Cauchemar pour Valérie Plante: la pire nouvelle est dévoilée pour la mairesse

Cauchemar pour Valérie Plante: la pire nouvelle est dévoilée pour la mairesse

Par David Garel le 2025-06-16

On l’avait crainte, redoutée, presque acceptée. L’idée que Montréal perde le joyau de son calendrier touristique et économique : le Grand Prix du Canada.

Pendant des mois, tout semblait pointer vers l’échec. Grèves du métro, routes inaccessibles, camouflages ridicules de chantiers, baisse de la vente de billets, critiques incessantes dans les médias et même une campagne de démolition morale orchestrée à coups de textes « woke » dans les pages du Journal de Montréal, qui demandait l'abollition du Grand Prix pour des questions de principes et de valeurs humaines. Tout ça, sur fond d’indifférence municipale.

Et le plus étrange dans tout ça? C'est le Journal de Montréal qui annonce en grande pompe la nouvelle comme quoi le Grand Prix est sauvé.

Contre toute attente, Montréal vient de décrocher une prolongation jusqu’en 2035.

Valérie Plante aura tout tenté. Elle n’aura pas réussi.

Il faut dire les choses comme elles sont : cette prolongation est une gifle magistrale au visage de Valérie Plante. Une humiliation publique. Une preuve éclatante que, malgré son incompétence, malgré son mépris de l’événement, malgré ses absences répétées en conseil municipal et ses politiques absurdes anti-voiture, le Grand Prix survivra. Et mieux encore : il prospérera.

Car soyons clairs. La mairesse de Montréal n’aura rien fait. ou si peu, pour soutenir le Grand Prix. Son administration a préféré se cacher, refiler la responsabilité aux autres paliers de gouvernement et saboter par l’inaction ce qui reste l’un des plus grands moteurs économiques de la métropole.

Les chiffres parlent : près de 90 millions de retombées économiques annuelles. Et qui paiera les investissements futurs de 51 millions en 2030 et 2031 ? Pas la Ville de Montréal. Plante s’est désengagée. Ce sont le Québec, le fédéral, Tourisme Montréal et Bell qui ont sauvé la mise.

Réjean Tremblay l’a dit, et il avait raison.

« Que crève le Grand Prix! Bon débarras! » écrivait-il il y a quelques jours, ironisant sur les obsessions vertes et moralisatrices de l’administration Plante.

Il rappelait comment l’an dernier, la mairesse avait tenté de saboter l’événement en emmerdant les restaurateurs, bloquant les accès, harcelant les commerçants de terrasses.

Et cette année ? Même scénario. Montréal a été transformée en chantier de camouflage grotesque. Des bannières ridicules pour cacher les trous, les cônes et la saleté. Une opération de façade, digne d’un régime qui tente d’illusionner les touristes.

Les Montréalais, eux, n’étaient pas naïf. Et le désengagement a été réel : vente à rabais des billets à 50 %, gradins vides à la veille des essais, citoyens découragés par le manque d’accès. C’est un miracle que le promoteur ait réussi à livrer un événement « sans faute » aux yeux de la F1.

Et pourtant, Montréal a livré la marchandise. Stefano Domenicali, grand patron de la F1, a été impressionné.

« Les améliorations étaient vitales. On est très heureux », a-t-il déclaré dans une entrevue exclusive. Il fallait que Montréal performe en 2025 pour rester dans les bonnes grâces du circuit. Pari réussi. Mais ce succès, on ne le doit pas à Valérie Plante.

C’est l’échec de Valérie Plante. Le Grand Prix continue, malgré elle.

Elle n’a pas réussi à éliminer l’événement, malgré son incompétence crasse, malgré son absence de leadership, malgré son mépris affiché pour tout ce qui ne roule pas à batterie ou ne se mange pas végane.

Et aujourd’hui, elle devra vivre avec cette vérité accablante : le Grand Prix a été sauvé sans elle. Pire : il a été sauvé contre elle.

Valérie Plante n’a jamais caché son dédain pour l'évènement. Elle l’a toujours vu comme un symbole rétrograde de virilité polluante, incompatible avec son idéologie verte.

En 2022, alors que des groupes écologistes réclamaient l’abolition pure et simple de l’événement, la mairesse n’a pas bougé le petit doigt pour les tempérer. Pire : elle a appuyé leur discours en exigeant que la F1 prouve sa valeur écologique, sans jamais affirmer clairement son appui à l’événement. Son silence n’était pas neutre : il était complice.

Projet Montréal a été élu en promettant de verdir la ville et de rendre le tourisme montréalais « responsable et carboneutre ».

Or, pendant qu’on militait pour interdire les bouteilles d’eau en plastique dans les festivals et qu’on imposait des « écoconditions » aux petits événements culturels, le Grand Prix de Montréal continuait d’engloutir plus de 256 000 tonnes de CO₂ par saison, soit l’équivalent de 450 vols Montréal-Paris.

Mais Valérie Plante n’a jamais exigé de véritables compensations environnementales. Parce qu’elle voulait que l’événement soit éliminé de lui-même, discrètement, en l’étouffant à petit feu.

« Une aberration d’une autre époque » : c’est ainsi que ses alliés du Conseil régional de l’environnement ont décrit le Grand Prix. Et à aucun moment, la mairesse n’a désavoué leurs propos.

Elle a laissé les militants comme Patrick Bonin de Greenpeace, Blaise Rémillard d’Équiterre, et même Caroline Voyer du Conseil des événements écoresponsables marteler leur message d’abolition, en se cachant derrière une façade administrative.

Son cabinet a carrément refusé les demandes d’entrevue du Journal de Montréal. Elle espérait que le vent populaire se retournerait contre le Grand Prix… jusqu’à ce que la marée tourne.

Elle a tout tenté pour ralentir l’événement. En 2024, c’est l’affaire des terrasses qui a failli dégénérer en guerre ouverte entre la Ville et les commerçants. Les restaurateurs du Vieux-Montréal ont accusé la mairesse d’avoir volontairement complexifié les procédures pour ouvrir leurs terrasses à temps pour l’événement.

Son administration a fermé les yeux, et parfois applaudi, lorsque Dominique Lebeau, l’ancien batteur des Cowboys Fringants, a lancé une pétition exigeant l’abolition du Grand Prix, appuyée par Mères au Front, la Coalition Climat Montréal, Environnement Jeunesse, la Fondation Rivières et même l’Association québécoise des médecins pour l’environnement.

C’était un front idéologique : une guerre contre l’auto, contre les moteurs, contre la vitesse, contre tout ce que la F1 incarne. Valérie Plante n’a pas levé le petit doigt pour défendre l’événement. Et aujourd’hui, elle se félicite de son retour comme si de rien n’était.

Elle l’a dit elle-même : elle s’est toujours questionnée sur la pertinence du Grand Prix dans une ville qui veut démontrer du leadership environnemental. Elle l’a dit sans honte en conférence de presse :

« Tous les événements doivent démontrer en quoi ils s’inscrivent dans la transition écologique. » Mais jamais elle n’a dit cela du Festival de Jazz, des Francos ou de Piknic Électronik. Elle a réservé cette exigence à la F1, comme si l’odeur du carburant l’empêchait de respirer. Une fête qu’elle voulait voir mourir, et dont elle célèbre maintenant hypocritement le succès.

Valérie Plante aura tout fait pour freiner le Grand Prix : saboter son image, bloquer son accès, freiner les commerçants, appuyer les militants écologistes, multiplier les contraintes réglementaires et médiatiques. Mais elle a échoué.

Durant les jours critiques du Grand Prix, la mairesse Plante a brillé par son absence. Aucune sortie publique d’envergure. Aucune conférence pour soutenir les organisateurs. Elle n’était pas là pour remercier les bénévoles. Pas là pour rassurer les commerçants. Pas là pour féliciter l’équipe logistique. Pas là.

Mais elle aurait été la première à signer l’avis de décès du Grand Prix si Domenicali avait tiré la plug.

Le Grand Prix restera à Montréal jusqu’en 2035. Et chaque année, on se souviendra que ce ne sera pas grâce à Valérie Plante. C’est une victoire de la population, des paliers supérieurs, des entreprises comme Bell et Tourisme Montréal, du promoteur, des employés et des amoureux de cette course mythique. Une victoire de la ville réelle contre l’idéologie aveugle.

Valérie Plante peut dormir sur ses deux oreilles, elle qui rêvait de voir disparaître cet « événement sexiste, polluant et capitaliste », pour reprendre les mots de ses alliés idéologiques. Elle a tout tenté. Elle n’aura pas réussi.

Et l’histoire se souviendra : Montréal a sauvé son Grand Prix… en dépit de sa propre mairesse.