Cauchemar pour le fils de Justin Trudeau: escorté en urgence

Cauchemar pour le fils de Justin Trudeau: escorté en urgence

Par David Garel le 2025-02-05

Xavier James Trudeau, fils aîné du Premier ministre sortant du Canada, croyait peut-être qu’en se lançant dans le rap, il gagnerait en "crédibilité de la rue". (ce que les rappeurs appellent le "street cred")

Mais il a plutôt eu une bonne dose de réalité brutale lors du gala de l’UFC à Toronto le 18 janvier dernier, où il a vécu un cauchemar public retentissant.

Le jeune aspirant rappeur, qui tente désespérément de se réinventer avec des textes autotunés sur des nuits sauvages "du ghetto", a décidé de s’aventurer dans l’arène ultra-testostéronée de l’UFC.

Un choix audacieux, voire trop risqué, sachant que plusieurs combattants de la ligue sont ouvertement anti-Trudeau et ne se gênent pas pour l’exprimer.

Parmi eux, Sean Strickland, connu pour ses déclarations incendiaires contre tout ce qui touche de près ou de loin au gouvernement canadien.

Mauvaise idée. Très mauvaise idée.

Dès que Xavier Trudeau a été repéré dans la foule, la tension est montée d’un cran.

Un premier murmure, puis des huées, et enfin un véritable raz-de-marée de mépris. Le rejet fut instantané, brutal, sans appel.

La foule de l’UFC, un public féroce, n’a eu aucune pitié pour le fils du politicien le plus polarisant du Canada.

Le fils du premier ministre déchu a dû avoir des sueurs froides dans le dos. Voici l'extrait vidéo où l'histoire est racontée:

“F* Trudeau!”

Le slogan, familier aux événements UFC depuis des années, a rapidement éclaté dans l’amphithéâtre. Mais cette fois, ce n’était pas une simple insulte lancée au vent.

C’était une attaque frontale, dirigée directement contre Xavier, qui s’est retrouvé pris au piège dans un tsunami d’animosité.

Le jeune homme, sans doute habitué aux privilèges et aux atmosphères feutrées des réceptions officielles, a dû encaisser le choc.

Lui qui rêvait de s’imposer comme un “vrai” dans "le game" s’est retrouvé en mode panique totale. Son garde du corps personnel, habitué aux couloirs calmes d’Ottawa, a rapidement réalisé que la situation dégénérait. Il fallait sortir Xavier de là. Et vite.

Si Sean Strickland a défrayé la chronique avec ses déclarations sans pitié et son mépris affiché pour Justin Trudeau, son fils, Xavier, a lui aussi vécu une soirée cauchemardesque dans l’univers impitoyable de l’UFC.

Le jeune aspirant rappeur, qui tente de se tailler une place dans un milieu où l’authenticité est reine, voulait briller sous les projecteurs en assistant au gala UFC 297.

Mauvaise décision. Très mauvaise décision.

Dès que son visage est apparu sur les écrans géants de l’aréna Banque Scotia, une vague de huées a déferlé sur lui.

Pas de pitié, pas de filtre. Un océan de sifflements, de cris et de sarcasmes. Certains spectateurs, galvanisés par l’ambiance électrique générée par les propos de Strickland, l’ont pris à partie verbalement.

Un commentateur de l’événement aurait même murmuré, à micro fermé : “Oof. Mauvaise place, mauvais timing.”

Visiblement dépassé, Xavier Trudeau a tenté de jouer la carte du mépris, détournant le regard, tentant de garder un air détaché. Mais plus la foule le ciblait, plus il s’enfonçait dans son siège, comme un rappeur en carton pris en flagrant délit de fausse attitude.

La situation a dégénéré au point où son garde du corps personnel a dû intervenir, lui soufflant quelques mots à l’oreille avant de le faire sortir précipitamment de l’aréna sous escorte.

Imaginez la scène : un “rappeur” qui parle de survivre à la nuit et du "grind de la rue", qui doit fuir un événement sportif comme un politicien dépassé. Le paradoxe est cruel.

Escorté en catastrophe sous les huées, le “rappeur” a dû ravaler son ego et battre en retraite, probablement en réalisant à quel point il était déconnecté de la réalité.

Parce que soyons honnêtes : un “fils à papa” qui chante les rues, les nuits de débauche et le "hustle", c’est une blague de mauvais goût.

Comme l’a si bien dit Maxime Trouman, alias Ironik de l’Assemblée, un gars de Hochelaga qui fait du rap, ça a du sens. Un gars qui a grandi dans la ouate et qui nous parle de ‘survivre à la nuit’, c’est une mauvaise blague.

Alors qu’il tente de se faire un nom dans l’univers du rap, Xavier Trudeau a récemment dévoilé un extrait de sa toute première chanson, ”’Til the Night’s Done”, qui devrait sortir le 21 février prochain.

Dans un teaser vidéo publié sur Instagram, on aperçoit le jeune rappeur de 17 ans déambuler dans les rues enneigées d’Ottawa, au volant d’une voiture luxueuse.

Sur un beat entre trap et R&B, sa voix récite des paroles évoquant des soirées festives et des substances récréatives 

“On pourrait en rouler, on pourrait en fumer un”

“Avant que la nuit soit finie”

Un texte qui contraste violemment avec la réalité du jeune homme, élevé dans un milieu ultra-privilégié, loin des codes et des difficultés du “street life” qu’il semble vouloir incarner.

L’extrait, visionné plus de 100 000 fois en 48 heures, a déclenché une avalanche de réactions, allant de la surprise aux critiques acerbes.

Si sa mère, Sophie Grégoire, a tenu à l’encourager en commentant “Good work guys!”, d’autres voix ont été beaucoup moins indulgentes.

Jean Trudel, analyste culturel, n’a pas mâché ses mots :

Le problème fondamental de ”’Til the Night’s Done” ne réside pas uniquement dans sa qualité musicale – après tout, l’autotune et les beats calibrés font partie du paysage actuel du rap. C’est le manque total d’authenticité qui dérange.

Un fils de Premier ministre qui chante la vie nocturne, les excès et la galère des rues ? C’est une caricature. Un faux fantasme d’un monde qu’il n’a jamais connu.

Et après son passage catastrophique à l’UFC, où il a dû fuir sous la tension et les menaces publiques, une chose est claire : Xavier Trudeau a frappé un mur.

Et cette farce a pris fin de la manière la plus humiliante possible : sous les huées d’une foule qui ne voulait rien savoir de son privilège mal déguisé.

Xavier Trudeau voulait la rue. Il a goûté à la jungle. Et il n’a pas aimé ça.

Le faux "bad boy" a pris la fuite

“Un vrai gars du street", il reste debout. Il assume.

Xavier Trudeau, lui, il a pris la fuite plus vite qu’un politicien devant une question gênante. Il voulait le respect ? Il vient de tout perdre en une seule soirée.

Xavier Trudeau voulait jouer dans la cour des grands. Mais à l’UFC, on ne triche pas avec l’authenticité. Ce soir-là, il a découvert une vérité crue : on ne devient pas un mauvais garçon par décret, et encore moins par privilège.

Son passage express au gala UFC 297 lui aura appris une chose essentielle : on ne s’improvise pas icône du "street" quand on a grandi avec des gardes du corps et une cuillère en argent.

La prochaine fois qu’il voudra impressionner son public, il aura sans doute une pensée pour cette nuit où il a dû fuir sous les huées.

Parce que dans la jungle sans pitié de l’UFC, le vrai respect, ça ne s’achète pas. Il se mérite.