L'ancien défenseur de la LNH, Philippe Boucher, a fait des déclarations cinglantes sur Brendan Gallagher, affirmant que ce dernier serait indirectement responsable de la commotion cérébrale subie par Justin Barron.
Dans une entrevue à TVA Sports, Boucher a clamé que Gallagher avait réveillé l’agressivité de Jacob Trouba en provoquant une mêlée inutile devant le filet des Rangers, malgré un match déjà hors de portée pour le Canadien.
« Si tu cherches Trouba, attends-toi à ce qu’il réagisse. Gallagher s’est mis à le provoquer et deux minutes plus tard, Barron a payé le prix. »
Un geste imprudent aux lourdes conséquences...
Boucher a critiqué l'attitude de Gallagher en soulignant que le capitaine des Rangers avait été très discret tout au long de la rencontre.
Trouba, connu pour ses mises en échec redoutables et son style de jeu physique, n'avait jusque-là blessé personne. Mais selon Boucher, Gallagher aurait allumé la mèche.
« Trouba est le dernier joueur que tu veux provoquer. Il restait tranquille, ne dérangeait personne, n'avait frappé personne... jusqu'à ce que Gallagher décide d’aller le chercher. »
« Et qu'est-ce qui se passe ensuite ? Deux minutes plus tard, on perd un jeune défenseur parce que Trouba, qu’on avait laissé en paix jusque-là, se lève et frappe Justin Barron. C’est son style de jeu : un joueur physique, dangereux. »
L’incident qui a suivi a été marquant : Trouba a sévèrement frappé Justin Barron, qui n’a pas pu éviter l’impact. Cette collision a laissé Barron étendu sur la glace, visiblement ébranlé, et le voilà commotionné.
« Barron n’avait pas à se porter autant à l’attaque. Quand tu joues contre Trouba, il faut garder la tête haute, sinon tu finis toujours par payer. »
Philippe Boucher en a également profité pour fustiger la défense du Canadien, pointant du doigt une absence totale de structure et une prise de risques inutiles.
« Les jeunes prennent trop de chances. On dirait que chacun veut marquer, sans se préoccuper de prévenir les buts. Résultat : six défenseurs qui se ruent à l'attaque, sans couverture. »
Le comportement de Barron lors de cette séquence critique illustre selon lui l’immaturité défensive de l’équipe. À cela s’ajoute l’erreur commise par Logan Mailloux et Jayden Struble sur un but des Rangers, que Boucher qualifie de « gaffe rare en LNH ».
En plus de sa critique de la défense, Boucher s’en est pris à Kirby Dach, qui semble selon lui complètement perdu sur la glace.
« Dach me ressemble un lundi matin avec mon mal de dos quand je joue entre amis. Il passe plus de temps à crier après les arbitres qu’à jouer. »
« On te donne tout sur un plateau d’argent, le premier trio, le premier avantage numérique et tu ne fais rien.»
Le constat est brutal : le Canadien de Montréal est désorganisé et doit rapidement resserrer son jeu défensif. Si Brendan Gallagher a involontairement mis Barron en danger, la responsabilité de l’équipe tout entière est en cause.
Le vestiaire du CH traverse une tempête, et les ajustements devront venir vite pour espérer sortir de cette spirale négative.
L’incident autour de Barron sert désormais de leçon douloureuse pour une équipe qui continue de faire des erreurs coûteuses...et qui mettent des coéquipiers en danger.
Le leadership de joueurs comme Gallagher est remis en question...et avec raison. On espère qu'il s'est excusé à Barron.
La pression monte sur Martin St-Louis pour ramener de la discipline et une meilleure structure au sein de l’équipe.
Le problème? Le coach est un animateur de pastorale comme dirait Réjean Tremblay. Si seulement St-Louis avait la colonne de Philippe Boucher.