Dans le monde du hockey, la quête de l’évolution des joueurs est constante, et Martin St-Louis a pris cette mission à cœur en entreprenant la transformation d’Arber Xhekaj.
Surnommé "Le Shérif", Arber est connu pour sa propension à régler les comptes sur la glace, mais St-Louis a décidé qu’il était temps de changer cette dynamique.
Le choix de St-Louis de dénaturaliser Arber en tant que "Shérif" peut sembler surprenant, surtout lorsque l’on considère que même le père de Xhekaj arborait fièrement lun chandail avec "Shérif" écrit en grosses lettres dans le dos.
Cependant, St-Louis a eu le flair de voir au-delà du surnom et de comprendre que cela pouvait créer une pression inutile pour le jeune joueur.
La décision de St-Louis de détacher Arber de son surnom était une stratégie pour éliminer la pression constante qui pesait sur ses épaules.
Être perçu comme un "Shérif" signifiait souvent endosser le rôle du gardien de l’ordre sur la glace.
Quelle lourde tache quand vous y pensez.
St-Louis a compris qu’Arber devait d’abord développer son sens du hockey avant de se lancer dans des missions punitives.
La transformation de Xhekaj en un défenseur responsable et physique a nécessité deux étapes cruciales.
Tout d’abord, il a dû abandonner le titre flatteur de "Shérif" dans la chambre, qui ne faisait qu’alimenter son ego et son personnage.
Deuxièmement, St-Louis a intelligemment jumelé le jeune joueur au vétéran David Savard, permettant à ce dernier de partager son expérience et de laisser son empreinte sur le jeu défensif d’Arber.
Aujourd’hui, le résultat est indéniable.
Le Arber Xhekaj de Martin St-Louis est devenu un défenseur responsable et physique capable de contribuer offensivement tout en se tenant le plus loin possible du banc des pénalités.
Cette transformation démontre que parfois, pour devenir le meilleur joueur possible, il faut d’abord se libérer des étiquettes qui peuvent entraver le véritable potentiel d’un joueur.
Amen ...