Cauchemar pour Jean-Charles Lajoie: Patrick Friolet lui donne une bonne leçon

Cauchemar pour Jean-Charles Lajoie: Patrick Friolet lui donne une bonne leçon

Par David Garel le 2025-01-12

Jean-Charles Lajoie se retrouve une fois de plus dans l'eau chaude.

Encore une fois, TVA Sports est dans une situation qui illustre parfaitement la fermeture prochaine de la chaîne.

Alors que le bilan de mi-saison du Canadien de Montréal a eu lieu mercredi dernier et que Pat Friolet de RDS a déjà diffusé une entrevue exclusive avec Kent Hughes la semaine dernière, Lajoie tente désespérément de rattraper son retard avec une entrevue identique, programmée une semaine trop tard. 

Et Lajoie, tout comme TVA Sports, annonce une entrevue exclusive à ne pas manquer demain (lundi). Le problème...trop peu trop tard...

Une décision qui ne fait qu’accentuer le fossé entre TVA Sports et RDS, et qui souligne l’inaptitude chronique de TVA Sports à rivaliser avec son principal concurrent.

Dès le départ, le concept même de cette entrevue est un non-sens. 

Diffuser une discussion avec Kent Hughes après que celui-ci ait déjà présenté son bilan de mi-saison dans une conférence de presse publique et accordé une entrevue complète à Patrick Friolet est un exemple flagrant d’un manque de stratégie et d’originalité.

Les propos de Hughes, déjà connus et largement diffusés, n’apportent absolument rien de nouveau à l’audience de TVA Sports.

Pire encore, cela donne l’impression que Lajoie et son équipe courent toujours derrière leurs compétiteurs, incapables d’anticiper ou de proposer un contenu réellement exclusif.

Et sur le seul extrait promotionnel de TVA Sports pour mousser leur entrevue passé date, on voit un Kent Hughes répéter la même chose pour la centième fois.

Quand Hughes répond à une question sur la possibilité que le Canadien devienne acheteur à la date limite des transactions, ses propos sont non seulement prévisibles, mais déjà usés :

Jean-Charles Lajoie : « À deux mois ou à peu près de la date limite des transactions, le Canadien acheteur à la date limite, réalité ou fiction à ce moment-ci ? »

Kent Hughes : « On a vécu deux matchs encore. Si on pense à ça, c'est plus que 50 % des matchs qu'on a déjà joués pour cette saison. Alors, il y a encore beaucoup à apprendre puis à voir. Mais acheteur, on ne serait pas acheteur dans la Ligue nationale.

Donc, si nos partisans veulent penser qu'on va aller louer un joueur, qu'on on va payer des prix élevés pour l’avenir de notre organisation pour louer un joueur, non.

Ce n'est pas dire qu'on ne fera pas un échange. Mais si on fait un échange, ça va être plus dans le sens d'un Alex Carrier.

Puis, ce n'est pas nécessairement basé sur la date limite. C'est juste est-ce qu'il y a moyen d'améliorer l'équipe. »

Ce genre de déclaration a été répétée ad nauseam dans les médias québécois depuis plusieurs jours.

Pourquoi les téléspectateurs devraient-ils s’intéresser à une entrevue qui n’offre rien de neuf?

Ce manque flagrant d’initiative de la part de Lajoie est un symptôme évident du problème structurel qui gangrène TVA Sports.

RDS continue de dominer le paysage médiatique sportif au Québec en offrant des contenus pertinents, exclusifs et diffusés en temps opportun. 

En revanche, TVA Sports, avec des figures comme Lajoie, semble constamment en mode « rattrapage ».

Le problème ici n’est pas simplement que l’entrevue soit en retard; c’est qu’elle soit inutilement en retard.

Les propos de Hughes, tout aussi intéressants soient-ils, sont des redites. La faute incombe donc directement à la direction de TVA Sports, incapable de se positionner en leader dans la couverture médiatique du hockey.

À l’ère des réseaux sociaux et de l’instantanéité, où les informations circulent en temps réel, diffuser une entrevue passé date est non seulement ridicule, mais presque insultant pour les téléspectateurs.

Le succès continu de RDS ne fait qu’accentuer l’échec de TVA Sports.

En termes de cotes d’écoute, RDS domine largement, et ce n’est pas un hasard. Tandis que TVA Sports s’accroche à des figures controversées comme Lajoie, RDS mise sur des analystes respectés, compétents et connectés aux réalités du hockey moderne.

Pat Friolet, par exemple, n’a pas seulement obtenu une entrevue exclusive avec Kent Hughes avant tout le monde, mais il a également su poser des questions pertinentes et offrir un angle d’analyse unique.

En comparaison, la prestation de Lajoie, avec ses habituelles envolées inutiles et ses analyses superficielles, ne fait que souligner l’écart sans fin entre les deux chaînes.

L’échec de cette entrevue s’inscrit dans un contexte plus large de déclin pour TVA Sports. Depuis sa création en 2011, la chaîne accumule les pertes financières et les erreurs stratégiques.

Avec près de 300 millions de dollars de pertes cumulées, elle est devenue un boulet pour Groupe TVA, incapable de rivaliser avec des géants comme RDS ou Sportsnet.

Ce fiasco d’entrevue avec Kent Hughes est un exemple parfait de la déconnexion totale de TVA Sports avec son audience.

Au lieu de s’efforcer de proposer du contenu exclusif et novateur, la chaîne se contente de recyclages tardifs, tout en espérant que ses téléspectateurs ne remarqueront pas la différence.

Jean-Charles Lajoie est souvent présenté comme le coupable dans cette débâcle.

Mais peut-on vraiment lui en vouloir? Lajoie, malgré toutes ses lacunes, n’est que le produit d’un système défaillant.

C’est la direction de TVA Sports qui a choisi de miser sur une figure aussi polarisante et peu respectée dans le milieu.

Si Lajoie est aujourd’hui la cible des critiques, c’est parce qu’il incarne à lui seul tout ce qui ne va pas à TVA Sports : un contenu médiocre, une stratégie dépassée et une incapacité chronique à innover.

La diffusion de cette entrevue tardive avec Kent Hughes est plus qu’un simple faux pas; c’est un échec symptomatique de tout ce qui ne fonctionne pas à TVA Sports.

En se contentant de jouer les seconds violons face à RDS, la chaîne continue de creuser sa propre tombe.

Quant à Jean-Charles Lajoie, il peut bien s’accrocher à ses excuses habituelles et à son style provocateur, mais le verdict du public est sans appel.

La médiocrité, à ce niveau, n’est plus une option.

TVA Sports, si elle espère encore exister après 2026, devra se réinventer de fond en comble.

En attendant, les amateurs de hockey continueront de se tourner vers RDS, où l’information arrive à temps et où les analystes savent réellement de quoi ils parlent.

À TVA Sports, on ne fait que regarder passer le train… avec une semaine de retard.

Il y a des moments dans le monde des médias où le contraste entre professionnalisme et amateurisme devient flagrant.

Et cette fois, c’est Pat Friolet, l’analyste discret mais redoutablement efficace de RDS, qui a livré une véritable leçon à Jean-Charles Lajoie. 

Pat Friolet, avec une fraction des ressources et un salaire estimé à trois fois moins que celui de Jean-Charles Lajoie – qui empoche 400 000 dollars annuellement – a réussi à sortir son entrevue avec Hughes au moment où les partisans étaient avides d’analyses et d’explications.

Il a capté l’attention du public et renforcé la crédibilité de RDS en livrant une entrevue pertinente et bien structurée.

Le contraste est saisissant et embarrassant pour TVA Sports, qui peine déjà à justifier son existence dans un marché saturé.

Comment justifier un salaire exorbitant pour Jean-Charles Lajoie, un animateur qui multiplie les bourdes et les controverses, alors que des figures comme Pat Friolet, bien plus appréciées et compétentes, travaillent pour une fraction de ce montant?

Ce n’est pas seulement une question d’argent, c’est une question de crédibilité.

TVA Sports n’a jamais compris que son public attend de l’authenticité, de la rigueur, et surtout, de la pertinence.

Être impertinent est une chose. 

L'être une semaine en retard est un désastre...