Martin St-Louis ressent de plus en plus la tension, la pression et les critiques en raison de son approche du jeu physique et de la réaction de son équipe face à certaines situations.

Les commentaires de Georges Laraque qui affirmait que St-Louis était un entraîneur "soft" qui n'apprécie pas le jeu physique résonnent aujourd'hui après que personne ne soit venu à la défense de Juraj Slafkovsky après cette dure mise en échec qui continue de faire jaser.

Laraque était même allé plus loin en accusant de St-Louis d'avoir enguirlandé Xhekaj pour être trop agressif et qu'il avait dénaturé son jeu.

Rappelons les propos de l'ancien homme fort, qui n'est pas, de toute évidence, un fan de Martin St-Louis

"Je vous l'ai dit qu'il y a un moins, Martin St-Louis avait dénaturé Xhekaj. Avant, Xhekaj jouait bien, il a fait des "couples de buts" importants. Il jouait physique, il jettait les gants, il était un facteur intimidant.

"Un match que le CH a perdu et Martin St-Louis a "pété les plombs". Il l'a enguirlandé en lui disant qu'il était trop "agressif"."

"Depuis ce match-là, Xhekaj frappait moins, il était moins physique car il avait peur de prendre des punitions parce qu'il doit écouter son entraîneur-chef. Et un Xhekaj qui ne frappe pas, qui n'est pas intimidant, ce n'est pas la même chose du Xhekaj du début de l'année."

"Il se blesse, et lui, pendant qu'il est blessé, il voit Struble jouer, il regarde Lindstrom jouer, il a hâte de revenir dans l'alignement. Il espère que ce ne sera pas trop long. Et là on le descend, même pas pour un conditionnement. On le descend dans les mineures."

"Quand tu parle de dénaturer un joueur, on commence avec ça, et je ne serais pas surpris qu'il ne termine pas l'année à Montréal."

"Avec le surplus de défenseurs qu'on a en ce moment, si on ne le fait pas jouer en ce moment, et qu'on le descend dans les mineures comme ça alors que c'est le seul qui peut défendre ses coéquipiers. On lui a donné de la m*****, on le descend en bas quand le gars, il s'est battu, il a tout fait, et il est en bas quand même? 

"Ce qu'on fait, c'est le dénaturer. Et on est en train de regarder ce que cette équipe peut faire sans lui. Et si cette équipe continue de bien se débrouiller sans lui, et bien ils vont dire qu'ils n'en ont pas besoin".

Bob Hartley, un autre ancien entraîneur de la LNH, exprime aussi son mécontentement quant au fait qu'aucun joueur des Canadiens n'ait réagi à la mise en échec sur Juraj Slafkovsky.

Hartley estime que des joueurs comme Michael Pezzetta devraient jouer un rôle physique pour défendre leurs coéquipiers. Le problème est que St-Louis a aussi demandé à Pezzetta de ne pas jouer physique et de ne pas être trop agressif.

Cette situation semble créer de la pression sur St-Louis sur le fait de rappeler Arber Xhekaj. Et le coach du CH est désigné comme le coupable du fait que personne n'a défendu Slafkovsky.

La remarque d'Elliotte Friedman, Lanalyste de hockey le plus respecté en Amérique du Nord, souligne également le manque de réaction de l'équipe face à la mise en échec sur Slafkovsky comme un sujet de préoccupation.

La bagarre médiatique entre St-Louis et Laraque semble ajouter une couche de complexité à la situation. Il est important de noter que ces commentaires et critiques proviennent de diverses sources, chacune avec ses propres opinions et perspectives.

La gestion des médias et des critiques fait partie intégrante du rôle d'un entraîneur-chef dans le monde du sport professionnel. Orgueilleux comme il est, nous ne serions pas étonné que St-Louis attende le plus longtemps possible avant de rappeler Xhekaj.

Juste pour rappeler à Georges Laraque que c'est lui le patron et que personne ne va lui ordonner quoi que ce soir. Du côté de Laval, Xhekaj doit avoir un sourire en coin et sentir que le vent est en train de tourner.

Le scénario parfait est en train de se passer pour lui. Pression populaire, pression médiatique, St-Louis critiqué, le vent commence à pousser dans la dos du "défenseur goon"...

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