- Selon Jacques Martin...
- Carey Price a prouvé qu'il était un HOMME..
- Quand il a marché sur son ORGUEIL..
- Et laissé la place à Jaroslav Halak..
"Je m’en souviens très bien. C’était ma première saison à Montréal ! Pour un entraîneur, deux gardiens numéro un, ça demande des habiletés. Ce n’est pas facile à gérer. Je l’ai aussi vécu à Pittsburgh avec Marc-André Fleury et Matt Murray. Ça prend des personnes avec du caractère et du professionnalisme pour passer au travers de ces situations."
"Price avait joué davantage au début. Mais dans la deuxième moitié, Halak s’était vraiment distingué. Il était plus efficace que Price. La façon dont Carey a accepté la situation m’a vraiment impressionné. Son influence était positive. Il a fait preuve d’une belle maturité. Il a eu un impact sur les succès de l’équipe. Ç’a été un moment clé pour lui. Il a gagné beaucoup le respect de ses coéquipiers et des entraîneurs. Les hommes de hockey, on croyait en Carey Price. Malgré sa saison difficile, c’était clair pour nous qu’il était notre gardien de but de l’avenir. On regarde la carrière de Patrick Roy. Lui aussi a connu des moments plus difficiles pendant la saison. Tu joues tellement de parties, c’est dur d’être toujours à ton maximum. Mais dans les séries, [Patrick] parvenait toujours à ressortir du lot. Puis on a comparé nos deux gardiens. Halak avait été exceptionnel pendant la saison. Price, lui, avait déjà gagné le Championnat mondial junior avec Équipe Canada. Il avait remporté la Coupe Calder [dans la Ligue américaine]. C’était un gardien qui avait atteint très jeune la LNH. Halak était plus âgé. Nous n’avons pas vraiment été atteints par l’influence externe. Les gens ne sont pas impliqués tous les jours dans le vestiaire, dans l’entourage de l’équipe. Les fans avaient vu la performance de Halak. Ils étaient enthousiastes. C’était compréhensible. Mais nous, on voyait aussi que Price avait beaucoup de talent. Que c’était lui, notre gardien d’avenir."
- AMEN...