Bertrand Raymond.... Se COUCHE devant Marc Bergevin....

Bertrand Raymond.... Se COUCHE devant Marc Bergevin....

Par David Garel le 2018-11-07

- Bertrand Raymond....

- Se COUCHE devant Marc Bergevin....

"On a tous souri quand le directeur général a plutôt parlé de reset que de reconstruction en s’appuyant sur le fait qu’une équipe jouissant d’un atout de la stature de Carey Price ne pouvait pas se permettre de tout effacer et recommencer. De toute évidence, la reconstruction a été évitée. Au lieu de donner l’impression de tuer le temps comme ils l’ont fait la saison dernière, les joueurs semblent apprécier les changements apportés qui leur donnent aujourd’hui une chance réelle de gravir quelques échelons plus rapidement que prévu. On dit bravo à Bergevin, même si le Canadien est loin d’être sorti de l’auberge. Une bonne partie du public et les médias en général s’accordent un certain temps avant de passer l’éponge sur ce qu’ils ont vécu depuis deux ans. C’est normal qu’il y ait des sceptiques. La clientèle du Canadien, dont les critiques étaient pleinement justifiées, a trop souffert pour qu’elle érige aujourd’hui une statue à Bergevin. Mais parions qu’il respire mieux depuis quelques semaines. Cette période d’accalmie est méritée. Bergevin a probablement fait des pas de géant dans l’estime d’un propriétaire déçu et inquiet. Il lui a fait la démonstration, en dépit des insuccès des deux dernières années, qu’il est toujours l’homme de la situation. Bergevin, qu’on le veuille ou non, est en train de s’acheter du temps, peut-être pour quelques saisons de plus, qui sait? Quand Geoff Molson a lancé très fermement dans un point de presse télévisé à la grandeur du Québec que le statu quo ne serait pas acceptable de sa part, le message s’est visiblement bien rendu à Bergevin et Julien. Ce n’est peut-être qu’une impression, mais les deux principales têtes de hockey de l’organisation semblent nettement plus à leurs affaires. Bergevin a changé la face de l’équipe tandis que Julien ne ménage pas les décisions courageuses. Il décide et il tranche, même quand ça fait mal. Soudainement, l’équipe passe avant l’ego de chacun. Les décisions qui sont prises sont plus aiguisées, plus dynamiques. Les joueurs s’offrent habituellement moins de liberté quand ils sentent les patrons très en contrôle. Ça donne ce qu’on voit en ce moment. En souhaitant que ça dure."

- OUCH...