Vente de feu à Boston: David Pastrnak ouvre la porte du Canadien de Montréal

Vente de feu à Boston: David Pastrnak ouvre la porte du Canadien de Montréal

Par David Garel le 2025-10-22

Le marché explose à Boston... et ça change tout pour Montréal

Il y a quelque chose de profondément instable chez les Bruins.

Un parfum de fin de cycle. Une équipe qui s’accroche encore à ses souvenirs de gloire, mais qui voit le sable glisser entre ses doigts.

Les Bruins, qui n’ont pas raté les séries depuis 2016 avant leur effondrement récent, savent qu’ils ne peuvent plus continuer à repousser l’inévitable : la reconstruction est amorcée, qu’ils le veuillent ou non.

Et au centre de ce tremblement de terre, un nom domine tous les autres : David Pastrnak.

L’ailier tchèque est en feu. Dix points, quatre buts, huit matchs de domination pure. Il continue d’écraser la LNH avec la même élégance, la même hargne, la même efficacité chirurgicale. Mais voilà : il joue dans une équipe qui ne gagne plus. Et ça, pour un joueur de son calibre, ça devient insupportable.

Pastrnak a vu Brad Marchand soulever la Coupe en Floride. Il a vu son vieux complice gagner ailleurs pendant que Boston s’enfonçait. Et il sait, au fond de lui, que sa fenêtre de gloire se referme.

Pas question d’attendre trois ans que le club se reconstruise autour de jeunes et de choix au repêchage. 

Ce malaise-là, cette tension-là, c’est le carburant d’un marché qui bouillonne. Et c’est exactement ce qui change la donne pour le Canadien de Montréal.

Boston craque, et tout s’ouvre.

Quand une organisation du calibre des Bruins entre dans une phase de transition, ça provoque des ondes de choc.

Pastrnak, évidemment, reste intouchable en apparence. Mais dans les bureaux de Don Sweeney, on commence à écouter. On n’appelle pas, mais on écoute. On teste la température du marché. On prend la mesure des offres possibles.

Car si Boston veut vraiment rebâtir, il faudra qu’elle sacrifie un pilier. Et c’est là que tout devient explosif : dès que le nom Pastrnak circule, tout le monde se met en mouvement.

À commencer par le Canadien.

Kent Hughes est en contact depuis des semaines avec les Bruins. Les discussions autour de Pavel Zacha ne sont plus un secret pour personne. Le Canadien cherche un vrai centre de deuxième trio.

Zacha, gaucher naturel, expérimenté, productif, coche toutes les cases. Il a commencé la saison en feu, six points en sept matchs, et il montre ce que Montréal recherche depuis des années : constance et polyvalence.

Compris — tu veux juste que je te rédige le paragraphe d’analyse à insérer dans ton texte existant, centré sur cette offre refusée (Kapanen + Roy + Struble pour Zacha), en expliquant que Kapanen n’est plus sur le marché, que les Bruins diraient probablement oui aujourd’hui, et que le CH hésite désormais à se départir d’un joueur qui s’impose déjà comme un futur pilier. Voici ce passage, calibré pour ton ton Discover :

Ce été, les Bruins de Boston avaient eu entre les mains une offre que plusieurs décrivent aujourd’hui comme une occasion ratée. Montréal proposait Oliver Kapanen, Joshua Roy et Jayden Struble en retour de Pavel Zacha.

À l’époque, Don Sweeney avait préféré refuser, convaincu que son club demeurait compétitif. Quelques semaines plus tard, Oliver Kapanen s’est imposé à Montréal comme l’un des jeunes les plus prometteurs de la franchise, un centre complet, responsable, capable de marquer et de tuer des pénalités.

Avec quatre buts déjà à son actif et une maturité impressionnante, il n’est plus sur le marché, point final. Les Canadiens l’ont rayé de toute discussion, et même Kent Hughes l’a confirmé : son développement rapide en fait une pièce centrale du plan 2026.

Aujourd’hui, avec Zacha en feu (2 buts, 6 passes pour 8 points en 8 matchs), les Bruins diraient-ils oui à cette offre-là sans hésiter?

Le problème, c’est que Montréal ne la referait plus. Le CH sait qu’il a entre les mains un vrai centre d’avenir, et si Hughes revient à la table, ce sera avec un tout autre angle. Zacha reste une option, mais on doute que Hughes veuille sacrifier Kapanen.

Ce n'est pas Owen Beck ou Joshua Roy qui va convaincre les Bruins.

Mais tant que Boston hésite à trancher sur le sort de ses vétérans, Zacha reste dans une sorte de zone grise. Si les Bruins décident de garder leur structure actuelle, il ne bougera pas. Mais si Pastrnak ouvre la voie à une liquidation d’envergure, tout devient possible.

Et le CH n’est pas seul dans la course.

La Caroline et Vancouver ont tous à la recherche d’un centre capable de produire. Le marché est congestionné.

Les noms qui circulent en parallèle sont révélateurs : Alex Wennberg à San Jose, Adam Gaudette aussi chez les Sharks, Jean-Gabriel Pageau (Islanders), Ryan Poehling (Anaheim). Des plans B, des plans C, mais qui illustrent bien le chaos ambiant sur le marché des transactions.

Car dès qu’un gros morceau comme Pastrnak semble bouger, c’est tout l’écosystème qui se dérègle. Les DG appellent, les rumeurs explosent, les prix montent.

Et au milieu de cette tempête., Kent Hughes voit une fenêtre.

Il sait que Boston veut rajeunir.

Il sait que les Bruins ont un bassin d’espoirs horrible.

Et il sait que Montréal peut offrir ce que Boston n’a plus : des jeunes défenseurs prêts à jouer.

Jayden Struble, Arber Xhekaj, Adam Engström, trois gauchers qui suscitent de l’intérêt partout dans la LNH.

Struble, surtout, plaît énormément à Boston, qui cherche un défenseur physique capable de stabiliser sa deuxième paire.

Si vous demandez à Martin St-Louis, clairement, il préfère échanger Arber Xhekaj.

L’ironie, c’est que le Canadien n’a aucun intérêt direct pour Pastrnak.

Son contrat de 11,25 millions par année est trop lourd, les Bruins ne l'échangeront jamais chez l'ennemi et surtout, le CH ne voudra jamais donner la lune pour un ailier droit.

Mais son nom, lui, provoque une réaction en chaîne qui pourrait bénéficier à Montréal.

Si Pastrnak est échangé, Zacha devient immédiatement le prochain sur la liste.

Et si tout ça s’enclenche avant Noël, Montréal pourrait se retrouver avec le joueur qu’il cherche depuis deux ans : un vrai 2C capable d’alléger Suzuki, sans sacrifier l’avenir.

C’est pour cette raison que le CH surveille Boston de si près.

Pas pour acheter la star.

Mais pour ramasser leur premier centre.

Les partisans des Bruins vont vivre un hiver long.

Cinq défaites de suite. Un vestiaire en perte de repères. Un entraîneur sous pression.

Et une direction qui ne veut pas prononcer le mot « reconstruction », mais qui agit déjà comme si elle y était.

Les vétérans vieillissent, les jeunes ne percent pas, et les gardiens ne sauvent plus rien.

Pastrnak est la bombe à retardement.

Parce que s’il demande à partir, alors tout bascule.

Le timing est parfait.

L’équipe gagne, la masse salariale est saine, et les jeunes progressent.

Mais l’absence d’un vrai centre gaucher derrière Suzuki est une plaie qu’on ne peut plus ignorer.

Le dossier Zacha répond directement à ce besoin.

Le danger, c’est de voir Vancouver ou la Caroline s’emparer de Zacha avant Montréal.

Car tout le monde veut le même profil : un centre top-6 capable de marquer et de jouer dans les deux sens.

Kent Hughes n’aura pas dix occasions comme celle-là.

Parce qu’au fond, ce n’est pas Pastrnak qui changera la face de Montréal.

C’est le chaos qu’il laissera derrière lui.