Max Pacioretty voir le karma lui être sans pitié.
Après avoir déclaré que le chandail des Maple Leafs de Toronto était "le plus beau qu’il ait jamais porté", il se retrouve désormais dans une situation plutôt humiliante : relégué aux gradins pour un deuxième match consécutif.
Un coup dur pour celui qui fut autrefois capitaine du Canadien de Montréal. Ouch. Le karma ne pardonne pas.
Ce samedi soir, les Leafs affrontent les Rangers de New York, mais Pacioretty ne fera pas partie de l’alignement. Le vétéran de 35 ans a pourtant gardé un ton mesuré en exprimant sa frustration :
« Je fais de mon mieux. C’est une longue saison. Bien sûr que je préfère jouer, mais je sais que je peux aider l’équipe même depuis les gradins », a-t-il confié avec résignation.
Son absence dans l’alignement reflète la profondeur de l’effectif des Leafs. L’entraîneur Craig Berube, interrogé sur cette décision, a été on ne peut plus clair :
« Nous avons des joueurs supplémentaires, et tout le monde ne peut pas jouer chaque soir. »
Une justification froide et sèche qui met en lumière l’impitoyable réalité de la compétition au sein d'une formation bien garnie.
Après avoir signé un contrat d’un an assorti de bonus, Pacioretty espérait revigorer sa carrière à Toronto. Mais malgré quelques éclairs de son talent, notamment un but en trois matchs, il semble peiner à se faire une place durable.
Pendant que d’autres, comme Bobby McMann ou Matthew Knies, saisissent leurs chances avec brio, Pacioretty doit se contenter d'observer depuis les gradins.
L'ironie n'échappe pas aux partisans du Canadien, qui n’ont pas oublié les mots de Pacioretty sur le chandail torontois.
À leurs yeux, cette mise à l’écart ressemble à une douce revanche du destin.
Certains fans ne cachent pas leur satisfaction de voir un ancien capitaine du CH, qui avait tourné le dos à Montréal avec mépris, se retrouver écarté de l’alignement d’un des plus grands rivaux.
Rappelons que Pacioretty avait affirmé que les fans du CH étaient trop intenses pour vivre une vie heureuse lorsqu'il fut échangé à Vegas.
Avec John Tavares de retour après une absence et des jeunes joueurs en pleine ascension, la compétition est féroce à Toronto.
Les espoirs de Pacioretty de jouer un rôle clé semblent se réduire à vue d'oeil, alors qu’il peine à s’imposer au sein de cette équipe talentueuse, sous les ordres d'un coach qui aime le jeu physique et qui déteste les joueurs de périphérie.
« Quoi qu’il arrive, je vais continuer à travailler », a-t-il promis, tentant de garder la tête haute malgré les circonstances.
Mais la réalité est cinglante: à 35 ans, après plusieurs saisons marquées par des blessures, le temps n'est plus son allié. Le hockey est impitoyable, et à Toronto, les performances et la jeunesse priment.
Ça sent vraiment la fin pour l'ancien du CH.
Les partisans du CH, eux, savourent le spectacle. Ceux qui avaient été blessés par ses propos ne manquent pas de rappeler qu’il ne suffit pas de porter le « plus beau chandail » pour briller sur la glace.
Pour eux, voir Pacioretty en spectateur est la preuve que le karma finit toujours par rattraper ceux qui tournent le dos à leur passé.
Les prochains mois nous diront si Pacioretty parvient à renverser la vapeur ou s’il restera coincé dans ce rôle inconfortable de spectateur privilégié.
Mais une chose est certaine : le temps n'est pas son meilleur ami. Ça sent la retraite à plein nez.