Ça sent la fin pour Gary Bettman

Ça sent la fin pour Gary Bettman

Par David Garel le 2025-02-05

Gary Bettman, c’est comme un steak trop cuit : il a trop duré, il est indigeste, et tout le monde veut passer à autre chose.

Mais lui, il s’accroche comme un vieux bout de gomme collé sous une table de restaurant.

Sauf que cette fois-ci, les joueurs en ont marre. Pour la première fois, ils le disent, même si c’est sous le couvert de l’anonymat. La patience est "à boutte."

Les joueurs le veulent "OUT", les proprios le gardent "IN".

111 joueurs actifs de la LNH ont répondu à un sondage réalisé par The Athletic, et le verdict est sans appel : 54,55 % veulent qu’il sacre son camp. 

Ce n’est pas encore un raz-de-marée, mais ça sent la grogne. Ça sent la fin.

« Je ne sais même pas ce que cet ost*-là fait », a lâché un joueur, sans détour.

« La culture de la ligue doit changer », a ajouté un autre.

« On a besoin d’un nouveau visage », conclut un troisième.

Les joueurs en ont plein leur casque !

Gary Bettman a beau vouloir s’accrocher, la corde est en train de se briser.

Il croit encore qu’il est indispensable, qu’il est l’homme de la situation, mais dans les coulisses, les joueurs commencent à en avoir leur claque.

Et pour la première fois, ils le disent – pas à visage découvert, mais assez fort pour que ça résonne.

Le message est clair : il y a une fracture entre les joueurs et Bettman.

Pour certains, le commissaire est un dinosaure qui a fait son temps et qui empêche la ligue d’évoluer.

“C’est un job difficile, tu ne seras jamais aimé. Il a eu une bonne run, mais il est temps de laisser quelqu’un d’autre prendre la relève.”

Les joueurs le disent : le hockey stagne, la NHL tourne en rond. 

La ligue manque d’envergure, de vision, de modernité. L’argent ne suffit plus à cacher les fissures.

Évidemment, les propriétaires d’équipes n’ont aucune envie de voir Bettman partir. C’est leur homme, leur bouclier, leur gestionnaire en chef. 

Tant que les coffres sont pleins, pourquoi changer ?

Mais stabiliser, ce n’est pas innover. Protéger les proprios, ce n’est pas faire grandir le sport. 

Pendant ce temps, la MLS, la NBA et la NFL bougent, évoluent, prennent d’assaut le marché des jeunes et des commanditaires. La NHL reste figée.

Bettman veut s’accrocher, mais pour combien de temps ?

Certains joueurs croient encore qu’il négociera une dernière convention collective en 2026 avant de tirer sa révérence.

Mais d’autres ne veulent pas attendre aussi longtemps. Ils veulent du changement, et ils le veulent maintenant.

Les joueurs sont tannés. Les fans le huent depuis des années. 

Mais voilà, les proprios, eux, l’adorent.

Pourquoi ? Parce que Bettman est leur homme de confiance, leur coffre-fort ambulant, leur chien de garde. 

Il protège leurs intérêts comme un avocat défend un client coupable, peu importe l’évidence du crime.

Pendant que la MLS explose avec Messi, que la NBA fait vibrer TikTok, et que la NFL imprime littéralement de l’argent avec chaque match, la LNH, elle, ronronne dans sa zone de confort. 

Trop frileuse. Trop lente. Trop “vieille école”.

L’ère du streaming ? La NHL a pris du retard.

Les Jeux olympiques ? Bettman a dit non. (heureusement ils y seront à Milan en 2026).

Le hockey dans les marchés internationaux ? Rien de culotté. 

Bettman décide d'aller dans des marchés de hockey existants (Finlande, Suède, République Tchèque, etc) au lieu de vouloir aller dans des marchés qu'il faut exploiter.

Pendant ce temps, la MLS attire des commanditaires internationaux, les stades sont pleins, et Messi fait plus parler de lui aux États-Unis que n’importe quel joueur de la NHL. 

La NHL patine, la MLS sprinte.

Bettman a 72 ans, et les rumeurs sur sa santé commencent à circuler.

Parkinson ? Problèmes de santé majeurs ? Il nie tout. 

Officiellement, il est en pleine forme.

Officieusement, des murmures se font entendre. 

Mais lui, il veut rester. Il veut passer 2026 et négocier la prochaine convention collective. 

Les joueurs, eux, ne veulent plus rien savoir.

Les joueurs se rebellent. 

Les fans ne l’ont jamais aimé. 

Les journalistes commencent à poser les vraies questions. 

Et si c’était la fin ?

Gary Bettman a survécu à des lockouts, à des critiques incessantes, à des insultes qui pleuvent à chaque remise de la Coupe Stanley.

Mais cette fois-ci, la tempête vient de l’intérieur. 

Les joueurs parlent. L’argent migre ailleurs. Le sport évolue sans lui.

Est-ce que Bettman va finir par comprendre que son temps est fait ?

Ou va-t-il s’accrocher jusqu’à ce que le bateau coule ?

Ce qui est clair comme de l'eau de roche : ça sent la fin à plein nez.