- Selon The ATHLETIC...

- Ce serait une CATASTROPHE...que de perdre Noah Juulsen...

- Aie, aie, aie..

- Croisons les doigts...

Cela faisait étrange de voir en action un tas de joueurs qui avaient été soumis au ballottage par le Canadien, plus tôt dans la journée. En temps normal, ces joueurs disparaissent momentanément en attendant de connaître leur sort. Il n’y a pas de match intra-équipe le soir pour qu’ils puissent se prouver de nouveau.

Mais dimanche soir, le jeune défenseur Noah Juulsen a rappelé à tout le monde qu’il pouvait très bien devenir un joueur de la Ligue nationale et que ce serait regrettable qu’une autre équipe le réclame.

L’arrière de 23 ans a encore bien fait au sein du deuxième duo de défenseurs des Blancs. Il a fait preuve de mobilité et d’un bon positionnement – entre autres en infériorité numérique – et il a fait sa part en attaque lorsque la situation le permettait. On l’a entre autres vu transporter la rondelle depuis son territoire jusqu’au milieu de l’enclave en zone offensive, d’où il a décoché un lancer. Il a également donné quelques bons coups d’épaule, notamment aux dépens de Brendan Gallagher en première.

Bref, Juulsen avait l’air du défenseur que le Tricolore a repêché en première ronde en 2015 : un défenseur stable, sans flafla et capable d’en donner un peu dans tous les départements. Le Canadien l’a soumis au ballottage en même temps que huit autres joueurs, dimanche midi, mais il n’y avait pas vraiment moyen pour l’équipe d’éviter cette situation. Juulsen n’allait pas passer devant l’un des six premiers défenseurs de l’équipe et, sans match préparatoire, les circonstances n’étaient pas favorables à ce qu’il ait la chance de voler un poste de septième défenseur. Le Canadien l’a donc relégué au groupe B dès le début du camp en sachant très bien ce qui l’attendait dans le détour.

Comme le notait l’entraîneur responsable des défenseurs Luke Richardson, plus tôt cet automne, Juulsen a tous les attributs. Mais après avoir manqué tout ce temps en raison de blessures, il doit jouer des matchs et trouver le moyen de prendre du millage. Et c’est justement parce qu’il lui en manque que l’équipe prend le risque de le soumettre au ballottage.

Ça ne nous empêche pas de retenir un peu notre souffle.

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