Brendan Gallagher racheté en 2025: son ancien agent réagit

Brendan Gallagher racheté en 2025: son ancien agent réagit

Par David Garel le 2025-01-13

Brendan Gallagher, guerrier des Canadiens de Montréal depuis plus de 13 saisons, est confronté à une réalité qui le hante depuis des mois : la possibilité d’un rachat de son contrat. 

Alors que les discussions autour de cette option s’intensifient, l’attaquant de 32 ans voit ses pires craintes revenir le hanter.

Pour un joueur qui a toujours tout donné sur la glace, envisager une sortie prématurée et peu glorieuse est un coup dur, tant pour sa fierté que pour son héritage à Montréal.

Avec un salaire annuel moyen de 6,5 millions de dollars jusqu’en 2027, le contrat de Brendan Gallagher, signé sous l’ère de Marc Bergevin, est aujourd’hui vu comme un poids lourd pour les Canadiens.

Si ce contrat symbolisait à l’époque une récompense pour les années de loyaux services et de dévouement de Gallagher, il est désormais perçu comme un obstacle dans une équipe en reconstruction qui mise sur la jeunesse et la rapidité.

Face aux critiques, David Ettedgui, ancien agent de Gallagher et désormais fervent défenseur de son client, a pris la parole de manière intense pour commenter le dossier.

Cet extrait vidéo, qui nous amène dans les coulisses du contrat de Brendan Gallagher, donne la chair de poule.

Selon Ettedgui, Gallagher est le cœur de cette équipe. Ce qu’il apporte hors glace, dans la chambre, ne peut être mesuré en statistiques. 

Selon lui, Gallagher ne sera pas racheté, et ce, pour une raison bien précise : son importance dans le vestiaire.

Ettedgui a également tenu à défendre le contrat signé sous Bergevin.

Marc Bergevin était un DG qui récompensait les efforts du passé. Il croyait à la loyauté envers les joueurs qui avaient tout donné pour cette organisation, et Brendan est l’incarnation de cette philosophie.

Pour Ettedgui, remettre en question la valeur de Gallagher reviendrait à ignorer tout ce qu’il représente pour l’identité des Canadiens.

Mais cet argument, bien que noble, peine à apaiser les inquiétudes des partisans et des dirigeants actuels, Kent Hughes et Jeff Gorton, qui doivent composer avec une réalité financière stricte, surtout que le contrat de Juraj Slafkovsky (7,6 M$ sur la masse salariale) comme la saison prochaine et qu'ils veulent signer Sam Bennett cet été.

Le rachat de contrat est un outil que les Canadiens pourraient envisager dès l’été 2025, une fois que les limitations entourant ce processus deviennent plus avantageuses.

Car racheter Gallagher en 2024 aurait été trop coûteux. Voici comment un éventuel rachat l'été dernier aurait affecté la masse salariale de l’équipe :

2024-2025 : 333 000 $

2025-2026 : 2,1 M$

2026-2027 : 4,6 M$

2027-2028 : 2,1 M$

2028-2029 : 2,1 M$

2029-2030 : 2,1 M$

Le racheter en 2025 sera beaucoup plus avantageux. 

Mais pour Gallagher, cette option représenterait bien plus qu’une simple décision comptable. Un rachat serait perçu comme une sortie par la petite porte, une conclusion indigne pour un joueur qui a porté le maillot bleu-blanc-rouge avec une telle intensité et fierté.

Ces rumeurs de rachat forcent Gallagher à affronter ses plus grandes peurs. L’idée de ne plus être considéré comme essentiel, après avoir été le visage de l’effort et de la résilience pendant plus d’une décennie, est difficile à accepter.

Depuis plusieurs saisons, les blessures et l’usure physique ont rattrapé Gallagher, limitant son impact sur la glace. Son style de jeu, basé sur l’intensité et le sacrifice, a laissé des traces à vie sur son corps.

Et même si Gallagher a connu un début de saison encourageant avec sept buts en 15 matchs, sa production s’est effondrée depuis.

Samedi soir, lors d’un match contre Dallas, Gallagher faisait peine à voir sur la glace et sur le banc, plié en deux, à bout de souffle, dans une rencontre où son manque de vitesse était flagrant.

Ces images alimentent davantage les discussions sur son déclin et sur l’éventualité de passer à autre chose.

Gallagher a toujours été un joueur qui incarnait l’effort et la combativité. Pourtant, ces qualités, autrefois des atouts majeurs, semblent désormais insuffisantes dans une LNH qui évolue rapidement.

Le rôle de Gallagher se réduit progressivement, un constat difficile à ignorer.

Le problème pour les Canadiens, et pour Gallagher, est que sa valeur contractuelle ne reflète plus sa contribution réelle.

À 32 ans, avec un corps usé et des performances en déclin, il devient de plus en plus difficile de justifier son rôle sur la glace.

Alors que les rumeurs continuent de s’intensifier, Gallagher se retrouve à un carrefour critique de sa carrière. La direction des Canadiens devra bientôt prendre une décision difficile :

Conserver Gallagher pour son leadership dans le vestiaire, malgré un contrat lourd et une contribution limitée sur la glace, tout en devant supporter le malaise dans la chambre.

Procéder à un rachat pour libérer de l’espace salarial et permettre à l’équipe de progresser dans sa reconstruction.

Pour Gallagher, l’idée d’un rachat est une pilule amère. Il a toujours voulu être un joueur qui termine sa carrière avec une seule équipe, et Montréal représente bien plus qu’un simple lieu de travail pour lui.

Mais la réalité financière et sportive de la LNH ne fait pas de sentimentalisme, et l’heure des décisions pragmatiques approche à grands pas.

Peu importe ce qui arrivera, Brendan Gallagher restera dans l’histoire des Canadiens comme un joueur légendaire, symbole de résilience et de passion.

Mais pour l’instant, il doit affronter une vérité douloureuse : le hockey ne fait pas de cadeau, et même les guerriers les plus vaillants doivent un jour accepter de déposer les armes.

David Ettedgui peut bien défendre son ancien client et rappeler son importance hors glace (et il le fait très bien), mais ces arguments ne suffiront peut-être pas à changer l’issue de cette saga. 

L’ombre d’un rachat plane plus que jamais sur Gallagher, et sa lutte pour prouver qu’il peut encore contribuer à cette équipe devient de plus en plus désespérée.

Alors que les Canadiens poursuivent leur reconstruction, la direction devra bientôt trancher. Pour Gallagher, ce sera une question de survie professionnelle, mais pour l’équipe, ce sera une décision stratégique.

Quoi qu’il arrive, l’héritage de Brendan Gallagher à Montréal est assuré, mais il reste à voir comment ce chapitre se conclura : avec honneur ou dans la douleur d’un départ précipité.