Cauchemar pour Arber Xhekaj: le salaire de Jayden Struble dévoilé

Cauchemar pour Arber Xhekaj: le salaire de Jayden Struble dévoilé

Par David Garel le 2025-07-28

C’est officiel : Jayden Struble vient de signer une entente de deux ans avec le Canadien de Montréal au montant de 1,4125 million de dollars par saison.

Une signature qui secoue la hiérarchie interne du CH et qui envoie un message cinglant, autant à l’organisation qu’à ses coéquipiers.

Car au-delà des chiffres, c’est toute une déclaration symbolique que Struble vient de faire : il est désormais mieux payé qu’Arber Xhekaj, et ce n’est pas un hasard.

Pendant des semaines, le clan Struble a martelé un seul objectif : être rémunéré à sa juste valeur. En coulisses, les demandes tournaient autour de 1,5 M$. Le Canadien tentait de s’en tirer avec une offre avoisinant les 1,1 M$ à 1,2 M$.

Finalement, le joueur a obtenu 1,41 M$, soit exactement ce qu’il fallait pour dépasser les 1,3 M$ du shérif.

Et c’est là que ça fait mal. Pas seulement pour le portefeuille du CH. Mais pour l’orgueil d’Arber Xhekaj, qui voit un coéquipier lui passer devant sur le plan salarial… alors qu’il se battait déjà pour une place dans l’alignement.

Ce contrat, c’est bien plus qu’une entente salariale. C’est une victoire psychologique, politique et stratégique. Car Struble, qui s’est taillé une place à la sueur de son front dans la rotation du Canadien l’an dernier, était encore vu par certains comme un défenseur de profondeur. Un joueur correct, fiable, sobre… mais rien d’explosif.

Et pourtant, il vient de passer devant Xhekaj. Devant celui que les partisans vénèrent. Devant celui qui vend des chandails et qui attire les caméras. Devant celui qu’on présente comme l’homme fort, le shérif, la brute aimée du peuple.

Mais dans le vestiaire, ce n’est plus Xhekaj qui est sur une pente ascendante. C’est Struble.

Cette signature confirme une chose : le Canadien de Montréal ne pourra pas garder tout le monde à gauche. Car dans la hiérarchie actuelle, on compte :

Lane Hutson (intouchable, superstar, prodige).

Mike Matheson (vétéran établi qu'ond oit échanger, 4,875 M$)

Kaiden Guhle (top 4 dans le béton.)

Jayden Struble (maintenant à 1,41 M$)

Arber Xhekaj (toujours à 1,3 M$)

Adam Engström (NHL-ready, selon toute l’organisation)

Six défenseurs gauchers pour trois postes. L’équation est simple, brutale, inévitable : il faudra sacrifier quelqu’un. Et ce ne sera pas Hutson. Ce ne sera pas Guhle. Et ce ne sera peut-être même pas Matheson, malgré ses rumeurs d’échange. Struble, lui, vient de consolider sa place.

Xhekaj, en revanche, n’a jamais été aussi vulnérable.

Pour Martin St-Louis, ce contrat est une bénédiction… et un casse-tête. Une bénédiction, car il adore Struble. Il lui a fait confiance durant les moments cruciaux.

Il l’a utilisé à des instants importants. Il l’a vu progresser. Et maintenant, il a une raison supplémentaire pour l’inclure dans sa formation : il est mieux payé que Xhekaj, le défenseur qu'il méprise.

Et dans la réalité crue du hockey professionnel, le salaire parle. Celui qui gagne plus est souvent celui qui joue. Celui qu’on protège. Celui qu’on priorise.

Le message est donc clair comme de l'eau de roche : Struble est passé devant Xhekaj dans la hiérarchie.

Et ça, c’est énorme.

Car cela donne à Martin St-Louis une justification parfaite pour tasser le shérif, sans se mettre les partisans à dos. « Ce n’est pas personnel, c’est une décision hockey. Regarde le contrat. »

Pour Xhekaj, ce nouveau contrat de Struble est une gifle en pleine figure. Lui qui était vu comme l’intouchable de la base partisane, celui qu’on voulait protéger contre vents et marées, celui qu’on voyait comme un guerrier fidèle et loyal, se retrouve maintenant derrière dans la structure salariale.

Et si Xhekaj ne joue pas dès les premières semaines, ce sera bien difficile de justifier son salaire. D’autant plus que son contrat prend fin en 2026, sans garantie de prolongation.

Est-ce que le CH tentera de l’échanger? Est-ce que son aura populaire suffira à le garder dans l’alignement? Ou est-ce qu’il est condamné à jouer les seconds violons?

La réponse viendra.

Et n’oublions pas le nom qui plane au-dessus de tout ça : Adam Engström.

Le jeune Suédois, qui a dominé à Laval, est vu comme le vrai troisième défenseur gaucher du futur. Meilleur qu’Xhekaj, meilleur que Struble, même meilleur que Matheson défensivement selon plusieurs recruteurs, Engström est en train de forcer la main de l’organisation.

Et tant que Mike Matheson reste, Engström n’a pas de place… sauf si l’on sacrifie Struble ou Xhekaj.

Mais là, avec ce nouveau contrat, Struble vient de sortir de la ligne de mire. Il a consolidé sa place. Il est en avant. Et Xhekaj vient de tomber en bas de l’échelle.

On le savait depuis des mois : la bataille à gauche allait être sanglante. Mais maintenant, les choses se clarifient. Et elles ne sont pas en faveur du shérif.

Struble gagne plus que lui.

Engström est considéré meilleur.

Hutson est au sommet.

Guhle est indiscutable.

Matheson est encore là.

Alors, que reste-t-il pour Xhekaj?

Des souvenirs. De la popularité. Un surnom.

Mais le CH est en train de tourner la page.

Ce contrat, c’est peut-être l’événement qui fera basculer l’été 2025 du CH. Car maintenant, on a la confirmation que Struble fait partie des plans. Qu’il est dans le top 6. Qu’il a devancé Xhekaj dans le cœur du personnel hockey. Que sa constance, son éthique, sa discipline ont fini par payer.

Et le shérif, lui, regarde passer le train.

Le message du CH est clair : la robustesse, c’est bien. Mais la fiabilité, c’est mieux.

Et Jayden Struble vient de faire la démonstration parfaite de cette vérité cruelle, mais essentielle.

À l’aube du camp d’entraînement, le Canadien de Montréal sait déjà qu’il devra faire un choix. Un vrai. Un dur. Un qui laissera des traces.

Et ce choix, il ne se fera pas au mérite seul. Il se fera à la lumière du nouveau contrat de Jayden Struble.

Parce que ce contrat vient redistribuer toutes les cartes.

Et dans cette nouvelle donne, Arber Xhekaj est perdant. Définitivement. Brutalement.

Le CH vient de lui dire, sans le dire : tu n’es plus indispensable.