Arrogance ou démons ? Patrik Laine bien avant Zegras

Arrogance ou démons ? Patrik Laine bien avant Zegras

Par André Soueidan le 2024-09-09

Bon, mettons les choses au clair : quel été pour Kent Hughes, hein?

On pensait qu’il allait encore jouer les comptables, vider les gros contrats et collectionner les choix au repêchage comme un vieux ramasseux.

Mais non! Cet été, Hughes a sorti ses dents de béluga et s’est mis à chasser du gros poisson.

Même Elliotte Friedman, le gars le plus branché de la LNH, l’a confirmé dans son podcast 32 Thoughts.

Il avait en tête de se grossir un peu, de donner un peu de muscle à ce club qui avait commencé à ressembler à un buffet à volonté pour les équipes adverses.

Au début, toutes les rumeurs tournaient autour de Trevor Zegras, le gars flashy d’Anaheim.

Un p’tit ami de Cole Caufield, plein de flair, capable de faire des « Michigan » comme si c’était des lancers-francs.

Les rumeurs disaient même que le CH était prêt à envoyer Logan Mailloux dans un paquet cadeau pour ramener Zegras.

Mais là, bang! Hughes change de cible.

Avec l’arrivée de Patrik Laine, Friedman nous dit que les pourparlers pour Zegras, c’est fini, c’est mort.

L’option Zegras, c’est aussi mort que la 8e bière de ta soirée.

« Je pense que le Canadien voulait vraiment ajouter un gros joueur offensif cette année, » a déclaré Friedman. « On a tous entendu les rumeurs sur Zegras, mais je ne crois pas que ce soit encore d’actualité. Je ne m’attends pas à ce que ça arrive. »

Eh ben, voilà! Le CH a préféré s’offrir Laine, l’excentrique sniper, plutôt que de se taper l’arrogance de Zegras.

Pourquoi? Parce qu’il faut se l’avouer, Montréal n’a pas besoin d’un p’tit show-off qui aime plus le spotlight que le jeu.

On voulait du lourd, du char d’assaut, quelqu’un qui rentre dedans.

Zegras, c’est bien beau pour les highlights de TSN, mais Hughes voulait un gars qui peut vraiment changer la game, pas juste faire des pirouettes sur la glace.

Faut se rappeler, Zegras, c’est pas juste des beaux buts, c’est aussi une attitude de « petit criss » qui peut te foutre le bordel dans un vestiaire.

Y’a ceux qui disent qu’il est bourré de talent mais qu’il manque de plomb dans la tête.

On s'entend, ce gars-là fait parler, mais est-ce que ça gagne des Coupes?

Non, Hughes a donc tourné son regard vers Columbus.

Là-bas, Patrik Laine faisait des siennes.

Le gars a dit à son DG Don Waddell qu’il en avait ras-le-bol des Jackets.

Hughes, il a flairé la bonne affaire.

Voilà qu’on se retrouve avec Laine à Montréal.

Un gars de 6 pieds 5, capable de planter des buts comme il respire.

Oui, il a des démons, des fois il préfère jouer à Call of Duty que de s’entraîner. Mais bon, on a vu pire, non?

Au moins, avec Laine, t’as du muscle et une vraie arme offensive. On est loin des petits trucs tape-à-l’œil de Zegras.

Mais il y a un truc à savoir avec Laine : le gars traîne sa réputation d’un joueur talentueux mais compliqué.

D’abord, à Winnipeg, il faisait déjà des vagues avec son attitude, et puis à Columbus, ça s'est empiré.

Le gars a même dû prendre du recul pour se sortir de ses addictions aux jeux vidéo.

Rien de moins. Mais t’sais quoi? Ça peut se régler ça.

Tu lui donnes un bon coup de pied dans le derrière et il va se remettre à jouer pour vrai.

Et puis, de toute façon, on a déjà vu des joueurs s’en sortir de bien pire.

Alors, entre gérer un p’tit punk qui se prend pour une star et un gars qui doit juste fermer sa console pour se remettre en forme, le choix de Hughes devient clair comme de l’eau de roche.

On sait que ce n’est pas la voie facile, mais c’est celle qui promet le plus de résultats sur la glace.

Et les fans du CH, ils ne veulent pas juste du beau jeu, ils veulent gagner.

Ça tombe bien, parce que Laine est capable de les mener là.

Alors, cet été, Hughes a fait son pari : mieux vaut dealer avec des démons bien concrets que de se faire éblouir par l'arrogance d’un p’tit joueur qui croit que tout lui est dû.

Accrochez-vous, parce que ce choix audacieux promet de donner une saison haute en émotions!

Et quand on parle d'émotions, à Montréal, on sait de quoi on parle.

Préparez-vous à vivre une saison où chaque match sera une bataille.

Avec Laine dans le coin, ce ne sera pas juste du hockey... ce sera un vrai spectacle.

À suivre ...