Bombe médiatique à Montréal: Ivan Demidov rejoint le Canadien

Bombe médiatique à Montréal: Ivan Demidov rejoint le Canadien

Par David Garel le 2025-04-08

Bombe médiatique à Montréal!!!

Ivan Demidov rejoint le Canadien pour la fin de la saison et les séries!

C’est une nouvelle qui fera trembler les murs du Centre Bell, qui fera exploser les lignes téléphoniques de tous les réseaux sportifs du Québec, et qui propulsera la fièvre du hockey à un niveau jamais atteint depuis l’ère Maurice Richard : Ivan Demidov arrive enfin à Montréal.

Oui, vous avez bien lu. Le cauchemar est terminé. Le suspense, l’angoisse, la pression politique, les messages cryptiques de son agent, les hésitations de Roman Rotenberg, la menace d’un camp militaire… tout cela appartient au passé.

Le joyau du Canadien de Montréal, le Kirill Kaprizov 2.0, pose enfin ses patins sur le sol québécois, prêt à transformer le destin du Tricolore.

Pendant des mois, l’avenir d’Ivan Demidov a été pris dans un tourbillon de craintes, de rumeurs, de manipulations. Envoyé dans les gradins, utilisé comme un yoyo malgré une saison record dans la KHL pour un joueur de moins de 20 ans, humilié par son entraîneur en pleine série éliminatoire, Demidov a vécu une pression psychologique inhumaine.

Son talent n’a jamais été remis en question, mais son engagement envers le SKA de Saint-Pétersbourg a été utilisé comme levier pour l’intimider, le contraindre à signer une prolongation. Il a tenu bon. Il a refusé. Et aujourd’hui, c’est tout Montréal qui le célèbre.

Kent Hughes, qui avait joué ses cartes avec prudence, savait que si le moment venait, il devait agir. Et ce moment est arrivé. Grâce à une entente discrète mais décisive avec l’état-major du SKA, et dans le respect des règlements, Ivan Demidov a obtenu sa libération.

Il s’amène pour les derniers matchs de la saison et les séries éliminatoires, prêt à sauter directement dans le top 6 du CH. Et il ne s’amène pas seulement pour apprendre. Il s’amène pour dominer.

C’est une bombe médiatique sans précédent, qui redonne espoir à un peuple qui n’en demandait pas tant. C’est un geste audacieux, qui redéfinit la direction d’une organisation en pleine renaissance. C’est aussi un message très clair à la LNH : Montréal est de retour. Et avec Ivan Demidov, tout redevient possible.

Demidov s’amène avec l’aura d’un joueur générationnel. Il ne parle pas encore couramment le français, mais il le comprend déjà mieux que plusieurs.

Il connaît la pression de la scène montréalaise, il l’attend, il l’embrasse. On dit déjà qu’il a visionné tous les matchs du CH depuis novembre. Il arrive prêt, affamé, déterminé à faire mentir tous ceux qui ont douté de sa capacité à faire la transition aussi rapidement.

Et surtout, au-delà du miracle sportif, il y a une immense délivrance humaine. Le jeune homme de 19 ans, qui a vécu des semaines d’isolement, de rumeurs de menaces, de méfiance et de silence, peut enfin respirer. Il est libre. Libre de jouer. Libre de rêver. Libre de faire vibrer le Québec.

Ivan Demidov n’est plus un espoir. Il est maintenant une réalité. Et cette réalité change tout.

Ce que Kent Hughes vient d’accomplir dépasse les standards habituels de la gestion sportive. C’est du jamais-vu dans l’histoire récente du Canadien de Montréal, et peut-être même dans l’histoire de la LNH moderne.

L’arrivée d’Ivan Demidov à Montréal, contre toutes attentes, dans un contexte géopolitique explosif et face à une machine de propagande comme le SKA de Saint-Pétersbourg, est un chef-d’œuvre de diplomatie sportive, de stratégie contractuelle, et de sang-froid.

Et tout cela, il l’a fait sans jamais brûler une année de contrat, sans mettre l’organisation en péril. On ne parle pas ici d’un simple bon coup. On parle d’un exploit historique. Kent Hughes vient de cimenter son statut : il est, sans le moindre doute, le directeur général de l’année dans la LNH.

L’homme, souvent perçu comme méthodique, calme, presque trop discret pour le marché de Montréal, vient de prouver qu’il peut frapper là où ça fait le plus de bruit.

Ce qu’il a orchestré avec son bras droit au recrutement, Nick Bobrov, et son mentor (et patron) Jeff Gorton, est digne des plus grandes réussites de l’ère des Canadiens glorieux.

Bobrov, fin connaisseur du marché russe, connecté comme jamais avec les dirigeants du SKA, avait été moqué à son arrivée, surtout après avoir préféré David Reinbacher à Matvei Michkov.

Aujourd’hui, il est l’architecte en coulisse du plus grand vol de repêchage de la décennie. Ils ont repêché un joueur que plusieurs clubs redoutaient d’approcher à cause de son passeport et des incertitudes entourant la KHL. Montréal, elle, a osé. Et elle vient d’être récompensée au centuple.

Hughes a su bâtir la confiance avec l’entourage de Demidov, gérer l’impatience des partisans, calmer les journalistes, tout en préparant le terrain, lentement mais sûrement.

Il a respecté les échéances, contourné les pièges politiques, et au final, il a sécurisé le joyau de l’organisation à long terme, sans provoquer de chaos ni d’instabilité.

Le moment choisi est parfait : Demidov s’amène dans un contexte où l’équipe rêve aux séries, où le noyau est jeune et uni, et où l’espace salarial est maîtrisé.

Il faut dire les choses telles qu’elles sont : le Canadien de Montréal vient d’ajouter un joueur de calibre élite à sa formation sans avoir donné un seul actif en retour.

Et ce joueur, c’est potentiellement un marqueur de 40 buts, un dynamiteur de défensive, un ambassadeur de la nouvelle ère.

Un joueur qui, avec Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Lane Hutson, redéfinit le visage du Tricolore pour la prochaine décennie. C’est monumental.

Pendant que d’autres équipes donnent leur avenir contre des paris à court terme, Kent Hughes a misé sur le temps, la rigueur, et la relation humaine.

Il a compris que dans la nouvelle LNH, ce sont les organisations solides, patientes, intelligentes, qui gagnent. Et grâce à Nick Bobrov, qui a su créer un lien direct avec le SKA, l'agent et la famille de Demidov, le CH a non seulement ouvert une porte vers la Russie… il l’a arrachée du cadre.

L’histoire se souviendra de ce moment comme d’un tournant. Comme du jour où le Canadien est redevenu un joueur de premier plan sur la scène mondiale.

Et Hughes? Il ne fera plus jamais partie des DG sous-estimés. Il vient d’entrer dans la cour des très grands.