C’est une bombe qui va secouer le repêchage de 2025.
Un tremblement qui place le Canadien de Montréal devant un dilemme monumental : tout faire pour aller chercher Caleb Desnoyers… ou regarder une autre équipe récolter la perle québécoise du top 10.
Mais cette fois, le CH ne peut pas se permettre de rester immobile. Pourquoi?
Parce que Daniel Brière vient littéralement d’ouvrir la porte à une transaction.
Et il n’a pas juste entrouvert la porte. Il l’a défoncée.
« C’est déjà parti. On commence. On a des petites jasettes ici et là », a confié le DG des Flyers à Jean-Charles Lajoie.
Mieux encore : « Nous pouvons regarder pour des joueurs qui pourraient venir nous aider plus rapidement que des choix de repêchage. Toutes les options sont sur la table. »
Bang. C’est exactement ce que Kent Hughes avait besoin d’entendre.
Depuis plusieurs semaines, les rumeurs autour de Caleb Desnoyers prennent de l’ampleur.
Et ça ne sort pas de nulle part. Ce n’est pas un simple buzz médiatique. C’est Philippe Boucher, ancien DG des Remparts et champion de la Coupe Stanley, qui a allumé la mèche.
« Moi, il y a un attaquant que je ferais tout pour aller chercher, c’est Caleb Desnoyers », a-t-il balancé à TVA Sports.
Et il en rajoute : « Mon fils connaît du monde dans le hockey junior. Caleb est exceptionnel dans ses entrevues. Il ne manque pas de confiance. Il est exactement ce dont le CH a besoin. »
Quand un gars comme Boucher parle comme ça, ce n’est pas pour faire du bruit.
C’est un message ciblé. C’est une flèche décochée directement vers Kent Hughes et Jeff Gorton.
Le genre de message qu’on entend rarement à la télévision, mais qui a un impact immédiat dans les bureaux des dirigeants.
Le problème? Caleb Desnoyers est pressenti pour sortir dans le top 6.
Et le CH, lui, détient les 16e et 17e choix.
Alors il faut monter. Il faut faire une offre. Et Daniel Brière vient d’affirmer, noir sur blanc, qu’il est prêt à écouter. Son téléphone sonne. Il a dit qu’il n’avait pas encore parlé au CH… « mais ça va venir. »
Répétons-le : « Ça va venir. »
Et que veut Brière en retour? Pas nécessairement d’autres choix. Il en a déjà sept dans le top 48, dont deux dans le top 20 en plus du 6e overall.
Ce que Brière veut? Des joueurs prêts à contribuer MAINTENANT.
Et là, le regard se tourne automatiquement vers Logan Mailloux. Vers Arber Xhekaj. Vers Kirby Dach.
Est-ce que le CH est prêt à sacrifier un ou deux de ces noms pour obtenir Desnoyers? C’est là toute la question. Parce que oui, c’est le prix.
Des choix et un joueur NHL-ready. C’est la nouvelle devise de Daniel Brière.
Et soyons honnêtes. Logan Mailloux a beau avoir un potentiel impressionnant, il n’a pas encore percé la formation du CH de façon permanente.
Et Arber Xhekaj, aussi attachant soit-il, semble condamné à vivre entre les gradins et le 6e dfenseur tant que la direction n’aura pas tranché sur son rôle exact.
Quant à Kirby Dach? Il est littéralement sur le marché. Le CH a lancé la serviette dans les coulisses, selon plusieurs insiders. Et son nom circule déjà à Boston, à Pittsburgh et même en Californie.
Alors pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour faire d’une pierre deux coups? Obtenir un centre élite en devenir. Fermer le chapitre Dach. Et frapper un coup d’éclat au repêchage.
Parce que Caleb Desnoyers, ce n’est pas n’importe qui. C’est un centre gaucher mature, solide, efficace dans les deux sens de la patinoire, et qui a récolté 76 points en 49 matchs dans la LHJMQ.
Ce n’est pas juste un bon joueur. C’est un futur pilier. Un Patrice Bergeron version 2025.
Et ce n’est pas seulement le profil qui attire le CH. C’est aussi la personnalité. Le leadership. Le sang-froid. La passion.
C’est ce que Philippe Boucher a souligné, mais aussi ce que les recruteurs du CH confirment en coulisse. Il est né pour jouer à Montréal. Il est prêt à assumer la pression.
Et lui-même l’a dit : « C’est mon équipe d’enfance. J’ai grandi en regardant le CH. J’ai reçu leur questionnaire. »
Alors à quoi attend Kent Hughes?
Daniel Brière a les choix. Il veut des joueurs prêts. Le CH a les joueurs. Il veut le choix. C’est une équation simple.
Desnoyers pourrait être ce centre parfait pour compléter un trio avec Ivan Demidov et un ailier robuste comme Josh Anderson… ou pourquoi pas Brad Marchand, si jamais ce rêve devient réalité?
Ou Sidney Crosby, si les étoiles s’alignent?
Mais tout commence avec Desnoyers. Il incarne l’étape suivante de la reconstruction. Celle où on arrête de collectionner des choix pour commencer à viser la Coupe Stanley.
Philippe Boucher a sonné l’alarme. Daniel Brière a ouvert la porte. Caleb Desnoyers n’attend qu’un appel.
Et si Kent Hughes ne compose pas le numéro… tout le Québec va s’en rappeler.
À suivre ...