Il est difficile d'imaginer la tristesse qui peut habiter le cœur de Brendan Gallagher. Une tristesse qui provient de l'humiliation financière qui accompagne chaque point qu'il inscrit.

Le poids de son salaire semble peser lourd sur ses épaules, transformant chaque réalisation personnelle en un fardeau financier difficile à supporter.

Pour Gallagher, chaque point marqué coûte la somme de 433 000 dollars à Geoff Molson, le propriétaire de l'équipe. Un chiffre qui, bien que moins élevé que le coût par point de son coéquipier Josh Anderson à 458 000 dollars, n'en demeure pas moins un sujet de moquerie et de critique.

Most expensive cost per point. (Forwards only, min 36 GP)

Anderson semble immunisé contre les railleries.

La cruelle ironie réside dans le fait que Gallagher se trouve humilié aussi par Jonathan Drouin, l'aubaine de la LNH en termes de rapport qualité-prix.

Drouin, dont chaque point ne coûte que 33 000 dollars au Colorado, est devenu un point de comparaison douloureux pour Gallagher.

Les railleries et les moqueries fusent, transformant la vie de Gallagher en une épreuve publique où chaque but et chaque passe deviennent autant de motifs de moquerie.

Cette situation financière délicate jette une lumière cruel sur le monde de la LNH, où les contrats et les salaires deviennent des sujets de débat et de comparaison entre les joueurs.

Pour Gallagher, qui donne toujours son maximum sur la glace, cette réalité cruelle ajoute une couche supplémentaire de pression à son quotidien.

Il est important de se rappeler que derrière chaque statistique se cache un être humain avec des émotions et des aspirations.

La tristesse de Brendan Gallagher révèle une facette sombre du monde du hockey professionnel, où la valeur d'un joueur semble parfois se résumer à des chiffres plutôt qu'à ses qualités humaines.

Business is business...et les sentiment peuvent aller se coucher...

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