Bombe sportive à Montréal: Sportsnet annonce la transaction de Sidney Crosby

Bombe sportive à Montréal: Sportsnet annonce la transaction de Sidney Crosby

Par David Garel le 2025-07-04

Une véritable bombe médiatique vient d’exploser à Montréal, et cette fois, ce n’est pas une rumeur de corridor lancée par un compte anonyme sur X.

C’est Nick Kypreos, l’un des "insiders" les plus influents au pays, qui l’a lâchée en direct sur les ondes de Sportsnet 590 The FAN. Et le sujet? Rien de moins que Sidney Crosby… à Montréal.

Il n’y a plus de doute possible. Ce qui n’était qu’un murmure discret dans les coulisses du Centre Bell vient de se transformer en discussion nationale, alimentée par un réseau anglophone torontois qui, habituellement, prend plaisir à ridiculiser les espoirs du CH.

Et pourtant, ce jeudi matin, c’est bien sur les ondes de Sportsnet qu’on a semé le chaos dans les rues de Montréal.

Tout commence lors d’un segment consacré aux chances du Canadien de faire les séries en 2025-2026. Kypreos, invité au micro, laisse tomber la phrase qui a glacé tout le pays.

« Attendez après les Olympiques quand ils obtiendront Sidney Crosby. »

Le studio est resté silencieux pendant deux longues secondes. Puis les rires nerveux. Puis les relances. Et c’est là que Kypreos a appuyé sur le bouton nucléaire.

« Je dois répondre vrai à cette question. Il est tout simplement trop bon pour faire du gardiennage d’enfants pendant les trois années à venir. Ce gars-là peut encore jouer à son plus haut niveau. Le laisser à Pittsburgh ne rendrait pas service à notre sport. »

Le ton est donné. Ce n’est plus juste un fantasme de partisans. Ce n’est plus juste Renaud Lavoie qui rappelle que Crosby a toujours eu un faible pour Montréal, pour la ville de son idole Mario Lemieux, pour l’ambiance survoltée du Centre Bell, pour les racines québécoises de sa famille.

C’est maintenant un journaliste de Toronto, un ex-joueur, un "insider" connecté à l’état-major des Penguins, qui affirme que le scénario est en train de s’activer en coulisses.

Tout pointe vers un coup de théâtre. Et maintenant, on le sait : ce coup s’appelle Sidney Crosby.

La situation à Pittsburgh est invivable.

Crosby a refusé toutes les demandes d’entrevue cet été. Il reste silencieux. Il n’a pas commenté la signature absurde d’Anthony Mantha. Il n’a rien dit sur la perte de Guentzel. Et il n’a même pas salué les signatures de bas étage de Kyle Dubas.

« Il est en train de bouillir en silence, ».

Ajoutez à cela : une équipe vieillissante (Malkin, Letang, Karlsson… tous en perte de vitesse et indésirables sur le marché des transactions), aucune relève offensive, aucun espoirs de renom et un DG qui semble vouloir tout raser sans avoir le courage d’échanger Crosby lui-même.

« Dubas veut que ce soit Crosby qui vienne lui demander de partir, » croit-on à Montréal.

Ce qui frustre le plus Sidney Crosby, c’est cette absence totale de direction claire chez les Penguins. Il voit son directeur général, Kyle Dubas, improviser, sans direction, incapable de choisir entre une reconstruction franche et une dernière danse avec ses vétérans. 

Au début de l'été, Dubas parlait de « jeunesse », de « repêchage », d’un « nouveau cycle ». Puis là, sans explication logique, il s’intéresse à Brock Boeser, un ailier de 28 ans, dans son prime, avec un gros contrat, comme si l’équipe allait soudainement tenter un sprint vers les séries. 

C’est incohérent, c’est déroutant, et c’est insultant pour un joueur comme Crosby, qui, malgré tout, continue de livrer des saisons de 90 points.

Selon le journaliste Frank Seravalli, les Penguins ont bel et bien montré un intérêt sérieux pour Boeser, une décision qui vient contredire tout ce que Dubas avait commencé à mettre en place. Et pour Crosby, c’est la goutte de trop. Il voit bien que son DG perd le fil, qu’il danse sur deux tempos à la fois, et c’est exactement là où le Canadien de Montréal pourra réaliser la transaction après les Jeux olympiques : en offrant à Crosby ce que Pittsburgh ne peut plus lui promettre: une vision claire, cohérente, et un groupe qui monte.

Pourquoi attendre après les Jeux de 2026 à Milan?

Parce que Crosby veut une dernière grande scène avec Équipe Canada. Il veut porter le « C » une dernière fois. Il veut jouer avec Connor Bedard, Connor McDavid et Nathan MacKinnon, avant de passer le flambeau. Après ça, il aura tout accompli, et pourra choisir son dernier chapitre.

« Crosby ne veut pas finir dans l’ombre d’un club en déclin, » croit un recruteur.

Il n’ira pas à LA. Pas à Vegas. Pas au Colorado.

Pourquoi?

Parce qu’il veut un défi historique, pas une bague facile.

Parce qu’il veut faire vibrer une ville de hockey.

Parce que l'équipe de Martin St-Louis… forme un groupe affamé.

Parce qu’il sait que cette équipe est sur le bord d’exploser.

Et surtout, parce que le nom Crosby dans le chandail du CH, c’est le rêve ultime de toute une province. le rêve de son père. Son rêve d'enfant.

La question à un million de dollars: quels morceau dans une transactions?

C’est là que le mystère plane.

Est-ce que Crosby exigera d’aller à Montréal, ce qui fera en sorte que Kyle Dubas ne pourra pas demander la lune pour ses services?

Ou est-ce que Dubas demandera :

Michael Hage? (intouchable à Montréal)

David Reinbacher? (intouchable à Montréal)

Un premier choix 2026? (assurément)

Joshua Roy? (assurément, mais il ne vaut rien)

Adam Engstrom, Jayden Struble ou Arber Xhekaj? (assurément)

Impossible à dire pour l’instant. Mais selon Kypreos :

« Si ça se fait, ce sera un échange symbolique. On ne vend pas Sidney Crosby comme un vulgaire actif. Il mérite de choisir. »

Ce matin, Montréal est debout. Les partisans pleurent déjà à l’idée de voir Sidney Crosby traverser la glace du Centre Bell dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.

Et ce qui semblait, il y a deux semaines, un doux délire, est aujourd’hui une théorie soutenue par Kypreos, validée par Renaud Lavoie, et murmurée par tous les insiders sérieux.

Ce n’est plus une question de “si”. C’est une question de “quand”.