Le marché des gardiens de but dans la LNH a été complètement déstabilisé par le contrat monumental de Carey Price avec le Canadien de Montréal. à
À 10,5 millions de dollars par saison, Price est devenu l'exemple parfait d'une mauvaise gestion salariale qui hante encore aujourd'hui les directeurs généraux de la ligue.
Jamais un gardien de but n'aurait dû recevoir un tel salaire, surtout dans un environnement où des équipes peuvent remporter la Coupe Stanley avec des gardiens comme Adin Hill ou Darcy Kuemper, qui touchent une fraction de ce montant.
Les performances de Price, bien qu'exceptionnelles à leurs débuts, n'ont jamais suffi à justifier un contrat aussi démesuré. Surtout avec son genou amoché. 'Marc Bergevin a complètement foiré le marché avec l'une des pires ententes de toute la LNH.
La gestion de Marc Bergevin, qui a commis cette erreur fatale en croyant que Price pourrait à lui seul porter l'équipe, a créé un précédent dont les effets se font encore sentir aujourd'hui.
Les équipes sont désormais réticentes à verser des sommes astronomiques à leurs gardiens, car le cas Price est encore frais dans les mémoires.
Aujourd'hui, des gardiens élites comme Igor Shesterkin et Jeremy Swayman cherchent à redéfinir le marché en visant des contrats à long terme et des salaires qui surpassent ceux de leurs prédécesseurs.
Shesterkin, qui est considéré comme l’un des meilleurs gardiens de la ligue, cherche à dépasser les 10,5 millions par année que Price touchait.
Cependant, malgré son immense talent, les Rangers sont conscients des dangers d'un tel engagement financier, surtout après avoir vu ce qui est arrivé avec le contrat de Price.
C'est le même dilemme pour les Bruins de Boston et leur gardien Jeremy Swayman. Bien qu'il ne possède pas encore le même levier contractuel que Shesterkin, Swayman pousse pour un contrat à long terme et un salaire élevé.
Cependant, les Bruins hésitent, car ils savent que surpayer un gardien peut entraîner des problèmes financiers pour l'équipe à long terme.
La gestion prudente des gardiens dans la LNH s'explique en grande partie par le traumatisme causé par des contrats comme celui de Carey Price.
Même un gardien comme Juuse Saros, qui a signé un contrat à moins de 8 millions par an, n'a pas réussi à échapper à cette nouvelle norme prudente.
Les directeurs généraux hésitent à accorder des montants exorbitants, même à des gardiens d’élite, sachant qu’ils peuvent trouver un gardien performant à moindre coût et remporter la Coupe Stanley.
En fin de compte, le contrat de Carey Price restera dans l’histoire comme l'un des plus grands échecs financiers de la LNH. Il a non seulement affecté la gestion de l’équipe, mais il a aussi changé la perception du rôle des gardiens dans une équipe compétitive.
Les directeurs généraux sont aujourd'hui plus méfiants que jamais et s’assurent de ne plus tomber dans le même piège. Le marché des gardiens est en pleine mutation, mais l'ombre du contrat de Price plane toujours sur la ligue.
Marc Bergevin a vraiment affecté le marché pour les DG. Le contrat de Carey Price...a tout gâché...