Le nom de Cayden Lindstrom résonne de plus en plus fort dans les cercles des recruteurs de la LNH. Les éloges à son égard s'éleve comme une symphonie en crescendo, annonçant l'émergence imminente d'un talent exceptionnel.

"Si je devais le comparer à qui que ce soit, ce serait Eric Lindros.» affirme son coach dans la WHL, Willie Desjardins. (crédit: Nicolas Cloutier, TVA Sports)

«Pendant un moment, il était le meneur dans le circuit pour les minutes de pénalité."

"Des gars avec des habiletés, tu vas en trouver plein. Des gars plus costauds aussi, mais ils ne sont pas aussi lourds et méchants que Cayden. Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu un gars comme lui.»

«Il a couru le sprint sur 40 verges en 4,3 secondes, je crois, l’été dernier»

Lindstrom aurait pu aller aux Olympiques en athlétisme.

«J’ai commencé à l’école primaire et j’ai arrêté au cégep. Je coure encore sur les pistes durant l’été, deux à trois fois semaine. Pendant la saison morte, je m’entraîne presque comme un joueur de football. J’effectue des virages brusques sur le gazon pour augmenter mon agilité. C’est ce qui m’aide à être fluide sur la patinoire malgré mon gros gabarit.»

Son entraîneur-chef avec les Tigers de Medecine Hat est en amour avec lui.

«Il y a des personnes qui m’ont dit qu’il pourrait être un champion canadien en boxe avec sa force de frappe. Évidemment, ça ne veut rien dire, mais il a des atouts qui lui permettraient de connaître du succès dans d’autres sports.»

Lindstrom a eu l'occasion de s'entretenir avec Nick Bobrov, le directeur du recrutement du Canadien de Montréal, et son équipe de recruteurs.

Cette rencontre n'était pas anodine. Elle était le signe éclatant de l'intérêt grandissant que porte le Canadien de Montréal à ce jeune prodige.

Les discussions étaient empreintes de passion et d'enthousiasme, comme si chaque mot échangé était une pièce supplémentaire du puzzle qui se dessinait. Le CH vise bel et bien la cave en ce moment.

«J’ai parlé un peu aux recruteurs des Canadiens. C’était bien. C’est du bon monde. Je sais que vous avez des partisans assez fous à Montréal. J’aime ça et l’organisation a une histoire riche. Le marché ne m’intimide pas.»

Dans les coulisses, cette rencontre révélait beaucoup sur la stratégie du Canadien. On murmurait déjà que l'équipe visait lla cave, qu'elle cherchait à bâtir une formation pour le futur, une équipe...tournée vers le Eric Lindros 2.0...

La révélation de cet intérêt croissant pour Lindstrom jette une lumière nouvelle sur les récents mouvements de l'équipe.

L'échange précoce de Sean Monahan prend un sens différent, s'inscrivant dans une stratégie plus vaste visant à remodeler l'équipe autour de jeunes talents prometteurs en visant les bas-fonds de la LNH.

La perspective d'accueillir un joueur aussi talentueux que Lindstrom donne un nouveau souffle aux espoirs des partisans du Tricolore.

Comparé à un jeune Éric Lindros, Lindstrom est plus qu'un simple joueur de hockey. Il incarne l'espoir, le potentiel brut, la force physique, la promesse d'un joueur de centre numéro un comme Montréal n'en a pas eu depuis des lunes.

Enfin le gros centre que tout le monde attent...et qui ne se blessera pas comme Kirby Dach "la porcelaine".

Son arrivée potentielle au sein du Canadien de Montréal représentait bien plus que l'arrivée d'un prodige: ce serait le début d'une nouvelle ère, une ère où les rêves se réalisaient et où les légendes prennent forme sur la glace.

Son agent, Daren Hermiston, est catégorique. Lindstrom mériterait d'être le premier choix au total, alors qu'il est présentement 5e sur la liste de Bob McKenzie.

«Il a probablement le potentiel le plus haut du repêchage, principalement parce qu'il jouait dans le simple lettre, le A, jusqu'au niveau Midget."

"Et il n'a pas joué au centre avant d'arriver dans la WHL. La plupart de ces garçons ont suivi des programmes de haut niveau et des cours avancés de patinage depuis l'âge de huit ans. Cayden a commencé à profiter d'un tel suivi au cours des trois dernières années.»

Et selon Lindstrom, il sera prêt à jouer à Montréal dès la saison prochaine si le CH le repêche.

«Honnêtement, oui, si je continue sur cette voie. je me compare à Roope Hintz et Auston Matthews. Je dois travailler encore sur mon jeu défensif, mais c’est certainement envisageable de jouer dans la LNH dès l'an prochain.»

Le Canadien de Montréal doit se mettre à perdre, perdre et reperdre. Ça commence ce soir. Go Capitals go!

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