C'est la fin entre Patrik Laine et Martin St-Louis

C'est la fin entre Patrik Laine et Martin St-Louis

Par David Garel le 2025-03-08

Le climat autour de Patrik Laine à Montréal devient de plus en plus toxique.

Chaque jour apporte son lot de controverses, de doutes, et d’incompréhensions autour de son attitude, de son engagement et de sa place dans l’alignement du Canadien.

Hier, il a encore manqué une pratique.

Si la date limite des transactions a mis les nerfs des partisans du Canadien à vif, l’absence soudaine de Patrik Laine à l’entraînement de vendredi a provoqué un véritable tremblement.

Tout le Québec a cru à un coup de théâtre.

Les spéculations ont explosé. TVA Sports en a même fait sa manchette principale :

« Patrik Laine absent de l’entraînement! »

L’hypothèse la plus logique? Il avait été retiré de l’alignement en prévision d’une transaction imminente. Après tout, ce n’était pas un matin comme les autres.

Le Canadien avait annoncé que Mike Matheson et Josh Anderson ne participeraient pas à la séance en raison de traitements. Mais dès que les joueurs ont sauté sur la glace et que Laine était manquant, la machine à rumeurs s’est emballée.

La possibilité qu’il soit laissé de côté en raison d’un échange était plus que crédible. Un faux suspense, une vraie désillusion.

Mais voilà, après plusieurs minutes d’attente, le Canadien a finalement annoncé que Patrik Laine souffrait de “symptômes grippaux”.

Non seulement il n’avait pas été échangé, mais il continuait à faire la sourde oreille au message de Martin St-Louis.

Le problème, c’est que ce n’est pas la première fois qu’il utilise cette excuse. À ce stade, ça devient une habitude, un pattern qui ne trompe plus personne.

Avec 10 minutes et 18 secondes de temps de jeu, il a affiché son plus petit total de la saison, à l’exception de son match du 23 décembre contre Columbus, quand il s’était blessé.

Et ce n’était pas un hasard.

Martin St-Louis l’a laissé sur le banc pendant les 10 dernières minutes du match. Pourquoi?

Parce qu’il était trop mou, trop passif, trop désengagé. Une équipe en pleine course aux séries ne peut pas se permettre un joueur aussi nonchalant.

Quand tu es dans un sprint final pour une place en séries, tu dois avoir le couteau entre les dents. Pas traîner les patins en attendant que le match finisse.

Le Canadien essaie peut-être de minimiser la situation, mais l’éléphant dans la pièce devient trop imposant pour être ignoré.

Laine ne s’intègre pas à cette équipe. Il ne joue pas comme un joueur qui veut mériter sa place. Et pire encore, il donne l’impression qu’il s’en fout.

Dans le vestiaire, il devient une distraction.  La relation est brisée, non seulement avec ses coéquipiers, mais surtout avec son coach.

Et tout le monde commence à se poser la question : combien de temps encore avant que le Canadien prenne une décision radicale?

Sauf que voilà : personne ne croit à sa grippe.

Même Martin St-Louis lui-même ne semblait pas convaincu.

Il a des symptômes grippaux… mais il n’a pas la grippe. 

Car ce n’est pas la première fois que Laine utilise cette excuse pour s’absenter. À ce stade, ça commence à ressembler à un enfant qui ne veut pas aller à l’école.

Le joueur qui semble traîner sa misère sur son dos constamment, rend les gens autour de lui de plus en plus mal à l'aise.

Le vrai problème avec Patrik Laine, ce n’est pas qu’il ait la grippe ou non. C’est qu’il n’a tout simplement plus l’air d’avoir de plaisir sur la glace.

Chaque présence est un calvaire, chaque match ressemble à une punition. Quand il est sur la patinoire, on dirait un joueur forcé d’être là contre son gré.

Il ne bouge pas ses pieds, il n’attaque pas les espaces, il se contente de flotter en périphérie, comme un fantôme.

Et ça, Martin St-Louis ne peut pas l’accepter.

Lors du dernier match contre les Oilers d’Edmonton, Laine a encore été mis de côté en troisième période.

10 minutes et 18 secondes. La 3e période sur le banc.

C’est tout ce que Martin St-Louis lui a accordé. Et franchement, c’était déjà trop.

Il n’a rien apporté, il était mou, il traînait les patins. Le coach du CH a vu assez.

Quand un joueur comme Juraj Slafkovsky se bat sur chaque présence, quand Brendan Gallagher se jette dans les bandes pour récupérer une rondelle, comment peut-on justifier de donner du temps de glace à un joueur qui ne se donne pas à 100 %?

C’est un cercle vicieux.

Il ne joue pas bien, alors il est "benché." l est "benché", alors il boude. Il boude, alors il manque une pratique pour une « grippe » imaginaire.

Et la boucle recommence.

Martin St-Louis et Patrik Laine ne sont pas faits pour coexister. L’un incarne le dépassement de soi, la résilience, la persévérance absolue.

L’autre est l’antithèse du travail acharné, le symbole du talent gaspillé, l’incarnation du joueur qui attend que tout lui tombe dans les mains.

Martin St-Louis est l’exemple parfait du joueur qui a dû se battre pour chaque seconde de glace. Un gars qui n’a jamais été repêché, qui est passé par le ballotage, qui a été rejeté par plusieurs équipes avant de forcer son destin et d’écrire sa légende.

Et Laine? Le joueur le moins vaillant de la LNH.

Un gars qui a tout eu trop vite, qui n’a jamais appris à se battre pour ce qu’il a. Un gars qui trouve toujours des excuses, qui blâme les autres, qui attend que les choses changent sans jamais se remettre en question.

Alors oui, évidemment que ces deux hommes ne s’entendent pas.

Ils viennent de deux univers opposés.

Pour Martin St-Louis, chaque présence sur la glace était une guerre à gagner.

Pour Patrik Laine, chaque présence est une corvée.

Il ne comprend pas la mentalité de ce coach qui exige que ses joueurs se vident les tripes. Il ne comprend pas cette équipe qui ne veut pas lui offrir un trône sans qu’il ait à se battre.

Et Martin St-Louis? Il en a assez. Il ne va pas changer pour Patrik Laine.

Il ne va pas ramollir pour un joueur qui refuse de comprendre ce qu’il faut pour gagner. Le divorce semble inévitable. En fait, il est déjà consommé.

Même si Kent Hughes refuse d’admettre publiquement que son acquisition est un échec, tout le monde voit bien que cette relation est vouée à l’échec.

Martin St-Louis n’en peut plus. Le public a tourné la page. Patrik Laine ne fait plus partie du futur du Canadien.

La seule question qui reste : combien de temps cette comédie va encore durer? En théorie, Patrik Laine est encore là jusqu'à l'été 2026.

Mais en réalité, c'est déjà la fin...