Pendant que le DG du Canadien de Montréal continue de se bercer d’illusions avec ses choix #16 et #17, le reste de la LNH vient de lui garrocher une réalité brutale en pleine face : personne ne veut ses miettes.
La preuve? Elle est venue d’un échange qui a fait lever les sourcils à travers la ligue.
Andre Burakovsky, un ailier de 30 ans, déclinant, au contrat de 5,5 millions pendant encore deux saisons, vient d’être échangé aux Blackhawks en retour de Joe Veleno.
Oui, oui, le même Joe Veleno qui n’a jamais réussi à dépasser le plateau des 30 points depuis son entrée dans la LNH.
Un Burakovsky à bout de souffle, contre un centre défensif en errance.
C’est ça, la réalité du marché.
Et pendant ce temps-là, Kent Hughes s’accroche à ses choix du milieu de première ronde comme s’ils valaient de l’or.
Comme si la LNH était trop stupide pour comprendre que le draft 2025, après les 12 premiers choix, c’est une loterie de cartons vides.
La ligue le sait. Les DG le savent.
Personne ne veut des choix 16 ou 17 cette année à moins que tu le leur fasses avaler avec un milkshake aux actifs NHL prêt-à-jouer.
Le problème? Kent Hughes n’en a pas.
Parce qu’il ne veut pas donner les seuls joueurs qui ont de la valeur : Slafkovsky, Reinbacher, Demidov, Guhle, Hutson, ou Caufield.
Et on le comprend. Mais ça veut dire quoi? Ça veut dire que t’es poigné avec des actifs que personne ne veut, et que ton plan de monter dans le top 10 du repêchage vient de mourir à petit feu.
Tu veux voir l’état du marché en action?
Regarde ce qui vient de se passer avec Seattle et Chicago. Le Kraken avait un ailier vieillissant, un contrat difficile à écouler, et ils ont quand même réussi à aller chercher un centre de 24 ans qui a encore un minimum de potentiel à exploiter.
Une transaction sans saveur, mais qui t’en dit long sur les valeurs du marché actuel : les DG préfèrent de l’expérience NHL même fade, à un choix #17 qui les fera bailler dès l’appel du nom.
Et là, Kent Hughes est coincé. Tu veux améliorer ton club pour que Demidov puisse produire avec un centre digne de ce nom?
Bonne chance. Parce que ton alignement NHL est blindé par des contrats ingérables.
Gallagher? Inéchangeable, c’est l’âme de l’équipe et personne ne va toucher à ses 6,5M$.
Josh Anderson? Il vient de retrouver un souffle, tu ne peux pas lâcher maintenant.
Alex Newhook? C’est ton gars, Kent.
Tu t’es battu pour aller le chercher. Le sacrifier aujourd’hui, c’est admettre ton erreur.
Et ça, Hughes, il ne fait pas.
Et maintenant, il faut aussi ajouter Patrik Laine à cette liste de joueurs impossibles à bouger.
Qui veut de cette énigme offensive à 8,7 millions par année?
Ce n’est pas en été que tu vas maximiser sa valeur.
C’est un gars que tu échanges à la date limite, à une équipe désespérée par les blessures dans son top 6.
Il peut donner un coup de main sur un avantage numérique, on l’a vu à Montréal dès son arrivée.
Il empilait les buts en supériorité… puis plus rien. Silence radio. C’est ça Laine.
Capable du meilleur, souvent responsable du pire. Un talent brut, mais instable.
Donc qu’est-ce qu’il te reste? Pas grand-chose.
Tu peux rêver d’emballer tes deux choix avec un Logan Mailloux ou un Joshua Roy pour monter de quelques rangs, mais tu vas te faire rire en pleine face.
Parce que les DG ne sont pas nés de la dernière pluie. Ils voient clair dans ton jeu. Ils savent que le repêchage 2025, c’est une forêt de mirages.
Et pendant ce temps, le repêchage approche à grands pas.
La fenêtre se referme. Et le Canadien continue de croire qu’il pourra sortir un lièvre de son chapeau.
Mais la seule chose que Kent Hughes risque de sortir, c’est un autre prospect à la Filip Mesar, un gars qui jouera peut-être en Suède pendant 5 ans avant de réapparaître dans un tournoi d’espoirs en Floride.
Bref, c’est un véritable cauchemar.
Pas parce que Hughes est incompétent. Mais parce que le timing est horrible.
Le repêchage est faible. Ses actifs sont gelés.
Et les autres DG n’ont aucune intention de lui lancer une bouée.
Bienvenue dans la nouvelle réalité du CH.
La monnaie d'échange de Kent Hughes est dévaluée.
Et pendant que le cirque du repêchage roule à plein régime, il réalise que son stand de hot-dogs est fermé pour inventaire.
Misère...