Brendan Gallagher est devenu malgré lui l'éléphant dans la chambre du Canadien de Montréal.

Il ne peut plus ignorer les statistiques qui le suivent de près. À 31 ans, l'intensité et la détermination du vétéran sont indéniables, mais la réalité des chiffres est devenue difficile à contourner.

Avec seulement 5 filets et 12 points en 33 matchs, Gallagher peine à retrouver sa production offensive habituelle. Une situation qui s'apparente étrangement à celle de la saison précédente (2022-2023), où il avait totalisé 8 buts et 14 points en 37 rencontres.

Cependant, l'optimisme persiste chez le joueur qui aspire à franchir le seuil des 10 buts, une barre qu'il n'a plus atteinte depuis la saison 2020-2021.

Cependant, le problème le plus évident dans le dossier de Gallagher réside dans son différentiel de -14, le plus bas de l'équipe et le 17e plus faible de toute la LNH, partageant cette place peu enviable avec un joueur nuisible comme Jonathan Huberdeau des Flames de Calgary. Un chiffre qui fait écho à la saison 2017-2018, où Gallagher avait affiché un différentiel de -13.

Le défi pour Gallagher ne réside pas seulement dans la recherche de son flair offensif, mais également dans la nécessité de rectifier son jeu défensif. Les statistiques de son différentiel suggèrent une vulnérabilité de l'équipe lorsqu'il est sur la glace, mettant ainsi en lumière un aspect du jeu qui ne peut plus être ignoré.

En d'autres mots, Gallagher est rendu nuisible sur la glace. On ne parle plus d'une simple léthargie offensive, On voit maintenant que "Gally" fait mal à son équipe, exactement comme Jonathan Huberdeau.

Pour Gallagher, l'avenir réserve peut-être une réévaluation totale de la pertinence qu'il soit en uniforme. Non seilement il est impossible qu'il parvientne à équilibrer son engagement offensif, mais il est encore moins probable qu'il soit capable d 'avoir des responsabilité accrues en défense.

Il faut regarder la réalité en face: Gallagher n'est plus capable de contribuer de manière significative aux succès de son équipe. Pire encore, il est incapable de ne pas être nuisible dans tous les sens du terme.

En attendant, l'éléphant dans la chambre demeure, imposant et incontournable, incitant à une introspection nécessaire de la part de Kent Hughes.

Si le DG ne veut pas le racheter, Gallagher devra visiter les gradins. Il n'a plus sa place dans cette équipe. C'est clair comme de l'eau de roche.

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