Il est devenu de plus en plus évident que Pierre-Karl Péladeau n'a plus l'intention de ramener les Nordiques de Québec, malgré ses affirmations contraires.
Le PDG de Quebecor, bien qu'il ait toujours clamé son désir de ramener une équipe de hockey professionnel dans la ville, reste étrangement silencieux ces derniers temps. Cette soudaine discrétion soulève des questions légitimes quant à ses véritables intentions.
Alors que les partisans des Nordiques et les amateurs de hockey de Québec attendent avec impatience le retour de leur équipe bien-aimée, il semble que Péladeau pourrait avoir d'autres préoccupations en tête.
Les promoteurs qui militent pour le retour d'une franchise de la LNH à Québec devraient sérieusement envisager de déposer une demande officielle auprès de la Ligue dès que possible, car d'autres villes commencent à manifester leur intérêt.
La récente demande d'expansion de la LNH provenant d'Atlanta, en Géorgie, et de Salt Lake City, Utah, montre clairement que le paysage des sports professionnels nord-américains est en constante évolution.
Atlanta, qui a déjà accueilli deux équipes de hockey par le passé, semble prête à réintégrer le monde du hockey sur glace malgré les échecs du passé avec les Flames et les Thrashers.
Bien que Québec ait une longue histoire de passion pour le hockey et une base de fans solide, d'autres facteurs entrent en jeu lorsqu'il s'agit de décider où établir une nouvelle franchise de la LNH.
Atlanta et Salt Lake City offrent des marchés potentiels plus vastes et des opportunités de revenus plus importantes grâce à leur taille et à leur potentiel en matière de télévision.
La comparaison entre Québec, Atlanta et Salt Lake City montre que le choix de la LNH ne se limite pas uniquement au "potentiel hockey" d'une ville.
Des considérations financières et commerciales pèsent lourd dans la balance, ce qui peut expliquer pourquoi Péladeau est peut-être moins enthousiaste qu'auparavant.
En d'autres mots, Péladeau ne veut pas payer plus d'un milliard de dollars US pour une expansion. Le PDG de Quebecor comprend de plus en plus qu'il perdrait trop d'argent à long terme dans un aussi petit marché que Québec.
Alors que les partisans de Québec continuent d'espérer le retour des Nordiques, il est crucial pour les promoteurs autres que Péladeau de rester vigilants et de prendre des mesures concrètes pour assurer que leur ville reste dans la course.
Sinon, le rêve du retour des Nordiques pourrait bien devenir officiellement un cauchemar à oublier pour toujours. Au final, Péladeau aura fait payer les contribuables pour son Centre Vidéotron...qui n'aura servi à absolument rien...