L'attitude de Bruno Marchand, maire de Québec, est cinglante envers Luc Robitaille, président des Kings de Los Angeles.

Son sarcasme envers les deux matchs hors-concours des Kings à Québec, payé au coût de 7 milliards de dollars par les contribuables, ont ridiculisé l'initiative de Luc Robitaille, légende du hockey et président des Kings de Los Angeles, en soulignant l'absurdité apparente de dépenser sept millions de dollars de fonds publics pour accueillir un match au Centre Vidéotron, alors que la demande semble être en deçà des attentes.

Son manque d'empressement à participer à des événements sportifs majeurs, comme assister à un match des Kings de Los Angeles au Centre Vidéotron, semble témoigner de sa résignation face à la situation.

« Ça sera pas un problème de trouver des billets », a-t-il plaisanté, laissant transparaître une ironie cruelle dans ses propos.

Cette déclaration cinglante n'a fait qu'accentuer le sentiment de désillusion chez les habitants de Québec, confrontés à la réalité brutale de la situation.

En remettant en question la viabilité même de telles initiatives, Marchand semble suggérer que les investissements dans le domaine du sport professionnel ne sont peut-être pas la meilleure utilisation des ressources de la ville.

Cette position, bien que pragmatique d'un point de vue financier, ne fait qu'ajouter à la frustration de ceux qui aspirent à voir Québec retrouver sa place dans le paysage du hockey professionnel.

Le maire de Québec, en plus de ridiculiser Robitaille, a adressé un coup dur à  l'espoir collectif de toute une ville en affirmant sans équivoque qu'il ne croyait pas au retour d'une équipe de hockey professionnel à Québec.

Lorsqu'interrogé sur la visite du « ministre des Nordiques », Eric Girard, à New York pour discuter avec le commissaire de LNH, Gary Bettman, Marchand a brisé les cœurs en déclarant :

« Je ne pense pas que la Ligue nationale souhaite un retour à Québec. J’aimerais ça que ce soit le contraire, mais je ne pense pas que c’est ça », exprimant ainsi son manque d'enthousiasme quant à cette rencontre cruciale pour les fans de hockey de la ville. (crédit: TVA Sports)

Cette affirmation tranchante résonne comme un coup dur pour ceux qui gardent la flamme allumée depuis des années, espérant de tout coeur le retour des Nordiques, une équipe qui a laissé un héritage marqué au fer rouge dans l'histoire sportive de Québec.

Marchand a justifié sa position en invoquant les priorités économiques de la LNH, soulignant que le marché de Québec ne semble pas figurer parmi ses intérêts immédiats de rentabilité.

Cette déclaration, teintée de réalisme économique, sonne néanmoins comme un verdict implacable pour ceux qui avaient placé leurs espoirs dans un possible retour de la fierté nordique.

« Ce que je vous dis, ça n’a rien à voir avec M. Girard. Ça a à voir avec les autorités de la Ligue qui cultivent économiquement un marché américain pour des raisons de profitabilité », a-t-il ajouté, renforçant ainsi son point de vue.

Cette perspective laisse entrevoir un avenir sombre pour les passionnés de hockey de Québec, qui se retrouvent une fois de plus confrontés à la dure réalité des enjeux économiques et surtout, un commissaire Gary Bettman qui ne pense qu'à l'argent.

La déclaration du maire Marchand a plongé la ville de Québec dans une profonde désillusion, mettant fin à un espoir qui semblait pourtant persistant et vibrant. Le rêve du retour des Nordiques demeure pour l'instant relégué au rang des utopies, alors que la réalité économique s'impose avec une cruauté déconcertante.

Le manque d'intérêt de la Ligue nationale de hockey pour Québec, combinée à sa posture sarcastique envers les événements sportifs locaux..décidément, Bruno Marchand jette une ombre encore plus sombre sur l'avenir du hockey professionnel dans sa propre ville.

De quoi laisser les cœurs des habitants de sa ville lourds de déception et de désillusion.

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