Brendan Gallagher incarne l'esprit combatif qui anime le hockey depuis des générations. Pour lui, les bagarres font partie intégrante du sport et constituent même un élément essentiel de son attrait.
Alors que certaines personnes peuvent grincer des dents devant la violence sur la glace, Gallagher voit dans ces échauffourées une part de la magie qui rend le hockey si unique.
Après la mêlée qui a marqué le début du match entre les Rangers et les Devils, Gallagher n'a pas caché son enthousiasme.
«C’était fantastique et divertissant. C’est ce qui fait que notre sport est unique. J’espère que les gens ont apprécié.» «Il y avait les deux grands garçons [Matt Rempe et Kurtis MacDermid] qui s’en donnaient à cœur joie. C’était beau à voir. Et tu as vu les coéquipiers se joindre au mouvement. Ça aussi, c’était beau à voir» (crédit: Journal de Montréal)
Pour lui, c'était un moment fantastique et divertissant, une démonstration de ce qui rend le hockey si spécial. Il a salué l'engagement des joueurs, soulignant avec admiration la façon dont les "grands garçons" se sont affrontés avec passion et les coéquipiers ont rallié le mouvement.
Malgré les efforts déployés par certains pour éliminer les bagarres du hockey, Gallagher reste convaincu que cette tradition perdurera.
Il reconnaît que les opinions à ce sujet sont partagées, mais il insiste sur le fait que les joueurs, dans leur grande majorité, apprécient cet aspect du jeu bien plus que ce que l'on pourrait penser.
Pour lui, la capacité à se protéger et à défendre ses coéquipiers est aussi importante que la victoire elle-même lors d'une bagarre.
Les souvenirs de Gallagher remontent à ses débuts dans la Ligue junior de l'Ouest, où les mêlées étaient monnaie courante et faisaient partie intégrante de la culture du hockey.
Il se souvient avec émotion de sa première mêlée impliquant tous les joueurs sur la glace à l'âge de 16 ans, soulignant l'importance du respect gagné auprès de ses coéquipiers dans de tels moments.
«J’ai grandi dans ce genre d’environnement. Dans la Ligue junior de l’Ouest, c’était la norme, a raconté l’Albertain, avec conviction. J’ai connu ma première mêlée impliquant tous les joueurs sur la glace à l’âge de 16 ans. Les sentiments qui t’envahissent et le respect que tu gagnes de tes coéquipiers, ça compte pour beaucoup.»
Même des années plus tard, alors qu'il évolue dans la LNH, Gallagher reste attaché à cette tradition. Il se souvient avec précision d'une mêlée mémorable entre le Canadien et les Sénateurs en 2013, où l'équipe a démontré une unité et une solidarité exemplaires. Ces moments renforcent les liens entre les joueurs et contribuent à forger l'esprit d'équipe si cher au hockey.
«C’est certain que je m’en souviens, a-t-il lancé en énumérant quatre de ses cinq coéquipiers impliqués dans cette mêlée. Il y avait Moe [Travis Moen], Franky Bou [Francis Bouillon], Whity [Ryan White], Colby Armstrong. Il me manque l’autre défenseur [Jarred Tinordi].»
«J’avais essayé de me pogner contre Cory Conacher. Une fois dans le vestiaire, White était le premier gars qui m’avait accueilli, a-t-il raconté. Il n’aurait pas pu être plus excité qu’à ce moment. Pourtant, c’est un gars qui se battait tout le temps. C’est là que tu vois le respect que tu obtiens de tes coéquipiers dans des moments comme ceux-là.»
Brendan Gallagher défend avec passion les bagarres dans le hockey, affirmant qu'elles font partie intégrante de la culture du sport et contribuent à renforcer l'unité et le respect entre les joueurs. Malgré les controverses et les débats, il reste convaincu que cette tradition perdurera dans la LNH pour les années à venir.
«Je ne pense pas que ça arrivera. Autant plusieurs personnes voudraient voir ça disparaître, autant c’est un aspect du jeu que les joueurs aiment. Pas mal plus que vous pensez, a soutenu Gallagher. D’ailleurs, rendu à notre niveau, tout le monde sait comment se protéger. C’est pas mal plus ça l’objectif que celui de gagner le combat.»
Il n'a pas le choix de se battre ce soir...