Samedi soir au Centre Bell, alors que les projecteurs illuminaient la glace pour un affrontement attendu entre les Canadiens de Montréal et les Golden Knights de Vegas, le désastre a pris forme devant des milliers de spectateurs.
Mais ce n’est pas seulement le score humiliant de 6-2 qui a marqué cette soirée. C’est l’absence totale de fierté, de combativité et de leadership, incarnée par un joueur qui, pourtant, aurait dû se lever dans l’adversité : Arber Xhekaj.
Les Canadiens avaient invité des enfants malades à vivre une soirée spéciale, un moment d’évasion face à des réalités autrement plus cruelles que celle d’un simple match de hockey.
Mais ces jeunes, qui livrent chaque jour une bataille acharnée contre le cancer, ont été témoins d’un spectacle indigne, où ceux qui devaient représenter le courage et la résilience ont échoué lamentablement à montrer le moindre signe de combativité.
Arber Xhekaj a été l’un des symboles les plus flagrants de cet échec collectif. Alors que les Canadiens accumulaient les revirements, encaissaient les buts et se faisaient bousculer physiquement par les Golden Knights, Xhekaj est resté invisible.
Pas une mise en échec percutante, pas un geste pour réveiller ses coéquipiers, et surtout, pas un seul geste pour défendre l’honneur d’une équipe qui sombrait dans la honte.
Le pire moment est survenu en deuxième période, alors que l’équipe était déjà menée de plusieurs buts. Les Golden Knights dominaient chaque aspect du jeu, et les partisans du CH attendaient une réponse.
Un combat, une étincelle, n’importe quoi pour prouver que cette équipe avait encore un cœur battant. Xhekaj, celui qui est censé incarner la robustesse et la fierté de Montréal, n’a rien fait. Rien.
À quoi sert un joueur comme Arber Xhekaj si, dans les moments où son équipe a besoin d’un homme fort, il se cache?
Il n’est pas un défenseur régulier de la LNH; ses lacunes dans le jeu défensif ont été exposées à maintes reprises.
Mais au moins, on attendait de lui qu’il assume son rôle d’agitateur et de protecteur. Ce soir-là, il n’a été ni l’un ni l’autre. Il n’a été qu’un spectateur, tout comme le reste de l’équipe.
Le manque de combativité d’Arber Xhekaj est le reflet d’un vestiaire qui semble avoir perdu toute fierté. Comment expliquer qu’aucun joueur n’ait pris la responsabilité de défendre les couleurs de cette organisation légendaire?
Comment justifier qu’aucun leader, qu’il s’agisse de Nick Suzuki, Brendan Gallagher ou Mike Matheson, n’ait levé la voix pour rappeler aux autres ce que signifie jouer pour le Canadien de Montréal?
Les Canadiens n’ont pas seulement perdu un match; ils ont trahi l’histoire et les valeurs de leur organisation. Devant un public qui inclut des enfants malades, dont la lutte quotidienne est un exemple de courage, les joueurs ont offert une performance qui n’avait ni cœur ni honneur.
Ces enfants méritaient mieux. Ils méritaient de voir une équipe qui, même dans la défaite, se bat avec acharnement et refuse de céder.
Arber Xhekaj doit comprendre une chose essentielle : être un homme fort dans la LNH, ce n’est pas seulement une question de se battre lorsque tout va bien.
C’est une question de se lever dans les moments les plus sombres, de montrer qu’on est prêt à tout pour ses coéquipiers et ses partisans.
Ce soir, il a échoué. Il a laissé tomber son équipe, les enfants dans les gradins, et une ville entière qui attendait de lui qu’il soit autre chose qu’un spectateur passif.
Si Xhekaj ne peut pas remplir ce rôle, alors il n’a pas sa place dans cette ligue. Les Canadiens ont besoin de joueurs qui se battent, au sens propre comme au figuré. Ils n’ont pas besoin de figurants qui se contentent de patiner sans but et sans impact.
Juste des excuses génériques sur le fait que « c’est un processus » et que « nous apprenons encore ».
Mais combien de temps faudra-t-il à St-Louis pour comprendre que la LNH n’est pas une expérience éducative?
C’est une ligue où les résultats comptent, où chaque match est une occasion de prouver sa valeur. Ce soir, ni St-Louis, ni Xhekaj, ni aucun autre joueur du Canadien n’a montré qu’il comprenait cela.
Ce samedi soir restera gravé comme un moment de honte pour le Canadien de Montréal. Non seulement à cause de la défaite humiliante sur la glace, mais à cause de ce qu’elle représente : un manque de leadership, un manque de combativité, et un manque de respect envers les partisans, les enfants malades présents dans les gradins, et l’histoire de cette franchise.
Arber Xhekaj, qui était censé incarner la robustesse et la fierté, a été inexistant. Martin St-Louis, qui aime prêcher l’importance du « contenant » et du « contenu », a montré qu’il n’avait ni l’un ni l’autre.
Et le reste de l’équipe? Une collection de spectateurs passifs, incapables de montrer la moindre fierté.
Le Canadien de Montréal doit se regarder dans le miroir après cette défaite.
Les enfants malades auraient dû leur faire un speech pour que ces joueurs comprennent la notion de courage.