Le verdict est tombé, et il est brutal : selon le jiurnaliste Maxime Truman, le match d’ouverture du Canadien de Montréal mercredi soir n’aura réuni même pas 500 000 téléspectateurs en moyenne à la minute sur TVA Sports.
Moins d’un demi-million pour un lancement de saison qui, autrefois, faisait vibrer tout le Québec. L’an passé, la même soirée avait déjà provoqué des grincements de dents avec 524 000 spectateurs. Cette fois, c’est pire : la barre symbolique du demi-million a cédé. Aïe, aïe, aïe…
Pour TVA Sports, c’est un effondrement qui fait mal. L’audience ne cesse de fuir. Et sur les réseaux sociaux, c’est un carnage.
Le raz-de-marée de critiques doit toucher droit au coeur les pauvres employés de TVA Sports.
Sous la publication de Maxime Truman, les commentaires fusent comme des gifles :
« La différence de calibre entre TVA Sports et RDS est trop flagrante. J’aime mieux écouter Sportsnet ! »
« Je préfère un mal de dent à un match sur TVA Sports ».
« Félix Séguin n’a pas une voix pour décrire un match ».
« Les fans détestent regarder le hockey sur TVA Sports ».
« C’est écœurant en HD, on se croirait en 2010 avec la télé québécoise ».
Le mot qui revient : catastrophe.
Même les partisans les plus fidèles du Tricolore avouent désormais syntoniser Sportsnet, ou des méthodes parallèles comme les “black box”, plutôt que d’endurer la couverture francophone.
Beaucoup disent simplement : “TVA Sports, le monde n’est plus capable.”
Les commentaires se comptent par centaines, tous plus durs les uns que les autres. Le verdict du peuple est sans appel.
On ne comprend pas qu’en 2025 on soit encore en 720p. Certains affirment même que passer de TVA Sports à Sportsnet, c’est comme passer du noir et blanc à la 4K. Ouch.
Et cela ne s'arrête pas là.
« Félix Séguin, on dirait qu’il commente un tournoi de ringuette »
« Je suis fier de ma langue, mais TVA Sports, c’est devenu une punition ».
Des messages de désespoir, de honte, de ras-le-bol collectif.
« Sportsnet, c’est Hollywood. TVA Sports, c’est PowerPoint ».
Et la liste s’allonge :
« Lalime rit tout seul », « Renaud Lavoie se regarde parler », « l’image est floue », « le son est compressé », « les pubs sont trois fois trop fortes », « les ralentis arrivent dix secondes trop tard ».
Chaque critique est une balle de plus dans le cercueil d’un réseau qui n’a plus le bénéfice du doute.
Dans les années 2010, un match d’ouverture du Canadien dépassait régulièrement les 700 000 à 800 000 téléspectateurs pour friser le million.
Moins de 500 000, ce n’est plus une baisse ; c’est une hémorragie.
Les causes sont multiples : une diffusion sans 4K, un rythme de commentaire jugé plate à mourir, des analystes qui peinent à captiver, et surtout un public qui s’est tourné vers les chaînes anglophones.
Sportsnet, avec ses caméras impeccables et son audio immersif, rafle tout.
TVA Sports devient le symbole d’une télé sportive qui n’a pas su évoluer.
La colère populaire vise surtout Félix Séguin et Patrick Lalime.
Le duo, déjà fragilisé l’an dernier, est encore une fois au banc des accusés.
Élizabeth Rancourt est aussi en première ligne
Depuis qu’elle a remplacé Louis Jean, Élizabeth Rancourt porte, malgré elle, le fardeau de l'accusée depuis deux ans.
Elle tente d'apporter de la fraîcheur et du dynamisme, mais le public est impitoyable.
Certaines critiques ont dépassé la ligne du respect, glissant vers la misogynie pure.
Ce climat toxique n’aide personne, et encore moins une animatrice qui tente de maintenir le navire à flot au cœur d’une tempête.
TVA Sports ne perd pas seulement des cotes d’écoute ; elle perd la bienveillance de son propre public.
Depuis 2011, TVA Sports n’a jamais été rentable.
Les pertes cumulées frôlent les 300 millions $ (Pierre Karl Péladeau parle de 242 millions $, mais peu importe la nuance : le gouffre est immense).
La chaîne perd 9 % de ses abonnés, soit 115 000 foyers de moins à chaque année.
Ce qui tue TVA Sports aujourd’hui, ce n’est pas seulement le désamour : c’est la comparaison directe.
Les gens zappent, voient la clarté visuelle, l’angle des caméras, la précision sonore de Sportsnet, et ne reviennent plus.
Le téléspectateur québécois, même francophone, préfère désormais le hockey… en anglais.
Et quand des milliers de partisans francos déclarent ouvertement qu’ils ont regardé Sportsnet plutôt que TVA Sports, c’est tout un symbole.
Cela confirme une fracture culturelle ,
Pour Pierre Karl Péladeau, ces chiffres sont une humiliation.
L’homme d’affaires qui a mis des centaines de millions dans sa chaîne voit aujourd’hui son produit phare être déserté.
La question n’est plus de savoir si TVA Sports fait de l’argent : elle en perd trop vite pour qu’on puisse encore parler d’investissement.
Et plus grave encore : la rentabilité est devenue un mirage.
Les revenus publicitaires s’effondrent. Les coûts de production explosent.
Les matchs du Canadien, censés sauver la chaîne, deviennent maintenant des soirs de honte. Et la plus grande erreur selon le public est d'avoir gardé... Félix Séguin...
« Je regardais les Blue Jays sur TVA2 plutôt que le CH sur TVA Sports ! »
« Je préfère écouter Denis Casavant que Félix Séguin. »
Pierre Karl Péladeau devra bientôt trancher :
Continuer à injecter des millions dans un réseau que le public abandonne ?
Ou accepter la défaite et fermer la station avant 2026 ?
S'il demande au public... les réponse est claire comme de l'eau de roche...