Bill Guérin prêt à détruire le rêve de Montréal : Sidney Crosby aux côtés de son vieil ami

Bill Guérin prêt à détruire le rêve de Montréal : Sidney Crosby aux côtés de son vieil ami

Par André Soueidan le 2025-12-17

Le rêve montréalais autour de Sidney Crosby est tranquillement en train de s’effriter, et ce n’est pas à cause d’un manque d’imagination à Montréal.

C’est parce que, pendant que le Canadien apprend encore à marcher droit, d’autres équipes sont déjà en train de courir.

Depuis la transaction majeure qui a amené Quinn Hughes au Minnesota, le portrait est devenu limpide pour tout le monde dans la LNH.

Le Wild ne fait plus semblant. Bill Guérin a appuyé sur le bouton « maintenant ».

Et quand tu regardes la suite logique, il manque une pièce évidente dans ce casse-tête-là : un centre d’expérience capable de soutenir une vraie poussée vers la Coupe Stanley.

Marco Rossi n’est plus là.

Le Wild a sacrifié son jeune centre pour solidifier sa défensive avec Hughes.

Résultat immédiat : un trou béant au centre de l’alignement.

Et selon Elliotte Friedman, Bill Guérin n’a absolument pas l’intention de rester les bras croisés.

Il l’a dit clairement dans le balado 32 Thoughts :

"Je ne pense pas que Bill Guerin ait fini sa carrière. Il n’est peut-être plus capable de réaliser de grands exploits… mais avec l’absence de Marco Rossi, il continuera à s’intéresser au poste de centre "

C’est là que le nom de Sidney Crosby revient naturellement dans la discussion.

Pas parce que c’est sexy.

Pas parce que ça ferait vendre des chandails.

Mais parce que, hockeyment parlant, ça l'a beaucoup trop de sens.

Guérin et Crosby, ce n’est pas une rumeur inventée.

C’est une relation réelle, forgée dans un vestiaire gagnant.

Les deux ont soulevé la Coupe Stanley ensemble à Pittsburgh. Guérin connaît Crosby.

Il sait exactement ce qu’il apporte dans un groupe.

Leadership, structure, standards, responsabilité.

Tout ce que le Wild cherche à injecter dans une équipe qui, soudainement, a cessé de penser à demain pour penser à avril, mai et juin.

Pendant ce temps, à Montréal, la réalité est beaucoup plus inconfortable à admettre.

Le Canadien est talentueux, oui. Mais terriblement jeune.

Immature par séquences.

Inconstant.

La fenêtre n’est pas ouverte, peu importe à quel point on aimerait y croire.

Les erreurs se multiplient quand la pression monte.

Les émotions débordent.

La structure mentale n’est pas encore là.

Ce n’est pas un reproche, c’est un constat.

Et c’est précisément ce genre de constat qu’un joueur comme Crosby fait, lui aussi.

À ce stade de sa carrière, Crosby ne cherche pas un projet.

Il ne cherche pas à encadrer une reconstruction.

Il veut une dernière vraie chance de gagner.

Une équipe déjà structurée, déjà lourde, déjà crédible. Une équipe où son arrivée complète un noyau, plutôt que d’essayer d’en créer un.

Le Minnesota coche toutes ces cases.

Une défensive désormais élite avec Quinn Hughes.

Un groupe mature.

Un DG qui n’a pas peur de bouger.

Une urgence claire au centre.

Et un lien humain fort entre le décideur et le joueur.

À l’inverse, Montréal représente l’espoir… mais aussi le risque.

Celui d’attendre encore.

Celui de vivre les montagnes russes d’un groupe en apprentissage.

Celui de perdre des matchs qu’on aurait dû fermer. Pour Crosby, ce luxe-là n’existe plus.

Ce n’est pas que Montréal ne veut pas de Sidney Crosby. C’est que le timing n’est plus aligné.

Et pendant que les partisans rêvent encore, Bill Guérin, lui, est en train de construire une réalité très concrète.

Le rêve montréalais n’est pas mort par manque d’audace. Il est en train de mourir parce que d’autres équipes sont simplement plus prêtes.

OUCH...