Bombe médiatique à Radio-Canada: Pierre-Karl Péladeau sans pitié

Bombe médiatique à Radio-Canada: Pierre-Karl Péladeau sans pitié

Par David Garel le 2025-03-03

Radio-Canada a-t-elle encore le droit de se qualifier de “service public”? La question se pose sérieusement après le scandale du documentaire “Le printemps le plus long”, un projet censé informer la population sur la gestion de la crise sanitaire, mais qui n’est accessible qu’aux abonnés payants de l’EXTRA de Véro.tv.

Vous avez déjà payé pour le tournage avec vos impôts. Mais si vous voulez voir ce contenu, il faudra payer une deuxième fois.

C’est exactement ce que dénonçait Pierre-Karl Péladeau depuis des années. On l’a traité de sans-cœur, d’anti-Radio-Canada, d’ennemi du “service public”. Pourtant, il avait raison sur toute la ligne.

Radio-Canada veut tout… et encore plus...

Pendant que les médias privés comme TVA se battent pour survivre, Radio-Canada bénéficie d’un milliard et demi de dollars en financement public.

Cet argent provient de vos taxes et impôts, et en plus de ça, la société d’État encaisse des millions en revenus publicitaires—un luxe dont ne disposent pas ses concurrents privés.

Et maintenant? Elle facture du contenu en extra!

Les citoyens sont en colère. Pourquoi une production financée par le public est-elle enfermée derrière un mur payant?

 Sophie Durocher l’a dénoncé dans Le Journal de Montréal, et elle n’est pas la seule. Sur les réseaux sociaux, la frustration est énorme.

“Radio-Canada est un service public. Je trouve odieux que notre diffuseur national ne l’offre pas gratuitement à tous les citoyens.” 

“Encore une preuve que Radio-Canada est une business comme une autre. Sauf qu’elle est financée par nous autres en plus.” 

Cette histoire n’est pas un cas isolé.

En 2023, le même scandale a éclaté avec La Petite Vie, qui était uniquement disponible sur l’EXTRA de tou.tv pendant quatre mois avant d’être diffusée à la télé. Même Claude Meunier s’en était indigné.

Radio-Canada accumule les privilèges : financement public, publicité, subventions, crédits d’impôt… et maintenant du contenu payant.

Et pourtant, la société d’État réclame toujours plus d’argent, alors qu’elle verse 18,4 millions de dollars en primes à ses cadres!

La ministre du Patrimoine, Pascale St-Onge, a récemment publié un rapport qui prévoit l’abolition des frais d’abonnement aux plateformes de diffusion de Radio-Canada. Un aveu clair que cette pratique est inacceptable.

Mais ce n’est pas suffisant. L’existence même de Radio-Canada est remise en question. Pierre-Karl Péladeau avait raison : Radio-Canada doit disparaîtreé

On l’a traité de sans-cœur, de capitaliste insensible, d’ennemi de la culture québécoise. Pourtant, chaque fois que Pierre-Karl Péladeau dénonçait l’injustice du système, il frappait en plein dans le mille.

Il l’avait prédit :

Radio-Canada s’enfonce dans une logique commerciale où le “service public” est un prétexte pour accumuler de privilèges.

Les médias privés sont désavantagés, car ils n’ont pas accès aux mêmes subventions.

Radio-Canada ne joue pas franc jeu, elle se cache derrière son financement public tout en exploitant le modèle du privé.

Pendant que TVA licencie 600 employés, Radio-Canada continue d’amasser des millions… tout en réduisant l’accès à son contenu.

Pierre-Karl Péladeau et Pierre Poilievre sont d’accord : Radio-Canada n’a plus sa place dans l’écosystème médiatique canadien.

La fermeture de Radio-Canada Sports était la première étape. Ce qui arrive aujourd’hui avec l’EXTRA de tou.tv n’est qu’une preuve de plus que cette institution ne sert plus les Canadiens.

Radio-Canada prétend “relater nos histoires”. Mais si ce service est réservé aux abonnés payants, pourquoi les contribuables devraient-ils encore le financer?

Un service “public” qui impose des frais supplémentaires… c’est de la triche.

Durocher l’explique avec une image percutante :

"C’est comme acheter un cornet de crème glacée… mais devoir payer un supplément pour avoir le droit de le lécher!"

La comparaison est parfaite. C’est insensé. C’est abusif. Et c’est profondément injuste.

Et qui profite de cette malhonnêteté? Véro.tv.

Véro.tv, c’est la plateforme qui exige un abonnement payant pour voir du contenu financé avec l’argent du public. Une plateforme créée autour de Véronique Cloutier et Louis Morissette, un couple multimillionnaire qui n’a certainement pas besoin de plus d’argent.

Pourquoi accepter d’être mêlé à une telle tricherie? Pourquoi un couple qui a déjà accumulé une immense fortune accepte-t-il d’empocher encore plus d’argent en exploitant un service public?

Sophie Durocher est cinglante :

“Les Morissette nous invitent dans leur sous-sol pour nous montrer des diapos de leur dernier voyage à Disney.”

C’est exactement ça.

Pendant que des milliers de travailleurs se serrent la ceinture, pendant que TVA doit supprimer des emplois, Véro.tv se gave avec des productions financées par l’argent des contribuables… et impose un abonnement en plus!

Si vous pensiez que Véro.tv était une simple plateforme privée indépendante, détrompez-vous. C’est une branche de Radio-Canada, financée par l’argent public, mais qui exige des abonnements payants en plus.

Créée en 2017, Véro.tv est une section exclusive de ICI TOU.TV EXTRA, la plateforme numérique de Radio-Canada.

Son objectif? Offrir du contenu “premium”, dirigé en grande partie par Véronique Cloutier et son entourage.

Et pendant que les contribuables doivent débourser encore plus d’argent, Véro.tv continue de promouvoir la marque Véronique Cloutier et Louis Morissette.

La ligne est mince entre une plateforme publique qui sert le bien commun et un outil de marketing personnel pour une marque bien établie.

Sophie Durocher l’a souligné avec un exemple frappant :

"L’émission “Les Morissette et moi” suit Véro, Louis et leurs enfants dans leur quotidien. C’est l’équivalent de L’incroyable famille Kardashian, mais version Boucherville."

Comment un tel programme peut-il être justifié comme un service public?

Pire encore, KOTV, la boîte de production de Louis Morissette, produit ses propres émissions, dans lesquelles il fait la promotion… de KOTV!

“Misère, si ce n’est pas de la convergence, je me demande bien comment ça s’appelle!”

Radio-Canada, censé être un service public, est devenu une plateforme où certaines vedettes bien établies peuvent capitaliser sur leur notoriété avec l’argent des contribuables.

Une affaire de millions… et de privilèges.

Ne soyons pas naïfs. Véronique Cloutier et Louis Morissette sont loin d’être en difficulté financière.

- Le couple est multimillionnaire.

- Leur empire médiatique s’étend de la télévision à la radio, en passant par l’édition et les produits dérivés.

- Ils n’ont pas besoin de Radio-Canada pour survivre.

C’est là que réside tout le scandale.

C’est exactement pour ça que Pierre-Karl Péladeau et Pierre Poilievre veulent mettre fin à cette mascarade.

Et de plus en plus de Canadiens se rendent compte que cette fermeture n’est pas seulement une possibilité… elle est devenue une nécessité.

La Petite Vie a été enfermée derrière un mur payant, forçant les Québécois à payer pour voir une série qui “leur appartient”.

Radio-Canada reçoit des subventions massives, mais vend aussi de la publicité, ce que les médias privés ne peuvent pas faire.

Et maintenant, il se transforme en service payant, tout en encaissant toujours les fonds publics.

C’est une concurrence totalement déloyale.

Pendant que les médias privés comme TVA se battent pour survivre, Radio-Canada joue sur deux tableaux :

- L’argent du public.

- L’argent des abonnés.

C’est inadmissible.

Radio-Canada bénéficie de privilèges que les autres médias n’ont pas, et pourtant, elle en veut toujours plus. Elle exploite les contribuables et leur demande encore de payer.

Et quand les médias de Québecor souffrent, que fait Radio-Canada? Elle accumule les millions.

Cette situation ne peut plus durer.

La fin approche. Et elle est méritée.