leurs comptes comme des hommes.

C'est écrit dans le ciel...

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