Bombe médiatique dans le vestiaire: Nick Suzuki n'a pas été consulté

Bombe médiatique dans le vestiaire: Nick Suzuki n'a pas été consulté

Par David Garel le 2025-02-25

Ça chauffe à Montréal. Le torchon brûle entre Nick Suzuki et Kent Hughes.

Le capitaine du Canadien a lâché une bombe médiatique qui a fait exploser les tensions déjà évidente dans l’organisation.

Interrogé par les journalistes, Suzuki a déclaré qu’il n’avait jamais reçu de message de la direction indiquant que l’équipe était en mode vente.

Attendez une seconde.

Tous les insiders, de Pierre LeBrun à Elliotte Friedman, en passant par Arpon Basu de The Athletic, affirment pourtant que Kent Hughes est en mode vente de feu.

Jake Evans, Joel Armia, David Savard, Christian Dvorak… tout le monde est sur le marché.

Alors, qui ment? Qui joue à la politique?

Nick Suzuki a-t-il décidé de se rebeller contre son DG? Refuse-t-il d’admettre publiquement que la saison est déjà morte?

Ou bien Kent Hughes l’a-t-il totalement mis de côté dans le processus, traitant son capitaine comme un simple pion sans importance?

Une fracture de plus dans le vestiaire.

Cette déclaration de Suzuki est un message direct envoyé à Hughes. Le capitaine ne veut pas entendre parler de vente, il croit encore aux séries.

Mais Kent Hughes, lui, ne veut rien savoir.

Le DG du Canadien est insensible aux émotions, il veut construire son club à long terme et se moque de ce que pensent les joueurs, les entraîneurs et même le public.

Déjà, on sentait une énorme tension entre Martin St-Louis et Kent Hughes. Le coach avait demandé du renfort, il voulait pouvoir se battre pour les séries. 

Résultat? Hughes l’a ignoré complètement et a mis ses joueurs sur le marché.

Et maintenant, c’est Nick Suzuki qui se heurte au mur infranchissable du DG.

On le sait, Nick Suzuki est un capitaine loyal, respecté et apprécié de ses coéquipiers. Si Suzuki est frustré, tout le vestiaire le ressent.

Kent Hughes est peut-être un excellent négociateur, mais il joue un jeu dangereux.

Si la tension continue de monter, si Suzuki et les joueurs sentent qu’ils ont été abandonnés, cela pourrait laisser des traces profondes dans l’organisation.

Est-ce qu’on assiste au début d’un conflit ouvert entre le capitaine et son DG? Est-ce que Kent Hughes risque de perdre son vestiaire à force de traiter ses joueurs comme de simples actifs échangeables?

Une chose est certaine : la tension entre Suzuki et Hughes vient d’atteindre un niveau inquiétant. Et ça va barder à Montréal.

Le timing est tout simplement incroyable. Alors que Pierre LeBrun annonce que Kent Hughes veut liquider ses vétérans avant la date limite, Nick Suzuki choisit exactement ce moment-là pour dire aux médias qu’il n’a jamais reçu de message que le club était vendeur.

On parle ici du capitaine du Canadien, le leader de cette équipe. Ce n’est pas un joueur de soutien qui parle sans trop savoir ce qui se passe. Si Suzuki dit quelque chose, c’est parce qu’il veut envoyer un message.

Mais ce message-là, ça sonne comme une bombe en plein cœur du vestiaire.

Pierre LeBrun, un des insiders les plus respectés de la LNH, a été catégorique :

« Kent Hughes cherche activement à se départir de plusieurs joueurs avant la date limite des échanges. Il est ouvert à des discussions pour presque tout le monde. »

Et pendant ce temps, Suzuki sort publiquement et dit qu’il n’a jamais reçu de message confirmant que le club était en mode vente.

C’est gênant.

C’est la preuve qu’il y a un décalage total entre la direction et les joueurs.

Nick Suzuki savait exactement ce qu’il faisait

Suzuki n’est pas naïf. Il savait très bien ce que LeBrun venait de dire. Il savait que toute la planète hockey parle de la vente de feu du Canadien.

Alors pourquoi a-t-il pris la peine de dire ça?

C’est une déclaration qui met énormément de pression sur Kent Hughes. C’est une façon détournée de dire :

« Vous nous laissez tomber, mais on n’a jamais été mis au courant. On croyait encore à nos chances. »

Et là, c’est le chaos total.

Martin St-Louis s’était déjà opposé à une vente massive et il a été totalement ignoré. Maintenant, c’est le capitaine qui envoie un message indirect à son DG.

Mais le problème pour Suzuki, c’est que Kent Hughes ne joue pas à ce jeu-là.

Le DG du Canadien, un ancien agent habitué aux négociations brutales, ne fonctionne pas aux émotions. Lui, il regarde les statistiques, les projections, les actifs à long terme.

Il n’a aucun intérêt à préserver la chimie actuelle si ça ralentit la reconstruction.

Et il vient de montrer que peu importe ce que pensent Suzuki et St-Louis, il va faire ce qu’il veut.

Les prochains jours risquent d’être explosifs.

Suzuki va-t-il confronter son DG directement? Kent Hughes va-t-il finir par lui dire clairement qu’il est en mode vente?

Une chose est sûre : la tension entre les deux est désormais impossible à ignorer. Et dans une organisation, quand le capitaine et le DG ne sont pas sur la même longueur d’onde, ça finit rarement bien.

Si Kent Hughes n’était pas déjà en furie, il doit l’être maintenant.

Car il vient de se faire trahir… et ce, de plusieurs côtés à la fois.

D’abord, quelqu’un a trahi sa stratégie. Ce n’est clairement pas lui qui a parlé à Pierre LeBrun. Ce sont d’autres DGqui, probablement frustrés par ses exigences élevées pour Jake Evans et Joel Armia, ont décidé de faire fuiter de l’infopour mettre de la pression sur lui.

On connaît la game :

Kent Hughes veut un choix de 2e ronde minimum pour Evans.

Les autres DG n’aiment pas ça et veulent le faire passer pour un rêveur qui demande trop cher.

Ils vont voir Pierre LeBrun et balancent l’info pour le forcer à baisser son prix.

Un véritable jeu de pouvoir en coulisses, où chaque mot qui sort dans les médias a une intention cachée.

Et comme si ça ne suffisait pas, Nick Suzuki débarque avec sa déclaration explosive.

Il y a zéro hasard dans ce timing. Suzuki savait très bien que LeBrun venait d’affirmer que le CH est en mode vente massive.

En sortant publiquement pour dire qu’il n’a reçu aucun message de la direction sur ce sujet, il envoie un message indirect :

« Je ne suis pas d’accord avec ce qui se passe. »

« On aurait dû nous le dire. »

« Ce n’est pas ce que nous, les joueurs, voulons. »

En d’autres termes, il met une pression monstre sur Kent Hughes.

Soyons honnêtes : n’importe qui d’autre aurait pété les plombs à la place de Kent Hughes. Mais Hughes n’est pas un DG ordinaire.

C’est un ancien agent, un homme de chiffres, un stratège froid. Ce genre de coups bas? Il les voit venir à des kilomètres.

Là où un autre DG aurait réagi avec émotion, lui reste calme et continue son plan.

Il sait que cette guerre médiatique n’a qu’un seul objectif : lui faire baisser ses demandes.

Alors, il va tenir son bout. Kent Hughes va vendre, et il va le faire à son prix.

Et s’il faut mettre Suzuki en colère? Qu’il en soit ainsi.