- OUCH...

- Michel Bergeron CINGLANT avec Carey Price...

Le temps est venu pour Carey Price de quitter Montréal. Tant pour son bien que pour celui de l’organisation du Canadien. 

Je disais déjà il y a trois ans que le CH devait échanger Price et Shea Weber. À l’époque, tout le monde trouvait que c’était insensé. Mais aujourd’hui, plusieurs bonnes équipes ont des problèmes devant le filet. On peut penser à l’Avalanche du Colorado et aux Oilers d’Edmonton.  

Et malgré les blessures, malgré son âge, la valeur de Price est encore bonne. 

Je crois que la direction devra elle-même prendre ses décisions concernant les joueurs en poste. Mais si elle doit s’asseoir avec un seul d’entre eux, c’est Carey Price. 

Price aiderait le club qui l’a repêché en acceptant de lever sa clause de non-mouvement. Une équipe qui a été bonne avec lui, qui lui a accordé un contrat de 84 millions $ pour huit ans. Elle lui a donné ce qu’il y avait de plus onéreux. 

Le moment est venu d’assister au retour du balancier. De toute façon, ce ne serait pas une surprise : durant l’été, Price a accepté de ne pas être protégé lors du repêchage d’expansion et de prendre le risque d’être sélectionné par le Kraken de Seattle.  

Si Price veut absolument gagner la coupe Stanley, comme il le dit, c’est le temps de le démontrer. Il aura bientôt une décision à prendre. Le CH risque de lui offrir la possibilité de poursuivre sa carrière ailleurs et peut-être de devenir champion. Comme les Bruins de Boston l’avaient fait à l’époque avec Raymond Bourque. 

Price ne peut pas refuser de quitter le Canadien. Car s’il dit non, cela voudra dire qu’il préfère rester à Montréal, une équipe qui ne gagne pas, plutôt que de remporter la coupe. 

Le Canadien ne se montrera pas nécessairement gourmand. Encore une fois, à l’instar des Bruins quand ils ont échangé leur grand défenseur à l’Avalanche. L’organisation devra évidemment retenir une partie du salaire de Price. Ce sera peut-être la moitié, peut-être les trois quarts, selon l’offre qui lui sera soumise.

J’espère seulement que si ce scénario s’avère, Montréal obtiendra le maximum possible pour son gardien vedette. Gorton, le vrai patron en place, devra mettre des équipes en compétition, contrairement à ce qui a été fait il y a 25 ans avec Patrick Roy. 

Je pense que les amateurs sont prêts. Maintenant, c’est entre les mains de Carey Price.

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