C’est la fin pour Connor McDavid: la porte s’ouvre pour Montréal

C’est la fin pour Connor McDavid: la porte s’ouvre pour Montréal

Par Marc-André Dubois le 2025-06-17

C’est la fin.

L’effondrement des Oilers ouvre la porte pour Connor McDavid à Montréal.

Ils devaient être les sauveurs du hockey canadien. Ils devaient mettre fin à 32 ans de sécheresse. Ils avaient le meilleur joueur du monde et tout un pays derrière eux.

Mais les Oilers d’Edmonton se sont effondrés. Encore.

Et cette fois, il n’y a plus d’excuse. C’est la fin.

La fin d’une illusion. La fin d’un projet bâclé. Et peut-être, la fin de l’ère Connor McDavid en Alberta.

Son visage après la défaite était glaçant. Connor McDavid, regard vide, bouche crispée, front perlé de sueur, ne disait rien. Il n’en avait pas besoin.

Sa face disait tout.

Le ras-le-bol. L’incompréhension. La rage contenue. L’humiliation.

Il venait de regarder, impuissant, Stuart Skinner s’effondrer devant le monde entier. Encore une fois.

Un tir inoffensif. Un rebond inexplicable. Un but facile. Un autre. Puis un autre.

Et pendant ce temps, McDavid, ce génie du hockey, ce joueur générationnel… voyait sa Coupe Stanley lui glisser entre les doigts. Une fois de plus.

On n’en revient toujours pas. On n’arrive pas à y croire.

Comment une organisation qui possède Connor McDavid depuis 2015 n’a-t-elle jamais été capable de lui trouver un vrai gardien?

Pas un gardien élite. Pas un Vezina. Juste un gardien régulier de la LNH.

Mais non.

Stuart Skinner, le gardien digne de la ECHL, s'est encore effondré. Dire que le DG, Stan Bowman, a affirmé avec arrogance qu'il n'avait jamais cherché à trouver un gardien à la date limite des transactions.

Alors que la saison était en jeu à 2-2, on envoie Calvin Pickard devant le filet parce que Skinner est trop pourri. Un vétéran de la AHL. Un gardien de secours.

C’est une véritable honte. Un affront à la carrière de McDavid.

McDavid aura 29 ans en 2026. Il sera libre comme l’air. Et d’ici là, si rien ne change, son message sera clair :

“Je ne vais pas signer à Edmonton. Je veux vivre autre chose.”

Et c’est là que le scénario parfait se dessine pour le Canadien de Montréal.

À Toronto, on a dormi. On a espéré que Mitch Marner allait plier. Et aujourd’hui?

Marner s’en va. Pour rien.

Il a annulé ses événements caritatifs. Il a coupé les ponts. Il est parti sans même dire au revoir.

Et les Leafs n’obtiendront rien en retour.

C’est une leçon brutale pour la LNH. Une leçon que les Oilers ne peuvent pas ignorer.

S’ils sentent que McDavid ne veut pas signer de prolongation, ils devront l’échanger. Comme pour Marner, attendre le 1er juillet 2026, c’est courir vers le vide.

Mais… il y a un problème. Connor McDavid est maître de son destin.

Et s’il décide d’aller jusqu’au bout de son contrat, personne ne pourra l’arrêter. Il ne donnera pas sa liste de cinq équipes. Il ne fera pas plaisir aux Oilers.

Il attendra.

Et c’est exactement ce que Kent Hughes doit faire à Montréal.

Ce n’est pas le moment de tenter un échange. Ce n’est pas le moment d’envoyer Ivan Demidov en Alberta.

Ce serait une folie. Une erreur historique.

Il faut attendre 2026.

Parce que Connor McDavid, s’il devient libre, pourrait choisir Montréal. Volontairement.

Et tout commence maintenant.

Montréal aura :

Un plafond salarial dégagé.

Un prodige dans les buts : Jacob Fowler.

Un noyau jeune et spectaculaire : Demidov, Slafkovsky, Hutson, Guhle, Reinbacher, Caufield, Suzuki, sans oublier Michael Hage.

Et surtout : une direction crédible, structurée, patiente. Tout le contraire des Oilers d'Edmonton, une équipe qui voit  sa fenêtre se refermer à double tour. 

Les Oilers ont :

Un gardien en chute libre.

Des défenseurs comme Jake Walman et Brad Kulak, des défenseurs digne de la ligue américaine.

Darnell Nurse, surpayé à 9,25 M$, qui multiplie les erreurs.

Une équipe épuisée. Leon Draisaitl était vidé à la fin du match.

Tout le monde le voit : la fenêtre se referme.

Deux années de suite. Deux finales. Deux échecs. Avec Stuart Skinner dans le filet.

C’est incompréhensible.

À Edmonton, c’est la consternation. Les partisans n’en peuvent plus. Les journalistes n’ont plus de mots. La honte est partout.

C’est peut-être la fin du hockey à Edmonton comme on le connaît.

Parce que McDavid, comme Gretzky avant lui, est prêt à partir.

Et cette fois, ce ne sera pas pour vendre du hockey aux Américains. Ce sera pour gagner. Enfin.

McDavid n’a jamais été aussi près de Montréal.

Il a vu le Centre Bell en feu pendant le tournoi des 4 Nations. Il a vu la passion. Il sait.

Et surtout, il a vu la promesse.

Avec Fowler le prodige devant le filet, McDavid aurait ce qu’il n’a jamais eu à Edmonton : un gardien fiable. Un vrai. Un mur.

Et c’est ça qui pourrait tout changer.

Ce soir, la défaite des Oilers est plus qu’un revers. C’est une cassure. Un tournant. Une porte qui s’ouvre.

La porte Connor McDavid.

Et à Montréal, tout le monde la regarde. En silence. En prière. En espérance.

C’est la fin.

La fin des Oilers. La fin du mensonge. La fin du gâchis.

Et peut-être, le début de la plus grande histoire que la LNH ait jamais connue.

C’est écrit dans son regard. C’est inscrit dans la honte d’Edmonton. C’est déclenché par Skinner. Confirmé par la faillite de l’organisation. Nourri par les erreurs de Toronto.

Et propulsé par un rêve devenu stratégiquement possible.

Ce soir, la porte s’est ouverte. Et elle ne se refermera plus. Montréal attend le meilleur joueur au monde.