Brady Tkachuk répond à Arber Xhekaj: rien ne va plus entre les deux hommes

Brady Tkachuk répond à Arber Xhekaj: rien ne va plus entre les deux hommes

Par Marc-André Dubois le 2025-03-18

Arber Xhekaj frappe un mur à Ottawa.

Ottawa ne voit même pas le Canadien comme un rival.

Le défenseur a voulu allumer la rivalité, il a voulu rajouter de l’huile sur le feu, il a voulu jouer au grand parleur avant un match crucial contre Ottawa, mais il vient de frapper un mur.

Parce que les Sénateurs n’en ont rien à faire du Canadien.

Alors que Xhekaj tentait de raviver la tension entre les deux équipes, les joueurs d’Ottawa ont été on ne peut plus clairs : pour eux, la vraie rivalité, c’est avec Toronto.

Brady Tkachuk, fidèle à lui-même, n’a pas hésité à lancer une flèche en réponse aux propos de Xhekaj.

« On ne pense même pas au Canadien. On regarde devant nous, on vise haut. Nos vrais ennemis, ce sont les Leafs. La bataille de l’Ontario, c’est ça qui compte. »

Un message sans pitié : les Sénateurs ne considèrent même pas Montréal comme un obstacle sur leur route vers les séries.

Une réponse arrogante… mais assumée.

Brady Tkachuk n’allait évidemment pas laisser passer les propos d’Arber Xhekaj sans répondre. Après tout, Xhekaj n’en est pas à sa première déclaration arrogante à son sujet.

Rappelons-nous qu’il y a quelques semaines à peine, Xhekaj s’était gonflé à bloc, prêt à livrer une guerre totale contre le capitaine des Sénateurs.

« Je le confronte. Je vais aller tout droit vers lui. Je vais le crinquer. Je m’en fiche. »

« Je veux rendre sa vie… misérable. Je veux que sa soirée soit pénible. Ce que je lui donne, ça doit être plus fort que ce qu’il distribue. »

« Comment peux-tu dire que les bagarres sont mauvaises quand chaque personne dans l’amphithéâtre se lève, tout le monde regarde et tout le monde réagit sur les réseaux sociaux ? Ça fait partie de la game. Et je veux l'affronter »

Des paroles fortes, qui lui avaient valu d’être moqué sans pitié après un match désastreux.

Mais maintenant que Xhekaj revient à la charge contre les Sénateurs en affirmant que lui et ses coéquipiers les déteste du fond du coeur, Tkachuk a décidé de répondre...en l'ignorant...

Un message direct, sans détour. Si Xhekaj veut faire monter la tension, Tkachuk ne demandera pas mieux.

Et si l’on en croit le capitaine des Sénateurs, c’est lui qui dictera le ton ce soir, pas Xhekaj.

« C’est un match important pour nous. On joue pour les séries. »

Tout est dit. Le défi est lancé.

Maintenant, la seule question qui reste : Xhekaj répondra-t-il sur la glace ou encore une fois avec des excuses après coup ?

Il faut bien le dire : les Sénateurs répondent de manière baveuse.

Après tout, le Canadien n’est qu’à six points derrière eux, et pourtant, Ottawa parle comme si Montréal était un simple figurant dans la course aux séries.

Mais d’un autre côté, on ne peut pas leur en vouloir.

Les Sénateurs sont sur une séquence dominante, ils viennent d’aligner six victoires consécutives, et ils ont une véritable opportunité d’arracher leur place en séries éliminatoires.

Pendant ce temps, le Canadien, bien que toujours dans la course, doit encore se battre pour se faire respecter.

Et c’est là tout le problème avec Xhekaj. Il parle comme si le CH avait déjà prouvé quelque chose. Il parle comme si le Canadien était une menace directe.

Mais à Ottawa, on ne le voit pas du tout de la même manière.

« Ils sont six points derrière nous. On ne regarde pas en arrière, on regarde en avant. Si on veut se préparer pour les séries, on doit penser à ce qui nous attend, pas à ceux qui nous courent après. »

Encore une réponse cinglante qui montre bien que les Sénateurs ne mordent pas à l’hameçon.

Si Ottawa refuse de voir Montréal comme un rival, les partisans du Canadien, eux, voient bien les choses autrement.

Depuis le Tournoi des 4 Nations, Brady Tkachuk est devenu un ennemi public à Montréal. Son attitude, ses provocations, son arrogance naturelle ne passent tout simplement pas.

Et ce soir, le Centre Bell risque d’être particulièrement hostile envers lui.

Chaque fois qu’il touchera à la rondelle, il se fera huer.

Chaque mise en échec contre lui sera célébrée comme un but.

Et pour Arber Xhekaj, ce sera l’occasion parfaite de prouver qu’il ne fait pas que parler.

Parce que cette fois, il n’a plus le choix.

Le défenseur a voulu jouer avec le feu, il doit maintenant assumer. Xhekaj a tenté d’imposer sa propre vision de la rivalité, mais Ottawa l’a complètement ignoré.

Brady Tkachuk n’a jamais été du genre à reculer devant un adversaire, et encore moins devant un joueur comme Arber Xhekaj. 

Chaque fois qu’on lui parle de confrontations physiques, il garde le même discours : il ne choisit pas ses batailles, il est prêt contre n’importe qui, et il n’a jamais fui un combat.

Alors quand les journalistes ont abordé le sujet Xhekaj, sa réponse a été simple et claire. Pour lui, que ce soit Xhekaj ou un autre, ça ne change rien.

Tout le monde dans la LNH sait qu’il ne se défile jamais. Il n’a pas besoin de faire de déclarations fracassantes ou de chercher à intimider, son jeu parle pour lui.

Et c’est là toute la différence. Pendant que Xhekaj fait monter la tension avec ses paroles, Tkachuk garde le focus sur le match.

Il sait que c’est une rencontre cruciale pour les Sénateurs, et il ne perd pas son temps dans des guerres verbales inutiles. Mais s’il doit répondre sur la glace, il le fera sans hésitation.

Les Sénateurs ne voient pas le Canadien comme un vrai rival, et ce match aura un goût particulier pour Xhekaj, qui va devoir prouver qu’il peut répondre sur la glace autant qu’avec ses mots.

Ce soir, le Canadien n’aura pas le droit à l’erreur.

Parce que si Ottawa vient au Centre Bell et domine le CH, Xhekaj passera encore une fois pour un grand parleur incapable de livrer la marchandise.

Et cette fois, les excuses ne suffiront plus.