Le paysage politique et sportif québécois est en pleine ébullition.
Alors que Jeff Fillion, animateur de Radio Pirate, a jeté une bombe en annonçant que François Legault quittera la politique avant les prochaines élections, les amateurs de hockey sont eux aussi plongés dans un climat de frustration alors que Martin St-Louis, malgré les échecs répétés du Canadien de Montréal, demeure solidement en poste grâce à un contrat béton jusqu’en 2027.
Fillion, connu pour ses déclarations polarisantes, n’a pas mâché ses mots, affirmant que Mario Dumont sera le prochain chef de la CAQ, succédant à François Legault.
Un scoop que beaucoup ont immédiatement rejeté, mais qui, selon Fillion, est inévitable.
« Mario Dumont a décidé de remplacer François Legault lorsque François Legault va quitter. De source très près de Mario Dumont. Quelqu’un qui est très près de Mario Dumont. »
La CAQ, qui dominait autrefois la scène politique québécoise, voit sa popularité dégringoler. François Legault, selon Fillion, serait à bout de souffle.
« François Legault n’a plus de plaisir à être premier ministre. Quand tu vois les sondages et la colère des Québécois, il n’a plus envie de continuer. »
Fillion prédit même que Legault annoncera son départ huit ou neuf mois avant les élections, laissant la CAQ sans course à la chefferie, avec Mario Dumont parachuté comme successeur.
Mais pendant que la CAQ s’effondre, les similitudes avec le Canadien de Montréal sont frappantes. Martin St-Louis, malgré les critiques croissantes, continue de bénéficier d’une confiance inexplicable de la part de Jeff Gorton et Kent Hughes.
Les défaites s’accumulent, et les décisions controversées dans des moments critiques, alimentent la colère des partisans.
Jeff Fillion, fidèle à son style sans filtre, a déchiré la réputation de Mario Dumont, tout en le qualifiant de futur chef de la CAQ.
« Je ne suis plus capable de le voir, je vais te le dire. Ce garçon-là a complètement perdu sa crédibilité. Mais il va remplacer Legault. C’est écrit dans le ciel. »
Cette critique virulente n’est pas sans rappeler la situation de Martin St-Louis, qui, malgré des performances décevantes, semble intouchable.
Dans un Québec où la politique et le sport occupent une place centrale, les deux figures – Legault et St-Louis – incarnent le désespoir croissant des citoyens et des fans.
Fillion résume parfaitement ce sentiment en affirmant que le Québec attend un changement.
« Les Québécois sont dangereux avec un bulletin de vote. Si Mario Dumont revient, c’est parce que la CAQ n’a plus d’autres options. Mais il ne faut pas oublier que les pantoufles voteront pour lui. »
Alors que Jeff Fillion n’hésite pas à attaquer frontalement Legault et Dumont, les médias sportifs montréalais continuent de protéger Martin St-Louis.
Lors de la récente débâcle contre les Bruins, aucun journaliste n’a osé lui demander pourquoi Mike Matheson avait été envoyé sur la première unité d'avantage numérique alors qu'il connaissait un match horrible ou pourquoi Suzuki et Caufield ont été laissés sur le banc en fin de match.
Une décision incompréhensible, surtout dans une équipe en reconstruction.
Le manque de responsabilité est flagrant. Fillion, bien qu’il soit polarisant, illustre une vérité que beaucoup évitent : les Québécois, qu’ils soient électeurs ou partisans, en ont assez d’un statu quo inefficace.
C'est la même chose pour les partisans du Canadien de Montréal.
Jeff Fillion pourrait bien avoir raison sur un point : François Legault quittera probablement la politique avant que Martin St-Louis ne soit congédié.
La différence ? Legault semble prêt à accepter sa défaite, tandis que St-Louis est maintenu artificiellement à flot par une direction aveugle à ses erreurs.
Dans les deux cas, le Québec – qu’il s’agisse des électeurs ou des partisans du CH – mérite mieux. Un vent de changement est nécessaire, et comme le dit si bien Fillion :
« François Legault a hâte que ça finisse. »
Peut-être que St-Louis aussi, mais personne ne veut l’admettre.
Le Québec attend son renouveau, autant en politique qu’en hockey. Jusqu’à ce que cela arrive, la colère ne fera que grandir.
Si Jeff Fillion affirme que Mario Dumont est destiné à remplacer François Legault à la tête de la CAQ, on pense automatiquement à Patrick Roy.
Idole incontestée et homme de caractère, Roy est souvent évoqué comme le successeur idéal à Martin St-Louis chez le Canadien de Montréal.
Dans les deux cas, il s’agirait de figures charismatiques, adulées par le public québécois, venant prendre la relève de leaders en perte de vitesse.
Fillion, dans son style habituel, ne laisse aucun doute sur l’avenir politique de la CAQ :
« Mario Dumont a décidé de remplacer François Legault lorsque François Legault va quitter. Pas au Parti libéral, pas ailleurs, mais bien à la CAQ. C’est écrit dans le ciel. »
Le parallèle entre la politique et le hockey saute aux yeux. Si François Legault semble épuisé par son rôle de premier ministre, incapable de raviver la flamme qui l’avait porté au pouvoir, Martin St-Louis est dans une situation similaire : critiqué pour ses choix tactiques et son incapacité à tirer le meilleur de ses joueurs, il incarne désormais une figure controversée plutôt qu’inspirante.
Selon Fillion, Dumont aurait toutes les qualités pour redonner espoir à la CAQ d'être élue, même s'il déteste l'homme et n'est pas capable de le voir en peinture :
« Mario Dumont, c’est un gars qui a toujours eu la soif du pouvoir. Il veut être premier ministre, et il ne faut pas croire une seconde qu’il en avait fini avec la politique. C’était juste une pause. »
De la même manière, Patrick Roy, avec sa réputation de gagnant et son aura légendaire, est vu par beaucoup comme celui qui pourrait ramener une culture de victoire au sein du Canadien.
Tout comme Dumont, il représente un choix naturel pour un public désillusionné par le statu quo.
Jeff Fillion est cinglant lorsqu’il décrit l’état d’esprit actuel de François Legault :
« François Legault n’a plus de plaisir à être premier ministre. Quand tu vois les sondages et la colère des Québécois, il n’a plus envie de continuer. »
Ce sentiment d'effondrement s’applique également à St-Louis, qui semble de plus en plus dépassé par les attentes d’un poste aussi exigeant.
Alors que le CH accumule les défaites et que les partisans perdent patience, l’idée d’un remplacement par Patrick Roy devient de plus en plus séduisante.
Fillion poursuit en expliquant pourquoi Dumont est le choix évident pour la CAQ :
« Il n’y aura pas de course, pas d’histoire. Dumont sera parachuté. Il est prêt, il le sait, et la CAQ le sait aussi. »
Chez le Canadien, le parallèle est frappant. Une partie de plus en plus large des partisans et analystes estiment que Patrick Roy n’aurait besoin d’aucune période d’adaptation pour s’imposer comme le leader dont l’équipe a besoin.
Cependant, Fillion souligne que Dumont devra composer avec un lourd héritage :
« François Legault a beaucoup de misère avec la réalité. Les gens qui ont voté pour lui après la COVID l’ont rapidement renié. La CAQ doit regagner la confiance du public, et Dumont est leur meilleure option. »
De la même manière, Patrick Roy hériterait d’une équipe en reconstruction, avec des attentes immenses et des défis gigantesques tellement St-Louis a dirigé cette équipe de manière "pee-wee".
Mais tout comme Dumont, il représente une figure capable de rallier une base de soutien désillusionnée.
Si Mario Dumont remplace François Legault, il marquera une nouvelle ère pour la CAQ, un renouveau espéré par ceux qui ont perdu confiance en leur leader.
De la même manière, si Patrick Roy succède à Martin St-Louis un jour, il pourrait incarner le retour d’une culture de la gagne pour le Canadien, redonnant espoir à une base de partisans lassée des excuses et des échecs répétés.
Les Québécois veulent du changement. Ils sont prêts à donner leur confiance à celui qui saura incarner leurs aspirations, que ce soit Mario Dumont ou Patrick Roy.
Dans la politique comme dans le sport, le Québec attend un sauveur.
Surtout, il attend que l'incompétent prenne la porte de sortie.
Au hockey...comme en politique...