Cauchemar pour Patrick Roy et sa famille: la vérité est dévoilée sur son fils

Cauchemar pour Patrick Roy et sa famille: la vérité est dévoilée sur son fils

Par David Garel le 2025-06-09

Cauchemar public pour Patrick Roy.

Et c'est la faute de son propore fils. Dans la page sans pitié de La Presse, sous la plume trempée d’acide de Mario Girard, la famille Roy s'est effondrée.

Jonathan Roy, chanteur, philosophe improvisé et fils d’une icône, a déjà tout déballé en janvier 2024, puis en mars 2025 dans le balado Prends un break.

Mais quand un chroniqueur aussi réputé que Girard choisit de relayer cette confession au grand public, avec toute la distance d’un média traditionnel, la déchirure familiale devient nationale. Et le malaise, insupportable.

"Lors d’une partouze dans un bain-tourbillon, une femme lui a glissé un doigt dans le derrière."

La phrase est réelle. Publiée à 7 h 30, un dimanche matin dans La Presse. Pas dans un tabloïd de bas-étage. Dans La Presse. C’est ainsi que le monde a redécouvert l’épisode du spa de Patrick Roy.

Mais cette fois, avec un détail de plus : l’ongle d’une des participantes aurait créé une lésion rectale qui permit à une bactérie mangeuse de chair d’entrer dans le système de Jonathan. Quelques jours plus tard, il a dû être hospitalisé. Risque de mort. Un cauchemar réel.

Mario Girard n’y va pas de main morte. Il dénonce cette époque d’impudeur narcissique, cette mode à tout révéler, même ce qui devrait rester tu.

« L'impudeur, ça n'est pas de l'authenticité. » Et il accuse. Oui, il accuse tous ceux qui, comme Jonathan Roy, confondent transparence avec exhibitionnisme.

Dans une autre époque, ce genre d’histoire aurait été racontée à huis clos. Un récit entre amis, une anecdote honteuse qu’on ne répète jamais.

Mais aujourd’hui, c’est dans un studio de podcast, filmé en HD, mis en ligne en 4K, sur Spotify, Apple, YouTube, TikTok. Mario Girard met le doigt là où ça fait le plus mal : la honte n’existe plus.

Mais dans tout ce brouillard de honte et d’ego, il y a un nom qu’on oublie : Patrick Roy. L’homme. Le père. Celui qui, au matin de cette chronique, a sans doute dû refermer son journal avec la nausée d’un père trahi.

Et quand la honte meurt, les dommages collatéraux deviennent incalculables. Patrick Roy est l’un de ces dommages. Collatéral, oui. Mais surtout démuni, incapable d’intervenir publiquement, de se dissocier, sans amplifier le scandale. Pris au piège de son propre nom.

Comment ne pas ressentir une peine profonde pour celui qui a tout donné pour rebâtir sa carrière d’entraîneur dans la LNH ?

Comment peut-on rester tranquille quand votre propre fils raconte que vous l’avez regardé forniquer dans un spa familial avec des danseuses, avant de lui lever le pouce, fier comme un père devant le premier but de son garçon ?

C’est exactement ce que Jonathan Roy avait raconté, avec insouciance, dans Prends un break :

« Mon père m’a vu dans le spa avec les danseuses, pis il m’a juste levé le pouce avec un sourire. Comme s’il était fier de moi. »

@prendsunbreak Le père de @Jonathan Roy l’a vu en pleine action avec une danseuse 😦 💃  #prendsunbreak #podcastquebec ♬ son original - Prends Un Break

Ce genre de déclaration n’est pas seulement gênante. Elle est destructrice. Elle ravive le passé houleux de Patrick Roy. On parle d'un homme qui marche sur un fil. Et son fils, à chaque sortie, scie ce fil un peu plus.

L’article de La Presse va plus loin. Il nomme ce que tout le monde pense tout bas : Jonathan Roy est une caricature moderne de l’artiste sans filtre. Il veut choquer, bouleverser, captiver. Et dans sa quête de vérité brute, il expose tout. Trop. Jusqu’à l’humiliation.

Ce n’est plus une anecdote de jeunesse. Ce n’est plus un dérapage de balado. C’est devenu une vérification publique de l’échec des limites.

Jonathan Roy a-t-il pensé à son père en racontant ces scènes ?

La vérité, c’est que Patrick Roy a tout perdu dans cette histoire. Sa dignité paternelle a été piétinée sur la place publique. Son autorité morale, dissoute dans un bain de jets tourbillonnants et de confidences désastreuses. Le mythe Roy, rebâti à la main, est de nouveau fissuré.

Et pourtant, dans ce chaos, Jonathan Roy ose dire :

« J’ai appris de ça. Je me suis dit, c’est n’importe quoi de dire ça sur mon père. »

Trop tard. Le mal est fait. Et La Presse, en consacrant un texte entier à cet incident, vient d’enfoncer le dernier clou. Patrick Roy, lui, est sans voix. Mais le silence d’un père humilié crie plus fort que toutes les chansons de son fils.

Jonathan Roy dit qu’il a « appris de ça », qu’il a « réalisé que c’était n’importe quoi de dire ça sur mon père ». Mais dans une autre entrevue, il récidive. Il raconte que Patrick était un père absent, qu’il s’est inscrit au hockey uniquement pour attirer son attention. Il décrit leur relation comme froide, mécanique.

Et il laisse entendre que tout ce qu’il a fait, y compris ces sorties intimes, découle d’un vide émotionnel non comblé. Ce n’est plus une simple anecdote : c’est un procès public d’un père. Mario Girard, dans La Presse, le souligne avec justesse : cette culture de la confession n’est plus thérapeutique, elle est instrumentale. Elle sert à mettre les projecteurs là où ils ne devraient jamais être.

Dans sa chronique, Mario Girard ne se contente pas de rapporter l’anecdote de Jonathan Roy. Il élargit le regard. Il évoque Maripier Morin qui avoue avoir « chié dans la mer », les influenceurs TikTok qui exposent leurs accouchements en direct. Il parle d’une génération qui ne sait plus faire la différence entre la confidence et l'impudeur psychologique.

Et Jonathan Roy, avec ses histoires de spas, de bactéries et de doigts perdus dans l’intimité, devient l’icône involontaire de cette dérive. « On ne veut plus seulement voir ton bikini, écrit Girard, on veut voir le contenu de ton âme… et souvent, c’est indigeste. »

Avec Mathieu Darche qui prend les commandes à Long Island, tout devient encore plus délicat. Darche est reconnu dans la LNH pour sa discrétion et son mépris des distractions. Un DG comme lui n’a aucun intérêt à devoir défendre publiquement la sortie de route d’un fils d’entraîneur. 

Darche un homme méthodique, discret, résolument professionnel. Il aurait confié en coulisses qu’il était excité de travailler avec Patrick Roy, qu’il voyait en lui un coach passionné capable d’amener Long Island plus loin.

Mais il aurait aussi ajouté une mise en garde : les dérives médiatiques doivent cesser. Le hockey est un sanctuaire, pas une téléréalité. Ce qui est clair, c’est que Darche ne tolérera pas une nouvelle sortie de Jonathan. 

Jonathan Roy, dans son désir de se libérer, a peut-être oublié une chose fondamentale : tout ne se dit pas. Tout ne s’enregistre pas. Tout ne s’applaudit pas. Il croyait peut-être guérir en racontant ses douleurs. Mais ce qu’il a étalé, ce n’est pas sa souffrance. C’est son père.

Et Mario Girard l’a compris mieux que quiconque. Ce que son texte dénonce, ce n’est pas Jonathan Roy en tant qu’homme. C’est Jonathan Roy en tant que symbole. Le symbole d’une époque où l’on se vide les tripes pour quelques vues, où l’on confond la lumière avec la brûlure.

L’impudeur n’est plus une exception : elle est devenue une norme, une industrie, un piège.

Et dans ce piège, Patrick Roy, lui, ne s’est jamais inscrit. Il n’a jamais rien demandé. Et pourtant, c’est lui qui paie.

Alors que les projecteurs se tournent vers Long Island, il reste suspendu, non pas à son dossier de coaching, mais au silence de son propre fils.

Car désormais, chaque mot de Jonathan peut être celui qui enfoncera le dernier clou.