Candidat au combat de l'année: Arber Xhekaj et Zadorov se livrent un furieux combat

Candidat au combat de l'année: Arber Xhekaj et Zadorov se livrent un furieux combat

Par André Soueidan le 2025-12-23

Le message est passé dès les premières secondes au TD Garden. Pas subtilement. Pas en finesse. Direct dans la face de toute la Ligue nationale.

Première mise au jeu de Phillip Danault avec le Canadien, retour chargé d’émotion, moment symbolique… et immédiatement, la game bascule ailleurs.

Josh Anderson n’attend même pas que la rondelle fasse un tour de bande.

Tanner Jeannot est là, massif, intimidant, exactement le genre de gars que plusieurs équipes évitent depuis des années. Pas de regard. Pas de négociation. Les gants tombent au centre de la glace.

Combat de poids lourd. Long. Physique.

Éprouvant. Jeannot finit par renverser Anderson, oui. Mais le point n’est pas là. Le point, c’est que Josh Anderson n’a plus peur de personne.

Quelques minutes plus tard, impossible de rester silencieux plus longtemps.

Le regard de Nikita Zadorov cherche quelqu’un. Le message est clair. « On est à Boston. On est à la fin de l’année. On va faire le show. »

Arber Xhekaj répond présent. Le shérif ne recule pas. Casques qui sautent.

Deux colosses plantés au centre de la glace. Un combat dur, sale, honnête. Pas de danse. Pas de théâtre. Des coups lourds, des échanges francs, un équilibre brutal.

Peu importe qui “gagne” sur la feuille officielle. Ce combat-là, Xhekaj en avait besoin. Après des sorties plus difficiles récemment, après quelques combats perdus, après des questions.

Réponse livrée devant tout le monde, au TD Garden, dans l’un des amphithéâtres les plus hostiles de la ligue. Le shérif est encore là. Ajusté. Solide. Présent.

Et comme si le script était écrit d’avance, le Canadien frappe ensuite au tableau. Premier but de Samuel Blais. Symbolique. Parfait. L’énergie se transforme en hockey. Exactement comme ça doit se passer.

Ce qu’on retient de cette soirée, ce n’est pas juste deux combats.

C’est une identité qui refuse de disparaître.

C’est Anderson qui envoie un message à toute la ligue.

C’est Xhekaj qui rappelle qu’on ne traverse pas Montréal gratuitement. C’est une équipe qui comprend enfin que parfois, le momentum ne se crée pas avec une sortie de zone propre, mais avec des poings serrés et du caractère.

Boston voulait une soirée tranquille. Le Canadien a décidé que non.

Et honnêtement? On en redemande.